Retour tardif de la réunion de soutien à Ségolène Royal organisée par le PS de Chantilly.
Nous étions assez nombreux de Lamorlaye et sommes revenus avec encore des tracts à distribuer !
Soirée chaleureuse et intéressante ! On n'a pas fini d'épiloguer sur le vote utile et.. sur Bayrou /Rocard...
On verra dimanche soir qui aura été le plus fin analyste.
J'ai eu la réponse que j'espérais sur le vote des étrangers aux municipales : ce n'est pas dit dans le tract-cahier que nous distribuons mais c'est dans le projet de Ségolène : ça fait partie des 6 ou 7 points qu'elle soumettra à référendum en septembre ! Des discussions sont en cours pour préciser les conditions en particulier la durée de séjour minimum requise. Point à régler peut-être mieux par les députés dans un second plan.
J'ai bien aimé la réponse de Michel Françaix sur la 6ème République : si les Français disent OUI à toutes les questions posées ce sera vraiment une 6ème République sinon ce sera seulement la 5,XXème !
J'ai posé la question : pour quoi 2 tours et pourquoi seulement 2 candidats au 2ème tour ? Car c'est bien le nombre de candidats très grand au 1er tour et réduit à 2 au 2ème tour qui pose le problème très désagréable du "vote utile" / la réponse serait dans une augmentation du nombre de signatures requises pour éviter les candidats non représentatifs... J'y avait pensé aussi mais je trouve dommage de filtrer au niveau des candidatures... Un seul tour ou plus de 2 candidats au 2ème tours semble poser problème (c'est Michel Françaix qui a répondu) mais je ne suis pas tout à fait convaincue.
Je crois surtout qu'il devrait y avoir régulièrement de la place pour l'expression politique à la TV et à la radio ; je trouve intéressant d'entendre les différents candidats . ce serait tout aussi intéressant s'ils n'étaient pas candidats ! De toutes façons on sait bien que seuls 2 ou 3 peuvent être élus ! Même si on ne croient pas à leur façons de régler les problèmes ils ont le mérite de poser des problèmes concrets dont on ne parle pas assez souvent.
Voici le texte de la chanson qu'Hervé Moula a "offert" à la campagne et qu'il a chanté en s'accompagnant à la guitare !
C’est Ségolène qu’il nous faut !
Egaux,
A gogo !
C’est Ségolène qu’il nous faut !
Egaux
Pas gogo !
C’est Ségolène qu’il nous faut !
Notre République
Est bien sympathique
Mais avec une Présidente
Notre République
Sera plus pratique
Plus concrète et plus présente
REFRAIN
Faisons le ménage
A bas le chômage
L’Assedic, y’en a assez.
Chassons la misère
Soyons solidaires
De tous les délaissés
REFRAIN
Mouillons la chemise
Créons la surprise
Du courage citoyens !
Le monde nous regarde
Soyons l’avant-garde
Qui éclaire le chemin
REFRAIN
On devrait la chanter sur le marché de Lamorlaye !
Hervé a aussi posé une question plus "sérieuse" (mais sa chanson est aussi une chose sérieuse puisqu'il l'a présentée en disant que la campagne se devait d'être gaie) ; sa question tourne aussi sur la question de la gaité ou plutôt du plaisir qu'on devrait trouver dans le travail. Trop de gens, d'après lui, vont au travail sans enthousiasme en partie parce que le travail est de moins en moins créatif ; la réponse de Michel Françaix a éludé cet aspect pour répondre plus classiquement : formation - évolution de carrière et donc de salaire. Il a raison mais je pense qu'Hervé mettait en cause les méthodes de travail ou la disparition des métiers d'artisans : ceux qui créent ou manipulent de beaux objets et des matières nobles. Il a évoqué par exemple un horloger traditionnel...
Dans les petits agacements de la journée :
- pourquoi insister sur le fait que le tueur dans le campus de Virginie était sud-coréen ? Ca change quoi ? Est ce mieux ou pire que s'il avait été un "vrai" américain ?
- pourquoi la grande galerie du Muséum d'histoire naturelle ferme-t-elle à 17h ? et la ménagerie à 18h ? Alors qu'il fait jour jusqu'à 21h... Et que leur site annonce 18h sans autre précisions !
- pourquoi la CAF envoie -t-elle des courriers si embrouillés qu'il faut passer des heures armée d'une calculette pour reconstituer son raisonnement ?
Et dans les réconforts :
En distribuant pour Ségolène, C. a découvert avec bonheur, les petits trésors secrets du vieux Lamorlaye : rue de l'Eglise, rue Jean Biondi, rue du Vieux Château, rue Michel Bléré, ... Que C. en profite bien tant que tout n'est pas offerts aux promoteurs !
Lucienne Jean
Expression de la gauche à (et de) Lamorlaye, tout ce qui concerne l'activité municipale et l'actualité politique locale, nationale ou internationale a sa place dans ce blog. Nos principes : solidarité et concertation Nos objectifs prioritaires : emploi-transports-logement
jeudi 19 avril 2007
lundi 16 avril 2007
Présidentielles : n'oublions pas Lamorlaye !
Je viens de publier un message qu'Hervé m'avait envoyé (pour ce blog) il y a une semaine : petites vacances en famille obligent ! Pas de connection internet et surtout pas vraiment l'esprit à blogger... Désolée de ce décalage !
Pour les présidentielles, nous sommes quelques uns à avoir choisi de soutenir Ségolène Royal donc à distribuer des tracts : le PS est bien bavard ; il nous en a donné 3 coup sur coup !
Le CACGL dans ces moments électoraux se met un peu en sommeil pour laisser chacun faire selon ses choix.
Je n'ai pas eu de tracts ou de messages des autres candidats de gauche sauf directement par des militants extérieurs au CACGL. Messages que je transmets scrupuleusement bien sûr... Faut il en conclure qu'il n'y a pas d'autres positionnements au sein du CACGL ? Je ne le crois pas ; je pense - pour les connaître un peu- que les adhérents et amis du CACGL forment un bel arc en ciel avec toutes les couleurs de la gauche : de l'anti-libérale à la socio-libérale avec une conscience écologiste assez bien répartie... Mais peut-être pas toujours l'envie de marcher (en ce moment c'est bien de ça qu'il s'agit) pour un candidat...
Coté local, j'entends dire que la municipalité a tranché dans le vif : juste avant de passer la main elle aurait décidé de démolir l'annexe du château et la vieille maison qui fait l'angle de la rue du Vieux château et de la rue de l'Église.
L'annexe du château c'est cette grande bâtisse couverte de lierre à droite du château près de la rue Michel Bléré. Il parait qu'elle a une voûte remarquable en forme de coque de bateau mais en briques : nous n'avons jamais eu le bonheur de voir par nous-mêmes...
La vieille maison qui fait l'angle de la rue du Vieux château et de la rue de l'Église date du 17ème siècle ; elle est sur l'ancien chemin de Paris à Amiens. Sans doute un relais de poste... Mais ça n'intéresse personne !
La maison qui fait l'angle de la rue du Général Leclerc et la place du Calvaire est jugée impossible à réparer par les services techniques : veut on aussi la démolir ?
La restructuration du centre ville sur laquelle nous avions un premier jugement positif ne doit pas servir de paravent pour faire disparaître tout ce qui témoigne encore du passé de Lamorlaye. Si c'était le cas nous nous y opposerons de toutes nos forces - c'est à dire de toutes les forces que vous voudrez bien nous prêter ! Car ceci concerne chacun des habitants de Lamorlaye !
Prendre des décisions aussi lourdes pour la ville à quelques mois des élections municipales : ce n'est pas être très démocrate ! Mais le faire sans débat clair : ce serait tout à fait indigne !
Lucienne Jean
Pour les présidentielles, nous sommes quelques uns à avoir choisi de soutenir Ségolène Royal donc à distribuer des tracts : le PS est bien bavard ; il nous en a donné 3 coup sur coup !
Le CACGL dans ces moments électoraux se met un peu en sommeil pour laisser chacun faire selon ses choix.
Je n'ai pas eu de tracts ou de messages des autres candidats de gauche sauf directement par des militants extérieurs au CACGL. Messages que je transmets scrupuleusement bien sûr... Faut il en conclure qu'il n'y a pas d'autres positionnements au sein du CACGL ? Je ne le crois pas ; je pense - pour les connaître un peu- que les adhérents et amis du CACGL forment un bel arc en ciel avec toutes les couleurs de la gauche : de l'anti-libérale à la socio-libérale avec une conscience écologiste assez bien répartie... Mais peut-être pas toujours l'envie de marcher (en ce moment c'est bien de ça qu'il s'agit) pour un candidat...
Coté local, j'entends dire que la municipalité a tranché dans le vif : juste avant de passer la main elle aurait décidé de démolir l'annexe du château et la vieille maison qui fait l'angle de la rue du Vieux château et de la rue de l'Église.
L'annexe du château c'est cette grande bâtisse couverte de lierre à droite du château près de la rue Michel Bléré. Il parait qu'elle a une voûte remarquable en forme de coque de bateau mais en briques : nous n'avons jamais eu le bonheur de voir par nous-mêmes...
La vieille maison qui fait l'angle de la rue du Vieux château et de la rue de l'Église date du 17ème siècle ; elle est sur l'ancien chemin de Paris à Amiens. Sans doute un relais de poste... Mais ça n'intéresse personne !
La maison qui fait l'angle de la rue du Général Leclerc et la place du Calvaire est jugée impossible à réparer par les services techniques : veut on aussi la démolir ?
La restructuration du centre ville sur laquelle nous avions un premier jugement positif ne doit pas servir de paravent pour faire disparaître tout ce qui témoigne encore du passé de Lamorlaye. Si c'était le cas nous nous y opposerons de toutes nos forces - c'est à dire de toutes les forces que vous voudrez bien nous prêter ! Car ceci concerne chacun des habitants de Lamorlaye !
Prendre des décisions aussi lourdes pour la ville à quelques mois des élections municipales : ce n'est pas être très démocrate ! Mais le faire sans débat clair : ce serait tout à fait indigne !
Lucienne Jean
Les élections présidentielles approchent...
Il semble pourtant qu'un certain nombre de français hésitent toujours.Les candidats, même les moins certains, nous paraissent proches dans leur discours, la façon de le dire, un grande partie de ce qu'il contient, leur présentation empathique devant les foules, à la TV, à la radio, leur politesse, leur certitude de tout résoudre, jusqu'à leur sourire. Et, l'électeur hésite comme le sage devant le tombeau : mourir pour des idées d'accord, mais de mort lente disait Brassens. Et tout est là, tout est dit : c'est cela la démocratie. Nous sommes entre gens polis, qui s'expriment le plus souvent calmement, raisonnablement, qui disent ce que nous voulons entendre, ce que nous attendons. Ce sont tous et toutes des séducteurs et des séductrices. Comme des serpents au paradis ils nous tentent pour leur pomme. Laquelle allons nous croquer ?
Alors que faire, où est la vérité ? Nous souhaitons toutes et tous, enfin les gens raisonnables : du travail, donc des revenus suffisants pour nous loger, pour faire tourner la maisonnée : scolarité, transport, confort, sécurité pour les nôtres et ceux qui nous sont chers, et pourquoi pas pour tous les autres, liberté dans le respect mutuel, égalité des droits et des devoirs, fraternité solidaire. Un monde meilleur quoi? N'est-ce pas ce que souhaitaient les prêcheurs des croisades, les soldats de l'An 1, les conquérants des terres lointaines ? L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Alors que faire ? : Avant tout se souvenir. Car le passé est garant du futur. Qui a fait quoi dans le passé ? Qui a réagi comment ? Quel en a été le résultat ? Remember , souviens-toi ! Je laisserai, ici, chacun avec sa mémoire, je ne me permettrai pas de rappeler quoique ce soit, il faut être respectueux. A chacun son parcours, à chacun sa responsabilité, nous sommes égaux en droit - j'ai le droit de voter en tant que citoyen français, et en devoir- j'en assume le devoir, je me présente aux urnes le jour annoncé. Et après...?
Après..., avant tout se souvenir et décider en conscience dans le retrait – O ! Combien symbolique, de l'isoloir ! Décider avec l'expérience et les exemples du passé, de ce que l'on peut faire pour l'Avenir des nôtres, de notre pays et de tous ceux qui ont espoir en lui. Mais attention, qui que vous choisissez, n'oubliez pas que ce sera le représentant suprême de la France en Europe et dans le Monde, un intermédiaire entre vous et les autres, un administrateur, un fonctionnaire, un employé que vous rétribuerez comme un conducteur d'autobus, un facteur, un policier, un enseignant, il fera de son mieux pour que le Pays avance selon ses idées, mais au bout du compte, c'est sur vous que l'on comptera pour travailler, pour participer aux efforts collectifs, pour éduquer vos enfants. Pas de miracle à attendre, ce n'est pas une fée ou un magicien que nous élirons, mais une femme ou un homme de convictions, d'expérience, de talents, mais de chair !
Préparons nous dans tous les cas à nous retrousser les manches, encore heureux qu'il nous reste encore une chemise !
Cordialement votre Hervé Moula
Alors que faire, où est la vérité ? Nous souhaitons toutes et tous, enfin les gens raisonnables : du travail, donc des revenus suffisants pour nous loger, pour faire tourner la maisonnée : scolarité, transport, confort, sécurité pour les nôtres et ceux qui nous sont chers, et pourquoi pas pour tous les autres, liberté dans le respect mutuel, égalité des droits et des devoirs, fraternité solidaire. Un monde meilleur quoi? N'est-ce pas ce que souhaitaient les prêcheurs des croisades, les soldats de l'An 1, les conquérants des terres lointaines ? L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Alors que faire ? : Avant tout se souvenir. Car le passé est garant du futur. Qui a fait quoi dans le passé ? Qui a réagi comment ? Quel en a été le résultat ? Remember , souviens-toi ! Je laisserai, ici, chacun avec sa mémoire, je ne me permettrai pas de rappeler quoique ce soit, il faut être respectueux. A chacun son parcours, à chacun sa responsabilité, nous sommes égaux en droit - j'ai le droit de voter en tant que citoyen français, et en devoir- j'en assume le devoir, je me présente aux urnes le jour annoncé. Et après...?
Après..., avant tout se souvenir et décider en conscience dans le retrait – O ! Combien symbolique, de l'isoloir ! Décider avec l'expérience et les exemples du passé, de ce que l'on peut faire pour l'Avenir des nôtres, de notre pays et de tous ceux qui ont espoir en lui. Mais attention, qui que vous choisissez, n'oubliez pas que ce sera le représentant suprême de la France en Europe et dans le Monde, un intermédiaire entre vous et les autres, un administrateur, un fonctionnaire, un employé que vous rétribuerez comme un conducteur d'autobus, un facteur, un policier, un enseignant, il fera de son mieux pour que le Pays avance selon ses idées, mais au bout du compte, c'est sur vous que l'on comptera pour travailler, pour participer aux efforts collectifs, pour éduquer vos enfants. Pas de miracle à attendre, ce n'est pas une fée ou un magicien que nous élirons, mais une femme ou un homme de convictions, d'expérience, de talents, mais de chair !
Préparons nous dans tous les cas à nous retrousser les manches, encore heureux qu'il nous reste encore une chemise !
Cordialement votre Hervé Moula
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jeudi 22 mars 2007
Conseil municipal : "ils sont trop verts, dit-il..."
Hier conseil municipal : il laisse un sentiment de malaise... Conseil extraordinaire sans questions diverses ; il semble que le maire n'ait même pas lu notre demande d'ajouter un point sur la sécurité routière à l'ordre du jour... Déjà en février il avait répondu à nos questions avec beaucoup de légèreté...
4 dossiers à ce Conseil, tous concernant la restructuration de la ville
Le premier, lancement de la procédure assistance à maîtrise d'ouvrage sur le château avait été retiré en février pour une erreur de titre (maîtrise d'oeuvre au lieu de maîtrise d'ouvrage : ce n'est pas pareil mais notre municipalité est étourdie...) ; il a été voté malgré de nombreuses remarques très pertinentes des oppositions : le comble a été l'attitude de M. Braudeau : il est contre - en particulier parce que ça prend "en otage" (l'expression est de moi mais elle traduit son idée) la prochaine majorité qui devra peut-être en mars 2008 tout reprendre sur d'autres bases- mais il vote POUR, en demandant en échange de faire partie du comité de pilotage !!! Et le maire n'a rien dit !
Le deuxième concerne le périmètre d'étude pour la restructuration du centre ville soumise aux propositions du cabinet Arval : il englobe sans aucune raison des maisons du Lys le long de l'avenue Charles de Gaulle et coupe d'un trait des propriétés au nord ! Ce n'est pas ce qui avait été décidé en réunion le 7 mars ! Ce dossier est reporté au prochain conseil... Ca devient une habitude !
Enfin deux possibilités de préemption proposées par la commission d'urbanisme : elles doivent permettre l'aménagement de carrefours, l'un RN16-rue général Leclerc, l'autre rue du comte Komar - rue des Vignes...
La première pour un prix très en dessous du marché (et des domaines) : il sera rejeté par la majorité ; défendu seulement par M. Lesage, adjoint à l'urbanisme, et une partie de la commission ! Pourtant même si le carrefour en question n'est pas modifié tout de suite le prix proposé est inespéré ! Mais nous avons fait la fine bouche. Tel le héron de la fable, le maire veut attendre une préemption plus utile… Peut-être la scierie ? Mais l'un n'interdit pas l'autre !
La seconde sera votée mais comme le prix proposé (celui des domaines) est très en dessous du prix de vente, le vendeur va sans doute renoncer à son projet !
Et encore et toujours, des discussions autour du manque de concertation avec la population !
Encore et toujours des réponses un peu « à coté » des questions posées !
Voici le commentaire qu’Hervé Moula m’a envoyé au sortir du Conseil : « le maire est apparu isolé, un dossier a été remis au, prochain CM, un autre dossier présenté n'a pas été voté par la majorité ! Attitude bizarre : celle de M. Braudeau qui avoue venir au café-citoyen (organisé par la gauche évidement) et vote pour le maire tout en étant contre ! Serait-il centriste? »
Que dire ! La façon de « travailler » de la majorité municipale devient détestable !
Les électeurs vont-ils désavouer l’équipe sortante en mars 2008 ?
Pour qui d’autre ?
La gauche sera là avec ses propositions : la démocratie participative, les logements sociaux, le soutien aux entreprises, le souci des services publics (transports – poste – ouverture de la mairie - …). Mais…
Lucienne Jean
PS : j'ai ajouté aujourd'hui un autre compteur : le blog n'affichait que les visiteurs connectés ; nous allons enfin savoir combien de gens nous lisent ... à défaut d'intervenir !
4 dossiers à ce Conseil, tous concernant la restructuration de la ville
Le premier, lancement de la procédure assistance à maîtrise d'ouvrage sur le château avait été retiré en février pour une erreur de titre (maîtrise d'oeuvre au lieu de maîtrise d'ouvrage : ce n'est pas pareil mais notre municipalité est étourdie...) ; il a été voté malgré de nombreuses remarques très pertinentes des oppositions : le comble a été l'attitude de M. Braudeau : il est contre - en particulier parce que ça prend "en otage" (l'expression est de moi mais elle traduit son idée) la prochaine majorité qui devra peut-être en mars 2008 tout reprendre sur d'autres bases- mais il vote POUR, en demandant en échange de faire partie du comité de pilotage !!! Et le maire n'a rien dit !
Le deuxième concerne le périmètre d'étude pour la restructuration du centre ville soumise aux propositions du cabinet Arval : il englobe sans aucune raison des maisons du Lys le long de l'avenue Charles de Gaulle et coupe d'un trait des propriétés au nord ! Ce n'est pas ce qui avait été décidé en réunion le 7 mars ! Ce dossier est reporté au prochain conseil... Ca devient une habitude !
Enfin deux possibilités de préemption proposées par la commission d'urbanisme : elles doivent permettre l'aménagement de carrefours, l'un RN16-rue général Leclerc, l'autre rue du comte Komar - rue des Vignes...
La première pour un prix très en dessous du marché (et des domaines) : il sera rejeté par la majorité ; défendu seulement par M. Lesage, adjoint à l'urbanisme, et une partie de la commission ! Pourtant même si le carrefour en question n'est pas modifié tout de suite le prix proposé est inespéré ! Mais nous avons fait la fine bouche. Tel le héron de la fable, le maire veut attendre une préemption plus utile… Peut-être la scierie ? Mais l'un n'interdit pas l'autre !
La seconde sera votée mais comme le prix proposé (celui des domaines) est très en dessous du prix de vente, le vendeur va sans doute renoncer à son projet !
Et encore et toujours, des discussions autour du manque de concertation avec la population !
Encore et toujours des réponses un peu « à coté » des questions posées !
Voici le commentaire qu’Hervé Moula m’a envoyé au sortir du Conseil : « le maire est apparu isolé, un dossier a été remis au, prochain CM, un autre dossier présenté n'a pas été voté par la majorité ! Attitude bizarre : celle de M. Braudeau qui avoue venir au café-citoyen (organisé par la gauche évidement) et vote pour le maire tout en étant contre ! Serait-il centriste? »
Que dire ! La façon de « travailler » de la majorité municipale devient détestable !
Les électeurs vont-ils désavouer l’équipe sortante en mars 2008 ?
Pour qui d’autre ?
La gauche sera là avec ses propositions : la démocratie participative, les logements sociaux, le soutien aux entreprises, le souci des services publics (transports – poste – ouverture de la mairie - …). Mais…
Lucienne Jean
PS : j'ai ajouté aujourd'hui un autre compteur : le blog n'affichait que les visiteurs connectés ; nous allons enfin savoir combien de gens nous lisent ... à défaut d'intervenir !
mardi 20 mars 2007
inconsciente éloquence

Un policier, c'est bien ; deux, c'est classique ; mais autant de policiers ensemble ! On n'ose imaginer quelle France a besoin d'autant de gardes du corps !
Je préfère imaginer une France fraternelle, généreuse, forte et tranquille. La France d'après... la droite !
Lucienne Jean
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sarkosy - police
dimanche 18 mars 2007
une noce sous contrôle
Samedi 17 mars : l'exposition que l'Alma organisait avec l'aide de la bibliothèque Condé vient de se terminer. Je sors du château avec une amie. Nous sommes encore dans ces plans et cartes du 16ème au 18ème siècle que nous avons fait découvrir cet après-midi à une bonne quarantaine de visiteurs "invités" par la bibliothèque et l'Alma ! A l'entrée juste devant la grille, des mariés se font photographier. La mariée a une belle robe blanche de mariée à l'occidentale alors que la plupart des femmes de la noce par leurs longues robes amples, leurs bijoux, leurs coiffures, évoquent le moyen-orient.
Voilà qui est un peu surréaliste évidement et qui nous ramène aux débats sur immigration - intégration, voire, pour certains, "identité nationale"...
"Le château s'islamise" s'amuse mon amie ; moi je trouve intéressant le mélange de traditions si opposées et je vois dans le désir d'immortaliser le jour de son mariage aux abords du château de Chantilly un signe d'intégration : celle qui consiste à apprécier la culture du pays dans lequel on vit (et sans doute les moins âgés y sont-ils nés) ; et mieux encore à l'adopter - au sens strict- puisque ce morceau d'histoire de France fera partie de leur album de famille !
Mais voilà qu’arrivent deux policiers municipaux avec des chiens ! D’autres arrivent encore ; ils empêchent la noce de partir d’où un bel embouteillage ! Je m'étonne : comment ont-ils appris que ces gens étaient là ? Quelqu’un a sans doute téléphoné…
Bien sûr je suis incapable de dire s’il manquait à cette noce une autorisation ; je me souviens simplement : il y a 37 ans et sans grande robe blanche, nous avons fait nos photos de mariage au parc Montsouris ; nous n’avions demandé aucune autorisation ! Et nous n’avions attiré ni la police ni ses chiens…
Ici, et c’est bien triste, ce face à face police – noce est choquant : comme un contrôle au faciès…
Paradoxal peut-être : je préfèrerais apprendre demain que de gros trafiquants, camouflés dans un mariage, ont été interceptés par la police municipale de Chantilly.
Malheureusement je n’y crois pas ! Mais je crois bien, que ce que j’ai vu dans la lumière romantique de cette fin d’après-midi, ne sera dans aucun journal : c’est devenu la routine de la France sous la tutelle de M. Sarkozy « notre » ministre de l’intérieur…
Alors j’espère vraiment qu’il ne deviendra pas « notre » président de la République !
Heureusement, jeudi dernier, chez Arlette Chabot, Ségolène Royal a bien répondu sur « l’identité nationale » : elle refuse qu’on utilise des termes comme « immigrés de 1ère, 2ème ou 3ème génération » pour désigner des gens qui sont français tout simplement ! Elle a dit d’ailleurs ce soir là que le vote sur son nom ne sera pas instrumentalisé : un message qui voulait rassurer les électeurs qui ne souhaiteraient pas être embrigadés malgré eux sous une étiquette « socialiste » ; je l’ai compris aussi comme un message (à peine subliminal) adressé aussi au PS : la victoire de Ségolène Royal, si elle advient, ne sera pas celle du PS !
Pour moi elle serait (sera ?) au moins -et c'est beaucoup - l’assurance qu’une certaine façon de voir (ou de refuser de voir) les autres aura fait long feu !
Lucienne Jean
Voilà qui est un peu surréaliste évidement et qui nous ramène aux débats sur immigration - intégration, voire, pour certains, "identité nationale"...
"Le château s'islamise" s'amuse mon amie ; moi je trouve intéressant le mélange de traditions si opposées et je vois dans le désir d'immortaliser le jour de son mariage aux abords du château de Chantilly un signe d'intégration : celle qui consiste à apprécier la culture du pays dans lequel on vit (et sans doute les moins âgés y sont-ils nés) ; et mieux encore à l'adopter - au sens strict- puisque ce morceau d'histoire de France fera partie de leur album de famille !
Mais voilà qu’arrivent deux policiers municipaux avec des chiens ! D’autres arrivent encore ; ils empêchent la noce de partir d’où un bel embouteillage ! Je m'étonne : comment ont-ils appris que ces gens étaient là ? Quelqu’un a sans doute téléphoné…
Bien sûr je suis incapable de dire s’il manquait à cette noce une autorisation ; je me souviens simplement : il y a 37 ans et sans grande robe blanche, nous avons fait nos photos de mariage au parc Montsouris ; nous n’avions demandé aucune autorisation ! Et nous n’avions attiré ni la police ni ses chiens…
Ici, et c’est bien triste, ce face à face police – noce est choquant : comme un contrôle au faciès…
Paradoxal peut-être : je préfèrerais apprendre demain que de gros trafiquants, camouflés dans un mariage, ont été interceptés par la police municipale de Chantilly.
Malheureusement je n’y crois pas ! Mais je crois bien, que ce que j’ai vu dans la lumière romantique de cette fin d’après-midi, ne sera dans aucun journal : c’est devenu la routine de la France sous la tutelle de M. Sarkozy « notre » ministre de l’intérieur…
Alors j’espère vraiment qu’il ne deviendra pas « notre » président de la République !
Heureusement, jeudi dernier, chez Arlette Chabot, Ségolène Royal a bien répondu sur « l’identité nationale » : elle refuse qu’on utilise des termes comme « immigrés de 1ère, 2ème ou 3ème génération » pour désigner des gens qui sont français tout simplement ! Elle a dit d’ailleurs ce soir là que le vote sur son nom ne sera pas instrumentalisé : un message qui voulait rassurer les électeurs qui ne souhaiteraient pas être embrigadés malgré eux sous une étiquette « socialiste » ; je l’ai compris aussi comme un message (à peine subliminal) adressé aussi au PS : la victoire de Ségolène Royal, si elle advient, ne sera pas celle du PS !
Pour moi elle serait (sera ?) au moins -et c'est beaucoup - l’assurance qu’une certaine façon de voir (ou de refuser de voir) les autres aura fait long feu !
Lucienne Jean
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dimanche 11 mars 2007
M. Sarkosy se dévoile !
M. Sarkosy veut trop bien faire ! Il nous offre maintenant un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. Avec ça les électeurs savent à qui ils ont à faire ! Si M. Le Pen ne peut pas se présenter les électeurs du FN pourront voter Sarkosy sans état d'âme ! Leur leader, tout à son objectif de "normalisation" dans l'opinion n'avait pas osé avancer une telle idée !
Qu'il continue comme ça : on pourrait alors imaginer un second tour Ségolène /Bayrou !
Car si un tel discours lui permettra de raffler des voix d'extrème droite, il va en même temps ouvrir les yeux de bien des électeurs qui sont sensibles au punch affiché par M. Sarkosy : en effet, sur le terrain des objectifs de campagne, M. Sarkosy est le digne élève de son ennemi intime Jacques Chirac. Comme lui, il parcourt, à l'approche d'une échéance électorale, son chemin de Damas et découvre une foule de disfonctionnements "insupportables" (malheureusement ce ne sont pas les amis politiques de M. Sakosy qui en souffrent), dysfonctionnements qui lui avaient échappé en tant que ministre des finances ou de l'intérieur !
Mais revenons à ce nouveau ministère : on devait faire des économies sur le train de l'état, mais ne chipotons pas !
Pourquoi faudrait-il lier "l'identité nationale" et l'immigration ?
Et d'abord qu'est ce que cette "identité nationale" ? La résultante de nos lois, de l'éducation reçue dans nos école, de traditions et d'enracinement dans une famille, un terroir. Jusqu'à présent on est français en naissant en France. Faudra-t-il prouver sa compétence à être Français ?
On sait que M. Sarkosy aime bien marteler que pour être "accueilli" en France il faut l'aimer ! Le FN ne dit pas autre chose depuis bien longtemps : le rapprochement est en soi inquiétant.
Aimer la France, voilà qui est bien difficile à prouver ! Et qui n'a rien d'exclusif ! On peut aimer le pays de ses ancêtres et le pays qui a apporté (sans toujours en faire un bon usage localement) les idées des Lumières, de la Révolution, de la République. Et on peut en même temsp être profondément d'une autre culture.
Et on peut "choisir" de vivre dans un autre pays que le sien, souvent pour des raisons économiques, sans ressentir un sentiment fort d'attachement.
Toutes les situatiions sont possibles : leur point commun est qu'il s'agit de la part la plus intime, la plus privée de la vie de chacun ; et tant que telle, ne devrait pas intéresser l'Etat!
Car, bien sûr, aimer n'a aucun rapport avec l'indispensabe respect des lois et de grands principes qui les soustendent ; en particulier l'égalité homme-femme (sur ce point, on a encore beaucoup à faire), le respect de l'intégrité de la personne, la laïcité.
Lucienne Jean
Qu'il continue comme ça : on pourrait alors imaginer un second tour Ségolène /Bayrou !
Car si un tel discours lui permettra de raffler des voix d'extrème droite, il va en même temps ouvrir les yeux de bien des électeurs qui sont sensibles au punch affiché par M. Sarkosy : en effet, sur le terrain des objectifs de campagne, M. Sarkosy est le digne élève de son ennemi intime Jacques Chirac. Comme lui, il parcourt, à l'approche d'une échéance électorale, son chemin de Damas et découvre une foule de disfonctionnements "insupportables" (malheureusement ce ne sont pas les amis politiques de M. Sakosy qui en souffrent), dysfonctionnements qui lui avaient échappé en tant que ministre des finances ou de l'intérieur !
Mais revenons à ce nouveau ministère : on devait faire des économies sur le train de l'état, mais ne chipotons pas !
Pourquoi faudrait-il lier "l'identité nationale" et l'immigration ?
Et d'abord qu'est ce que cette "identité nationale" ? La résultante de nos lois, de l'éducation reçue dans nos école, de traditions et d'enracinement dans une famille, un terroir. Jusqu'à présent on est français en naissant en France. Faudra-t-il prouver sa compétence à être Français ?
On sait que M. Sarkosy aime bien marteler que pour être "accueilli" en France il faut l'aimer ! Le FN ne dit pas autre chose depuis bien longtemps : le rapprochement est en soi inquiétant.
Aimer la France, voilà qui est bien difficile à prouver ! Et qui n'a rien d'exclusif ! On peut aimer le pays de ses ancêtres et le pays qui a apporté (sans toujours en faire un bon usage localement) les idées des Lumières, de la Révolution, de la République. Et on peut en même temsp être profondément d'une autre culture.
Et on peut "choisir" de vivre dans un autre pays que le sien, souvent pour des raisons économiques, sans ressentir un sentiment fort d'attachement.
Toutes les situatiions sont possibles : leur point commun est qu'il s'agit de la part la plus intime, la plus privée de la vie de chacun ; et tant que telle, ne devrait pas intéresser l'Etat!
Car, bien sûr, aimer n'a aucun rapport avec l'indispensabe respect des lois et de grands principes qui les soustendent ; en particulier l'égalité homme-femme (sur ce point, on a encore beaucoup à faire), le respect de l'intégrité de la personne, la laïcité.
Lucienne Jean
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