Première réunion du conseil d’administration du CCAS : Conseil Communal d’Action Sociale : ou plutôt première participation des listes minoritaires à cette instance ! Participation réduite à celle de notre liste puisque les deux autres représentants minoritaires n’étaient pas là. En 2001, nous avions demandé à y participer : refusé ; nous avions ensuite proposé Hervé Moula (qui n’était pas encore conseiller et qui est médecin) comme personnalité extérieure au Conseil : refusé !
Nous l’avons demandé en 2008 au nouveau maire : il a considéré que la demande était recevable ; et il a proposé d’augmenter le nombre des membres du conseil d’administration pour pouvoir conserver la proportionnalité entre les listes : car il y a parité obligatoire entre le nombre des conseillers délégués et le nombre des représentants d’associations ou de personnalités qualifiées ; et il y a 3 listes minoritaires ! Nous sommes donc 8 élus dont 1 représentant pour chaque liste minoritaire.
C’est un progrès incontestable et l’occasion de travailler au plus près des difficultés des gens ! J’avais des questions à poser au nom de personnes qui m’ont contactée ; questions non prévues à l’ordre du jour ; mais le maire a proposé qu’on les aborde à la fin de l’ordre du jour ce qui fut fait : les réponses apportées ne sont pas toutes celles que je proposais mais la discussion a été ouverte ; sur la réalité des problèmes posés il y a consensus ; et le maire veut travailler dans au moins 2 axes : disposer d’une analyse des besoins et offrir plus d’écoute ( la permanence d’assistance sociale existant aujourd’hui est celle du Conseil général : elle ne peut pas traiter toutes les demandes avec la rapidité souhaitée) ; ces idées étaient aussi dans notre programme : nous sommes d’autant plus satisfaits de pouvoir y travailler ! Par contre sur les solutions il y a toujours une différence de point de vue sur un point auquel je suis très attachée (avec je crois beaucoup de gens "de gauche") : l’adaptation systématique des tarifs aux revenus ! C’est, me semble-t-il, une façon de résoudre une partie des problèmes des gens en toute justice ! C’est pour beaucoup de gens à droite une solution qui n’incite pas à mieux s’organiser avec son budget mais au contraire à mal dépenser l’argent rendu disponible ! Mais il n’y a pas de budget qui tienne jusqu’à la fin du mois quand on touche un RMI et qu’on doit en consacrer la moitié à son loyer ! Ne pas en tenir compte c’est plonger les gens volontairement dans des difficultés chroniques : puisque le droit au logement est maintenant reconnu par la loi on pourrait convenir que selon des tranches à définir un loyer ne doit pas dépasser le tiers ou la moitié des revenus : ce n’est pas la même chose de payer 400€ de loyer quand on a 800€ par mois pour vivre ou quand on en a 1200€ !
C’est ce que savent bien les loueurs du privé qui exigent que le loyer ne représente pas plus du tiers des ressources ; idem pour les banques quand il s’agit d’accorder un prêt ! Cette règle devrait être appliquée en sens inverse quand il s’agit de logements gérés par la commune en adaptant le loyer (APL déduite) aux revenus ! On n’est pas prêt d’y arriver ! Et c’est vraiment pour des raisons idéologiques.
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