Le compte-rendu du café citoyen du 4 avril est en cours de relecture : il sera bientôt sur le blog.
En attendant, que dire de ce café citoyen sinon :
- d'abord, que le débat a été très intéressant et que nous sommes fiers de l'avoir organisé ; avec beaucoup d'informations apportées par les intervenants que nous avions invités : le secrétaire national du PRG responsable "Education", la présidente de la FCPE Oise, un enseignant dans une ZEP de l'Oise (en CP), une enseignante RASED travaillant dans le Val d'Oise ; et beaucoup d'interventions et d'interrogations exprimées par les personnes présentes.
-mais qu'il n'y avait pas beaucoup de participants... Il y a pourtant plus de 900 enfants scolarisés à Lamorlaye ce qui doit bien représenter entre 800 et 900 papas et mamans ! Et on ne peut pas penser que le sujet proposé ne les concernent pas. Est-ce le moment choisi (un samedi après-midi avec en plus le soleil) qui n'est pas favorable ? Notre communication est-elle assez claire ? En tout cas elle a été faite sur Convergences entre le lundi et le vendredi et la réunion a été annoncée dans les journaux.
Ce n'est pas pour la satisfaction d'avoir une salle comble que nous recherchons (encore que...) ; mais nous avons le sentiment de proposer un moment d'échanges ouverts, avec un apport d'informations de qualité sur un sujet qui concerne les familles mais aussi toute la société (car la qualité de la formation reçue par nos enfants fera notre force quand ces enfants seront à leur tour au travail) ; et nous sommes surpris du petit public qui y répond !
Mais nous continuerons car ces café citoyens (celui-ci comme ceux qui ont précédé) sont des moments très agréables et où nous apprenons beaucoup !
Une des choses parmi les plus réconfortantes est certainement la disponibilité et la gentillesse des intervenants à qui nous demandons de nous consacrer une partie de leur samedi ! On sait pourtant que l'emploi du temps d'un militant est bien rempli ! Et qu'ils ont comme nous, comme vous : famille, travail, envie de flâner...
Flâner : c'est ce que j'ai fait aujourd'hui ce qui m'a permis de rencontrer mon neveu ; lequel m'a demandé des nouvelles de la municipalité de Lamorlaye... Pendant 30 secondes j'ai trouvé ça étonnant : certes nous avons une actualité intéressante mais delà à ce qu' un jeune, naviguant entre Aix en Provence et Paris, s'en inquiète... Mais j'ai vite retrouvé l'explication : c'est grâce à lui ( j'avais aussi posé la question à un de mes cousins : oui ! Je fais travailler toute la famille !) que j'ai eu toutes les précisions sur la "saisie du procureur" ; car avant le Conseil municipal de mars, nous voulions bien comprendre ce terme qui semble moins terrible que le "dépot de plainte"... et qu'on avait essayé de nous faire prendre pour un acte sans valeur judiciaire. No comment... Mais nous avons vérifié ! Les deux termes existent pour distinguer le cas d'une personne concernée directement par les conséquences d'un délit et qui "porte plainte devant le procureur" de celui d'une personne qui, par sa position, doit signaler un délit si elle en a connaissance (et ceci même si elle n'est pas elle-même concernée) en "saisissant le procureur".
Après avoir raconté les épisodes les plus marquants de notre dernier Conseil municipal, nous avons parlé de la loi contre le piratage ou plus précisément contre l'abonné dont la ligne téléphonique a servi de support à un piratage. Mon neveu m'a expliqué que cette subtilité empêchait de reprocher à la loi de punir une personne à la place d'une autre (je crois que c'est principe d'individualité de la peine).
C'est subtil certes ! Mais ça reste très choquant.
Met-on le directeur d'une société d'autoroute en prison parce que certains automobilistes conduisent mal sur ses autoroutes ! EDF est-il responsable si mon gâteau brûle parce que je l'ai oublié dans le four ! Et on peut multiplier les exemples ! Celui qui fournit un outil doit donner un mode d'emploi avec ce qu'il convient de faire et de ne pas faire. En général on considère que ses obligations s'arrêtent là. Et que sa responsabilité n'est engagée que sur la conformité de son produit avec la description qu'il en donne.
Il y a un autre aspect du piratage dont on ne parle pas : on ne pirate que ce qui est mis sur internet ; or rien n'arrive seul sur internet ! Ceux qui se plaignent sont ceux qui mettent en ligne ! Ils n'ont qu'à se contenter de mettre leurs disques en vente chez les bons disquaires. Personne ne les oblige à s'étaler sur internet !
Il m'arrive de "downloader" des logiciels : certains sont libres, d'autres payants ; et si on ne paie pas le téléchargement est impossible.
Pourquoi ne fait-on pas la même chose pour la musique ?
Sans doute parce qu'on veut que les gens écoutent puis achètent le disque et qu'on se sert d'internet pour avoir une publicité gratuite ! Ca ne marche pas ! Il n'y a qu'à revenir à la publicité -qui se paye- et au disque qui se vend...
Que c'est simple ! Depuis le temps que nos spécialistes se penchent sur le problème je pense que mon raisonnement pêche quelque part...
Je vous le soumets quand même ! Peut-être suscitera-t-il un commentaire...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire