mercredi 25 juillet 2007

Sans être ministre...

Il paraît que certains de nos ministres renoncent à tenir leur blog faute de temps!
Sans être ministre, ni moi, ni Hervé Moula, il semble que le temps nous manque aussi... Mais comme nous n'avons pas d'ambition aussi haute, nous continuons, par à coup, d'alimenter ce blog très discret.

Ce début, qui se veut ironique n'est pas en accord avec la nouvelle, fort triste, qui me motive aujourd'hui. J'ai appris dimanche le décès de Roger Adsuar ; nous ne savions qu'il était très malade que depuis très peu de temps puisqu'il était encore "sur le pont" pendant la campagne présidentielle : je me souviens d'avoir distribué avec lui un vendredi très tôt devant la gare de Chantilly... Peut-être que lui savait... Le message de Dominique Louis-Dit-Trieau qui annonçait la mort de Roger Adsuar parlait d'un commencement en mars ! C'est vraiment fulgurant et me laisse le regret de ne pas être allée le voir quand j'ai appris son hospitalisation...
Je veux redire ici ce que j'ai exprimé dans le mail envoyé, dès la nouvelle reçue, aux amis et adhérents du CACGL :
Personnellement je connaissais Roger depuis 1986, bien avant les débuts du CACGL...
Il a, en tant que responsable PS local, toujours accompagné et soutenu le CACGL. Toujours présent à nos assemblées générales et nos réunions publiques. Et toujours plein d’encouragements…C'était quelqu'un de bien : des convictions ; de la modestie ; une écoute réelle ; et des analyses politiques que, personnellement, j'ai toujours appréciées quelles soient proches des miennes ou pas. Et surtout un sens de la démocratie et de l'engagement politique : il a "fait" la campagne pour Ségolène Royal (que j'ai du mal à appeler "campagne du PS") alors qu'il était sans doute déjà malade et que -je crois- il avait fait un autre choix pour le referendum interne.
Il m'avait semblé alors, que comme moi, il regrettait les lenteurs de la mécanique PS dans cette campagne...
Aujourd'hui tout cela est bien loin ; et semble bien peu de chose !
Nous vivons sans penser à la mort ; l'oublier est sans doute notre façon la plus efficace de vivre avec ... Nous nous croyons sinon éternel, du moins protégé par tout ce que la médecine sait faire aujourd'hui. Et nous voulons surtout occulter que nos proches, nos amis, nos amours, peuvent, eux aussi, nous fausser compagnie...

Je suis une piètre philosophe et je vous demande pardon pour ces évidences !

On enterre Roger jeudi et je ne serai pas là puisqu'encore en vacances !

Mais je penserai très fort à lui, à sa famille et à tous ses amis : ceux que je connais parce qu'ils sont toute la gauche de notre région et ceux que je ne connais pas...

Lucienne Jean

PS : si je publie seulement aujourd'hui, j’y pense depuis 3 jours ! Mais je suis en vacances : la connexion n'est pas toujours évidente et j'ai eu du mal à me souvenir des coordonnées de notre blog !