lundi 31 décembre 2012

Lucienne JEAN : bonnes fêtes ?

Reçu hier un message de Réseau Education Sans Frontières qui m'a donné envie de réagir ; RESF s'est créé avec des enseignants qui refusaient "la chaise vide" dans leur classe , la chaise du gamin ramené avec ses parents dans "son" pays  ou terré quelque part en France pour échapper aux raffles. Nous pensions à l'époque qu'arrêter un grand-père  attendant ses petits-enfants à la sortie d'une école ou des gens venus manger au Restau du Coeur (c'était peut-être une autre association) étaient les manifestations d'une politique ; et qu'avec un autre gouvernement, un autre président, ces choses là disparaitraient... et je crois qu'elles ont effectivement disparu. Mais la politique qui les sous-tendaient... est encore à l'oeuvre
Depuis la victoire de la gauche aux présidentielles, j'ai reçu beaucoup de messages de RESF; mais j'écris moins pour protester.
Cette fois, peut-être parce que les "fêtes" donnent mauvaise conscience , peut-être parce que ce qui est rapporté est vraiment trop laid, peut-être parce que c'est simplement la goutte de trop... j'ai écrit comme RESF le demande à chaque fois.
Voici la liste des destinataires conseillés par RESF sous une forme qu'on peut copier facilement (j'ai plusieurs fois demandé à RESF de nous faire une liste directement utilisable mais sans succès) :
envoyé à : pierre-rene.lemas@elysee.fr; sylvie.hubac@elysee.fr; alain.zabulon@elysee.fr; pierre.besnard@elysee.fr; aquilino.morelle@elysee.fr; premier-ministre@cab.pm.gouv.fr; jean.daubigny@interieur.gouv.fr; yves.colmou@interieur.gouv.fr; renaud.vedel@interieur.gouv.fr; thomas.andrieu@interieur.gouv.fr; raphael.sodini@interieur.gouv.fr; sec.chefcab@interieur.gouv.fr
Voici mon message et ensuite celui de RESF
Mesdames, Messieurs,
Je m'associe à la protestation de Réseau Education Sans Frontières et je suis vraiment désolée de le faire face à un gouvernement de gauche que j'ai -modestement- contribué à mettre en place... Je suis désolée de constater qu'il y a des choses qui ne changent vraiment pas : hier, maintenant, demain... Pourquoi maintenir une politique que nous avons déjà subie pendant 10 ans sous Nicolas Sarkozy ? Est ce que ces quelques centaines de "cas" -ce sont d'abord des êtres humains- sont vraiment un danger pour la France ?
Merci de laisser leur chance à des gens qui n'en ont pas eu beaucoup : la France s'honorerait à accueillir ceux qui viennent chez nous chercher travail et sécurité !
Peut-on passer de bonnes fêtes en sachant qu'on est, à des titre divers, responsable de ces expulsions ?
Moi non.
Et vous?
Avec mes salutations respectueuses
Lucienne JEAN
conseillère municipale de Gauche à Lamorlaye




Date: Sun, 30 Dec 2012 23:29:48 +0100
From: resf.info@resf.info
To: resf.info@rezo.net; resf-adminsite@rezo.net
Subject: [Resf.info] (sans objet)
Ci-dessous le communiqué Resf faisant le point sur l’actualité inhumaine de ce 30 décembre. Ahmed Sohail a réussi à ne pas monter dans l'avion. Puis, en guise de rappel, l’invitation à exiger le retour de Blendon Gashi. Toutes ces affaires sont liées. Ce qui était odieux sous Sarkozy le reste aujourd’hui. Ce ne sera pas plus accepté.
JOUR DE GLOIRE A L’ELYSEE ?
Retoqués le samedi par le Conseil Constitutionnel, incapable de marquer des points contre les riches et les puissants, le président Hollande et son gouvernement prennent leur revanche le dimanche 30 décembre en se montrant intraitables avec ceux qui possèdent le moins, et surtout le moins de moyens de se défendre, à commencer par les sans papiers.
Premier succès d’envergure : l’expulsion de deux des travailleurs sans papiers en grève de la faim depuis 59 jours à Lille. Ils ont été placés de force dans un avion à destination d’Alger. Félicitations au président, à ses ministres et à leurs conseillers !
Deuxième exploit de la journée : la tentative échouée d’expulsion du père Capverdien d’un enfant des Bouches-du-Rhône. Il a refusé de monter dans l’avion et a été ramené au CRA avec l’avertissement explicite de la PAF : « La prochaine fois tu y as droit… »
Troisième haut fait : avoir conduit à l’avion Ahmed Sohail, 23 ans, Pakistanais arrivé tout seul en France à l’âge de 15 ans, pris en charge par l’ASE jusqu’à 21 ans. Il avait trouvé un employeur mais la préfecture du 93 ayant traîné pour lui donner un titre l’autorisant à travailler, son patron s’est lassé et ne l’a pas embauché. Il s’est retrouvé sans papiers, condamné à travailler au noir. Suite à un contrôle, il a été placé en rétention au CRA de Vincennes. Il y est depuis 40 jours. Il a été présenté à l’avion cet après-midi. Une vingtaine de militants du RESF étaient dans le hall de l’aéroport pour informer les passagers du fait qu’ils risquaient de voyager dans un fourgon cellulaire volant avec un garçon de 23 ans menotté, ligoté et bâillonné dans la cabine. Ahmed a finalement réussi à ne pas monter à bord. Il a été ramené au CRA de Vincennes mais il risque fort d’être à nouveau présenté à l’avion dans les prochains jours, avec des risques de violences cette fois. C’est dire s’il est important de continuer à faire savoir aux responsables, et d’abord à l’Elysée, son indignation et sa honte devant de tels faits et devant le comportement du ministre Valls.
Le vol d’Ahmed pour Karachi était prévu pour aujourd’hui, 30 décembre. Alerté l’avant-veille, le cabinet de M. Valls demandait des éléments sur « les perspectives d’insertion de ce garçon » comme si avoir passé le tiers de sa vie en France, être parfaitement francophone, avoir été pris en charge par l’ASE jusqu’à 21 ans, avoir obtenu son CAP de plombier, travailler (au noir, évidemment) aussi bien comme plombier que comme électricien ou peintre sur des chantiers, être hébergé chez des amis, n’étaient pas des preuves d’insertion ! « Nous avons décidé de ne pas intervenir et de laisser les choses aller à leur terme »assurait hypocritement le cabinet du ministre Manuel Ponce-Pilate, le 30 décembre au matin, répétant en boucle le discours décidément attaché à la fonction de conseiller à l’immigration du ministre de l’Intérieur. « Il y a des lois, il y a une circulaire, Ahmed Sohail n’entre pas dans les critères de la circulaire, il a vocation à être expulsé ». Raisonnement imparable tenu par des générations entières de conseillers des ministres de l’Intérieur Sarkozy, Hortefeux, Besson, Guéant et Valls aujourd’hui. La fonction crée le discours !
Mais raisonnement dangereux quand même. « J’applique la loi, j’exécute les ordres… » Excuses trop souvent entendues à des comportements inacceptables, voire criminels pour certains.
De plus, les lois, les décrets, les circulaires, les procédures qu’applique le ministère de l’Intérieur avec une rigueur « républicaine » qui confine à l’intégrisme sont ceux-là mêmes que le parti socialiste, ses militants, ses élus et aujourd’hui ses ministres ont dénoncés et combattus à nos côtés des années durant ! On voudrait convaincre l’opinion que les politiques tournent leur veste dès lors qu’ils accèdent au pouvoir qu’on ne s’y prendrait pas autrement !
Enfin, si les lois et les circulaires conduisent à des gestes inhumains (et l’expulsion des grévistes de la faim, comme la tentative d’expulsion d’Ahmed en sont !), il faut changer les lois et les critères des circulaires ! Présidence de la République, majorité à l’assemblée, au sénat, dans la quasi-totalité des régions, etc… Que faut-il de plus ? Un peu de courage politique, peut-être ? Celui qui, à l’évidence, fait défaut au président et gouvernement. Mais aussi celui dont ne témoignent pas assez les militants et les élus socialistes qui sont en désaccord avec la politique conduite par Valls et bénie par Hollande, qui nous le disent, mais qui ne veulent pas le dire publiquement, ou pas trop fort, ou pas encore.
Le résultat est là, sous les yeux de tout le monde. Le gouvernement perd le soutien de ceux qui acceptent, voire revendiquent le métissage de la population et récusent l’idée réactionnaire selon laquelle l’immigration ne peut être évoquée que comme un problème sans pour autant gagner le moindre soutien de ceux toujours prêts à entendre les histoires de pain au chocolat de la droite décomplexée. Faut-il vraiment, en s’acharnant à expulser de la sorte, brader ses convictions pour faire des concessions à la fraction de l’électorat qui, en matière de flirt avec la xénophobie, préfèrera toujours l’original à la copie médiocre ?
 
A l'Elysée :
Secrétaire général : pierre-rene.lemas@elysee.fr
Directrice de cabinet : sylvie.hubac@elysee.fr
Directeur de cabinet adjoint : alain.zabulon@elysee.fr
Chef de cabinet : pierre.besnard@elysee.fr
Conseiller politique : aquilino.morelle@elysee.fr
A l'Intérieur :
Conseiller immigration : raphael.sodini@interieur.gouv.fr
NOUS EXIGEONS LE RETOUR DE BLENDON GASHI
Le 18 janvier 2012 au matin, Blendon GASHI, 10 ans, hémiplégique, était expulsé avec ses parents et son frère jumeau Blendi vers le Kosovo.
Ses parents étaient venus en France en avril 2011 pour fuir le racket dont ils étaient l’objet : leur demande d’asile a été rejetée par la France en procédure prioritaire. Or, depuis leur retour forcé au Kosovo, ils sont logés à 15 dans la petite maison de la grand-mère maternelle alors que la grande maison dont ils sont propriétaires dans un autre quartier reste vide, tant ils redoutent les violences dont ils sont menacés.
En France, les enfants scolarisés avaient rapidement appris le français. La santé de Blendon avait été prise en charge. Une intervention chirurgicale destinée à remédier aux conséquences d’un accident vasculaire survenu plusieurs années auparavant avait été programmée pour le mois de mars au CHU de Reims.
Mais le préfet de la Marne avait un quota d’expulsion à atteindre.
Le 18 janvier 2012, les Gashi sont arrêtés à 7 heures du matin. Mis au centre de rétention de Metz, ils sont montés le lendemain dans un avion privé du ministère à destination de Pristina.
C’est ainsi que les choses se passaient sous Sarkozy et Guéant.
Mais, interpellé sur ces faits inacceptables, le gouvernement Ayrault refuse de revenir sur la décision de son prédécesseur et l’entérine : la demande de visa de la mère de Blendi et Blendon pour ses fils et elle-même vient d’être rejetée par les services consulaires sur instruction du cabinet du ministre de l’Intérieur.
Ces faits déshonorent ceux qui les ordonnent, ne peuvent que bouleverser ceux qui les exécutent et font honte à ceux qui les laissent se commettre. Il faut réagir !
Nous exigeons le retour immédiat et sans délai de Blendon et de sa famille en France pour qu’il bénéficie des soins que son état impose.
Pour voir la liste des premiers signataires et signer : http://www.educationsansfrontieres.org/article45489.html?id_rubrique=

lundi 17 décembre 2012

Lucienne Jean : ça se passe à Argenteuil, mais...

La Libre Pensée du Val d'Oise nous alerte sur une décision assez surprenante du Conseil municipal d’Argenteuil qui, le 3 décembre 2012, vient de voter "la mise en place d’un « Conseil des cultes » intégrant les différentes religions présentes sur le territoire de la Commune, la Municipalité et l’État," et "la mise en place d’une « Journée des spiritualités »" . Je surligne en jaune le texte que la Libre Pensée a envoyé.
Le message rappelle ensuite 2 articles de la loi de 1905 qui "assure la liberté de conscience  [...] et garantit le libre exercice des cultes[...]" (article 1) et  "[...] ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. [...]" (article 2).
 
Si  M. Sarkozy a créé un conseil français du culte musulman il n'était pas allé jusqu'à organiser une "journée des spiritualités" !
Il s'est contenté de laisser mourir une manifestation comme "Lire en Fête" qui, elle, permettait de promouvoir toutes formes de réflexions...
 
Vous pouvez lire la déclaration de la Libre Pensée du Val d'Oise en cliquant ici . Et signer la pétition en recopiant le texte qui est à la fin et en l'envoyant par courriel à librepensee95@free.fr.
En cherchant un peu sur internet on apprend que le maire d'Argenteuil est  socialiste... C'est pour le moins perturbant !
A Lamorlaye, notre maire (UMP) se contente d'installer une crèche dans les décors de Noël en face du Foyer culturel... Nous avons demandé qu'on évite cette confusion entre symboles religieux (respectables, respectés, mais à laisser aux organisations religieuses) et décors de Noël compris comme une fête des enfants, de la consommation et de célébration -un peu païenne- de la lumière du jour : car les jours vont à nouveau s'allonger à partir du 21 décembre... et c'est un bonheur pour tous, grands et petits, croyants d'une obédience ou d'une autre, ou non croyants.
Nous n'avons pas été entendus et sans vouloir aller plus loin, nous le regrettons bien sûr et surtout ... nous ne le comprenons pas !
 
Bon Noël à tous !

 

 

 

 
 

vendredi 7 décembre 2012

Lucienne JEAN : ce qui vaut pour l'un vaut aussi pour l'autre

J'ai reçu de la municipalité un message posté aujourd'hui à 10h demandant une réponse avant 13h : malheureusement je n'ai lu ce message qu'à 23h... Dommage que ce message n'ait pas été adressé aussi à Hervé Moula ;  cela aurait été normal puisqu'il a été adressé à Mme Curan-Bidaut ET à M. Lesage ; nous aurions eu plus de chances de réagir plus vite...
Mais pourquoi tant de stress ?
Parce que M. Merlin s'arroge le droit d'écrire sa tribune politique APRES le conseil municipal du 30 novembre ! Il a sans doute beaucoup à dire sur cette séance tumultueuse ! Peut-être veut-il nous assurer, par exemple, de la douceur de ses relations avec M. Daniel ...
Nous comprenons combien cela pourrait être plaisant ! 
Mais nous ne sommes pas d'accord ! Nous aussi, nous aurions aimé commenter à chaud ce triste conseil. Nous le ferons peut-être dans un prochain Convergences : c'est évidemment plus compliqué que de donner sa tribune politique juste 2 jours après le conseil et plus d'une semaine après la date "normale".
En septembre, le conseil était aussi en fin de mois -le 28- et la tribune devait être remise le 24. Nous avons demandé un délai jusqu'au 1er octobre ; délai refusé et notre tribune a été remise avant le Conseil...
Précisons que notre demande s'entendait bien sûr comme applicable à tous.
Si la tribune de M. Merlin parait dans le bulletin de décembre, cela veut dire qu'il serait le seul (avec la majorité) à pouvoir commenter le conseil municipal du 30 novembre seulement quelques jours après !
Il n'y a aucune raison de lui accorder ce "privilège" !



Date: Fri, 7 Dec 2012 10:03:58 +0100
Subject: URGENT - BIM Déc
From: annie.royer.lamorlaye@gmail.com
To: anne.curan-bidaut@orange.fr; michel-lesage@laposte.net; luciennejean@hotmail.com
CC: didier.garnier.lamorlaye@gmail.com; d.merl@wanadoo.fr

Bonjour,
 
Aujourd'hui, nous blouclons le BIM.
Nous avons un problème : les tribunes de Mme Curan Bidaut et Mme Jean sont arrivées dans les temps (le dernier lundi du mois).
Or celle de M. Merlin est arrivée le 3 Déc, et donc elle relate des incidents qui ont eu lieu durant le conseil municipal du 30 Nov.
Ceci nous parait gênant, car pas égalitaire.
En conséquence je vous demande votre avis : doit-on refuser (selon la règle) ou acceptez-vous qu'exceptionnellement nous publions ?
Dans ce cas il me faut un avis égal des deux parties.
 
Une réponse très urgente est attendue SVP. (avant 13h).
 
Avec mes remerciements et sincères salutations
Annie Royer Garnier

samedi 17 novembre 2012

Lucienne JEAN : en lisant le bulletin municipal...

Long silence sur notre blog ! 
Au point que les documents annoncés dans notre tribune politique dans le bulletin municipal de novembre ne sont pas en ligne alors que la distribution du bulletin est (elle) presque terminée !
Voici donc nos remarques sur le PADD telles qu'elles ont été présentées en conseil municipal le 10 octobre dernier.

Comme d'habitude, le bulletin municipal est sorti avec des tribunes politiques très... contrastées.
 
D'abord ce sont nos propositions pour améliorer le PADD qui n'ont pas l'heur de plaire à nos voisins de tribune...

Oui nous pensons que Lamorlaye a besoin de nouvelles activités  et dans toutes sortes de domaines : le commerces, les services et le cheval doivent -nous sommes tout à fait d'accord- trouver les conditions de leur développement ; mais le snouvelles activités ne dooivent pas seulement s'installer là où il y en a déjà !
Et il y a bien des activités libérales, de service ou autres, qui pourraient être installées dans le Lys ; nous le répétons aujourd'hui : il y a là un potentiel de développement qui doit être libéré !
Avec bien sûr les garde-fous évidents : il faut que cela n'entraîne ni déboisements ni constructions au-delà de ce qui est normalement autorisé.
Et les avantages sont nombreux :
1) Cela permettrait à des gens de travailler chez eux en réduisant leurs déplacements : et les déplacements individuels ne coûtent pas qu'aux individus qui pour se déplacer utilisent leurs voitures ou les transports publics ; ils coûtent chers à la collectivité en parkings et en bus (quand il y en a) ; et ils coûtent très cher à notre pauvre planète en augmentant encore la pollution.
2) Cela permettrait à certains de pouvoir garder ou acquérir une maison qui serait trop grande ou trop coûteuse  si elle ne servait que d'habitation.
3) Cela permettrait à nos concitoyens de disposer de toute une palette de professionnels à portée de la main  (encore des économies de déplacements). Qui peut prétendre qu'un médecin*, un avocat*, un relieur*, un traducteur*, un concepteur de logiciels* soient des nuisances ! Et il y a certainement beaucoup d'autres activités envisageables !

Ensuite c'est notre soutien au projet (assez mal en point) d'acheter le terrain qui forme la pointe entre la 14ème avenue et l'avenue Charles de Gaulle qui est critiqué !
Ce terrain est situé tout près du centre-ville dans un secteur à la fois commerçant et... de "grande circulation".
Ce carrefour du Marronnier voit passer beaucoup de voitures  ! Mais elles ont bien du mal à s'arrêter pour profiter des commerces qui y sont installés. La gestion du stationnement ou même simplement de la circulation est loin d'être bonne.
Acheter ce terrain permettrait :
- d'aménager ce carrefour pour le rendre plus fluide et moins dangereux ; en particulier le croisement avenue Charles de Gaulle- rue Jean Biondi  qui est presque dans le rond-point pourrait certainement être plus pratique.
- d'augmenter le nombre de places de stationnement qui profiteraient à l'ensemble du centre-ville
- de créer des équipements d'utilité publique ; l'idée en cours serait d'y regrouper la poste, la police et d'y construire une résidence pour personnes âgées ; pourquoi pas ? Nous demandons qu'on pense à la mixité sociale (une part de logement social dans cette résidence) et générationnelle (quelques appartements réservés aux jeunes couples ou aux jeunes célibataires).
Est-ce scandaleux de prélever un part minime du lotissement du Lys pour un objectif qui est utile à la ville dans son ensemble ? Pour notre part, nous pensons que c'est une bonne chose !
Quand le lotissement a été créé on n'imaginait sans doute pas le développement à venir de Lamorlaye. Moins de 1000 habitants en 1925, presque 10000 aujourd'hui : cela vaut bien quelques hectares de plus pour la ville !
Déjà en 1866, le prince de Condé propriétaire de ce qui deviendra le lotissement du Lys a vendu une parcelle qui a permis de créer une vraie place puis un rond-point. Les princes de Condé n'ont pourtant pas la réputation de ne pas aimer "leurs" domaines et "leurs" forêts !

Enfin nous sommes perturbés de lire, toujours sous la même plume, des expressions comme : "nous venons d'échapper pour le moment.. à l'urbanisation de NOTRE domaine" ; est-ce un Conseiller municipal ou un propriétaire du Lys qui parle ainsi ?

Et cela devient une habitude : quelques lignes en rouge pour dire que le maire se désolidarise de ce qui est dit...  Une attitude mi-chèvre mi-chou qui ne permet pas d'y voir clair.

Revenons sur le PADD : le maire a dit qu'il y intégrait certaines de nos remarques ; pas sur l'activité dans le Lys mais sur le logement social et la protection du patrimoine. Nous verrons cela quand nous aurons en main la prochaine version.
A propos de logement social, la politique de l'OPAC de vendre des logements sociaux de Lamorlaye  à la découpe sans en construire d'autres à Lamorlaye n'est pas correcte et nous ne devons pas l'accepter.
C'est une politique certainement très logique d'un point de vue financier : éviter de payer de gros travaux de mise aux normes de bâtiments anciens, récupérer du capital et -c'est la mission de l'office- construire d'autres logements sociaux... Il y a d'ailleurs beaucoup de logements construits : au niveau macroscopique l'équilibre est maintenu et même nous progressons. Sauf que les logements qui sont perdus pour LAMORLAYE servent à en reconstruire AILLEURS ! 
Nous attendons de l'OPAC un raisonnement qui soit SOCIAL et avec une vue LOCALE avant d'être FINANCIER...
Et la municipalité doit faire des propositions concrètes pour que l'OPAC puisse construire du neuf, beau et écologique logement social à Lamorlaye ; au moins pour maintenir l'état actuel : un état qui n'est déjà pas brillant ! Il y a quelque années nous avions 12% de logement sociaux ; aujourd'hui (ventes de l'existant / constructions nombreuses mais pas du tout "sociales") nous sommes à 8% en dépit des constructions réalisées au Haras du Coq ! 
Il y a des projets qui peinent un peu à se concrétiser. Mais nous ne pourrons pas progresser si on perd aujourd'hui ce qui sera peut-être construit demain.
Pénélope attendait Ulysse et cherchait à gagner du temps ; à Lamorlaye, ce sont nos concitoyens, jeunes en début de carrière, retraités aux revenus réduits, employés aux petits salaires, qui attendent un logement et le temps presse !

* ceci est un masculin "générique" et concerne autant les hommes que les femmes.

jeudi 13 septembre 2012

Lucienne JEAN : pot-pourri de l'été et le SAAD, premier problème de rentrée

C'est aussi la rentrée pour la municipalité !
Cet été, notre blog a été muet : nous avons pourtant reçu quelques messages qui aurait mérité d'être relayés...
Je le fais aujourd'hui car malheureusement les problèmes évoqués par nos interlocuteurs ne sont pas encore réglés...
- A propos de PSA et surtout de la décision de fermer l'usine d'Aulnay  lire ce message sarcastique mais semble-t-il bien documenté !

- A propos de la lutte de l'hôpital de Creil : toujours d'actualité ; voici l'appel à manifester : la date est un peu  dépassée mais vous pouvez décider de soutenir le Comité de défense en envoyant votre contribution à  Paul Cesbron.

- Le Conseil d'administration de LUTECE (association de défense des usagers du train qui travaille entre autres sur les problèmes des trains Chantilly/Paris et Orry-Coye/Paris) se réunira le vendredi 21 septembre à 18h30 à la Locomotive de Creil (salle communale, rue Louis Lebrun près de la gare à Creil). A l'ordre du jour : 
Ordre du jour: Point sur ponctualité, surcharge des trains et autres dysfonctionnements  ...et actions à mener - Préparation des concertations à venir avec la région ( nouvelle convention en particulier) - Vie de l'association.
Vous pouvez informer LUTECE sur les problèmes (ou  les améliorations ? ) constatés depuis la rentrée...

Les cercles de silence de Palaiseau et d'Antony ont une très belle idée : ils organisent un
Cercle des cercles de silence,
le samedi 29 septembre 2012
de 15 à 16 heures,
Place des Terrasses de l'Agora
91000 Evry
L'idée est de réunir les cercles de la région parisienne (mais tous les cercles sont évidemment les bienvenus), afin de créer une vaste manifestation qui ferait connaître à un plus large public, l'existence de chacun des cercles locaux et mettrait l'accent sur la persistance des difficultés dénoncées par les cercles de silence.

Ce serait aussi l'occasion d'échanger les expériences de chacun.
Ce cercle des cercles aura lieu lors du week-end de rencontres des Observatoires de rétention, organisé, dans les locaux de la Cimade à Massy, les samedi et dimanche 29 et 30 septembre 2012.
Si vous êtes disponible ou simplement intéressé vous pouvez prendre contact avec le cercle d'Anthony  ou celui de Creil
Et pensez au cercle de silence de Creil qui se réunit le 4ème jeudi de chaque mois (donc le 27 septembre) devant la gare de Creil de 18h à 19h : on peut arriver et repartir dans cet intervalle selon le temps dont on dispose !


- Un colloque sur le thème de la médiation sociale et culturelle se tiendra à Creil le mardi 16 octobre : en ces temps difficiles, aider les gens à connaître leurs droits que ce soit sur le plan des aides diverses (logement, emploi) ou à s'approprier les apports de la société (santé, école, culture) est plus que nécessaire ! L'association Interm'Aide travaille sur Creil mais partout il faut essayer de répondre aux difficultés de nos concitoyens. C'est vrai aussi à Lamorlaye ! Les intervenants  seront des professionnels de la médiation et chercheurs. Pour plus d'informations ou pour vous inscrire contactez Dominique Madelin 

Si on revient à Lamorlaye (mais tout ce qui vient d'être évoqué nous concerne tous !) il faut parler du SAAD (Service d'aide à domicile) : les projets de réorganisation ou plutôt de désorganisation annoncés en avril par l'ADCSRO ( Association Départementale de Centres Sociaux de l'Oise qui est le "patron" du SAAD) ont miné un service qui fonctionnait à la satisfaction des usagers. A l'annonce en avril de ce projet (ubuesque ? technocratique ? ou les 2 à la fois ?) les personnels avaient fait grève et obtenu un maigre délai :  les personnels assurant l'organisation du SAAD ne seraient ramenés à Villers sur There près de Beauvais  (au siège de l'ADCSRO) qu'en octobre ! Mais entre temps le stress a fait son effet et c'est le siège qui a dû - en l'absence des personnels malades- gérer à distance ! Avec un bilan peu convaincant qui accentue le découragement des personnels -administratifs et intervenants- et inquiète les usagers : des heures de ménage prévues ne sont pas assurées en totalité ; des toilettes n'ont pas été faites ; des aides pour les repas ont aussi été oubliées... Des anomalies qui peuvent avoir des conséquences graves quand les personnes aidées sont dans l'incapacité de se déplacer seules ou d'appeler un proche ! 
Le Conseil général est informé de ce problème ; le maire aussi : il faudrait convaincre l'ADCSRO de revenir à une vision plus humaine et plus sociale de ses objectifs ou donner au SAAD (c'est à dire aux personnes administratifs ou intervenants qui y travaillent) une tutelle différente ! Plus "locale" peut-être... 
Pour revenir sur l'historique de ces difficultés vois sur notre blog les messages postés en avril dernier.

Les dossiers importants pour la ville (château, PLU, projets de logements, assainissement,...) avanceront-ils cette année ? Sauf pour le château (le projet s'est précisé et deux architectes y travaillent) nous ne sommes pas  encore entrés dans le vif du sujet !

mardi 3 juillet 2012

Lucienne Jean : toujours à propos des sans-papiers...

Petite suite au message précédent : une déclaration de la CGT du 28 juin qui affirme la nécessité de régulariser les travailleurs sans papiers ; non seulement par "humanité" mais dans l'intérêt de tout les travailleurs et pour le plus grand profits de nos comptes sociaux. La CGT demande des négociations et réclame un changement "qualitatif" de politique !

Lucienne Jean : mais que dirait Ferré ?


Oui ! Que dirait-il, lui qui gueulait si bien "Poètes ! Vos papiers" : peut-être "Mamans ! Vos papiers !" ? Ou " Papas ! Vos papiers" ? Ou "Gamins ! Vos papiers ! " ? ...
Car les expulsions de sans papiers continuent... Il n'y a pas, sur ce point, un avant et un après 6 mai...
Le site de Réseau Education Sans Frontières (RESF) déborde d'appels en urgence ; et les messages arrivent toujours nombreux pour nous demander de protester contre des décisions d'OQTF (Obligation à Quitter le Territoire Français) ! 
Je n'écris pas toujours pour relayer la protestation, l'indignation et même la colère dont je suis pourtant solidaire. Mais je le fais parfois : à tous les destinataires indiqués par RESF ou à quelques uns...
Ma toute dernière "protestation", envoyée aujourd'hui, était destinée au seul premier ministre puisque maintenant c'est lui qui gouverne ! Mon message va, j'en suis sûre, s'ajouter à une avalanche de courriels de la même eau... 
Le voici et je mets à la suite le message déclencheur de RESF.
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Monsieur le Premier Ministre (ou sans doute quelqu'un chargé de lire à votre place ce message),
Pendant des années j'ai reçu des appels au secours d'associations mobilisées (comme RESF) pour la défense des sans-papiers. J'ai souvent suivi leurs conseils et envoyé des mails aux différents secrétaires, préfets, ministres, qui décidaient de l'expulsion de gens dits "sans papiers".
Et je pensais vraiment qu'il s'agissait d'une politique de la Droite consistant à donner des gages à une partie de l'électorat : un électorat facilement xénophobe et qui voit dans "l'étranger" la cause de l'insécurité, du chômage, et peut-être même du réchauffement climatique...
Et je croyais vraiment que la vraie solution était ailleurs ; qu'avec la Gauche au pouvoir , une certaine idée de l'Homme, l'humanisme, le sens de la fraternité entre tous les hommes, allaient enfin devenir le fil conducteur de la politique...
Mais en recevant depuis le 6 mai, tant d'appels au secours pour des gens menacés "par nous" d'expulsion je suis vraiment mal à l'aise : ce n'est pas pour ça que nous avons donné le pouvoir à la Gauche !
Je sais bien que les lois votées par la droite doivent être modifiées et que cela prend du temps...
Mais on peut tout de même décider d'attendre la nouvelle loi pour agir ensuite sur des bases qui auront été votées par les députés que nous avons élus ! Aujourd'hui le gouvernement de François Hollande donne l'impression de "profiter" tant qu'il le peut des lois du gouvernement de Nicolas Sarkozy : ce n'est pas intellectuellement honnête vis à vis des électeurs qui vous ont donné le pouvoir.
Et les sans-papiers sont encore plus désemparés de se retrouver la cible d'un gouvernement dont ils attendaient beaucoup !
Je vous écris pour la famille BAGUEIV de Brest, pour la famille FOFANA de Metz, pour NAIMA de Chalons...
Je vous écris aussi, en retard ou en avance, pour tous les autres qui sont arrivés en France sans papiers mais avec tant de raisons de fuir leur pays et tant d'espoir en nous !
Avec mes salutations très respectueuses et toujours l'envie que vous arriviez à nous rendre tous fiers de la Gauche au pouvoir !
Lucienne JEAN - conseillère municipale de Lamorlaye (une ville où représenter la Gauche relève de l'apostolat)
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Message de RESF du 2 juillet
Trois histoires, trois drames engendrés par des lois et des pratiques insupportables qui doivent changer, et vite. Et qui, si elles ne peuvent pas être modifiées en quelques jours, doivent, dès maintenant, cesser de s’appliquer. Un moratoire sur les expulsions s’impose, immédiatement. L’odieux n’est pas plus acceptable sous Hollande qu’il ne l’était sous Sarkozy. Le changement, c’est maintenant ! Pour le faire savoir :
SOUS HOLLANDE AUSSI, ON CACHE DES ENFANTS !
Fin de semaine dernière, coup de téléphone de Brest : on nous informe que des parents d’élèves d’une école de la ville aidés par les membres de l’association Casss-Papiers cachent une famille Tchétchène qui a été informée de sa prochaine expulsion vers la Pologne, étape vers un retour en Tchétchénie. Or la famille Bagueiv y est très menacée
. Le père et une sœur de M. Bagueiv ont été assassinés en mai 1997, deux de ses frères ont disparu. Lui-même a été kidnappé par la police qui a exigé qu’il donne des informations sous peine de mort.
La dépêche de l’APF ci-dessous dit la suite.
BREST, 19 juin 2012 (AFP) - Une famille russe d'origine tchétchène, avec trois enfants, est cachée depuis samedi dans le Finistère par un réseau de bénévoles, pour échapper à la rétention administrative et à l'expulsion.
Au début du week-end, les membres de Casss-papiers (collectif action, soutien et de solidarité avec les sans-papiers) une association brestoise créée en 2001 qui s'oppose à l'expulsion d'immigrés, ont appris par leur réseau que la famille Bagueiv et ses trois enfants devaient être interpellés.
Depuis, l'association et les parents d'élèves du groupe scolaire des enfants tiennent tête à la décision administrative qui devait placer lundi la famille russe et les enfants dans au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot en Seine-et-Marne.
"Nous sommes en infraction, mais c'est dans un but humanitaire. On ne peut pas laisser faire ça", affirme la présidente de l'association des parents d'élèves de l'école Anne Bussière, décidée à venir en aide aux ressortissants russes.
"S'ils sont repris, ils seront envoyés en Pologne (pays par lequel la famille est arrivée en France en janvier 2012). De là, ils seront expulsés vers la Tchétchénie", s'inquiète le porte-parole de Casss-papiers Olivier Cuzon. Avant d'évoquer les risques encourus par le père de famille pour son engagement politique dans son pays d'origine.
Depuis le week-end dernier, des bénévoles de Casss-Papiers et des parents d'élèves mobilisés pour cette cause, hébergent discrètement, le père d'un côté, la mère de famille Diana et ses trois enfants d'un autre, dans des lieux tenus secrets.
Marie, une mère de quatre enfants, a reçu Diana dans son petit appartement à deux pas du centre de Brest, en attendant qu'une stratégie se mette en place. Le père qui a trouvé refuge ailleurs n'a pas donné signe de vie depuis samedi. Discrétion oblige.
Dimanche, un volontaire a mis un confortable appartement à Brest à disposition de la mère et de ses trois enfants. Bien mieux que l'EtapHôtel de Plougastel à quelques kilomètres de Brest, où la famille était logée par les services de l'Etat.
Mardi, Marie a lavé le linge sale et l'a repassé. Un autre volontaire du réseau est venu récupérer les vêtements. Diana et ses trois enfants doivent être relogés avant la fin de la semaine dans un autre lieu, en toute discrétion.
"Pour moi, c'est normal, on n'a pas le droit de traiter les gens comme ça. Ca me rappelle les heures noires de notre histoire", s'indigne Marie, qui vient d'une famille de résistants.
Dimanche soir, une centaine de personnes ont manifesté pour soutenir la famille devant l'école des enfants.
Ainsi, on en est là, sept semaines après l’élection de François Hollande : des parents d’élèves, des enseignants, des gens comme tout le monde, dont un bon nombre sans doute ont voté pour le président « normal » cachent une famille pour la faire échapper à la police de Monsieur Valls ! Sous Sarkozy, le fait n’était pas si rare. En 2006, à Brest déjà, Patimat et sa mère avaient été cachées 105 jours pour n’être pas expulsées vers le Daghestan. On ne pensait pas que de tels événements devraient se répéter sous Hollande !
Pour que s’arrête la machine à fabriquer des orphelins
Aboubacar FOFANA est Ivoirien, il vit en France depuis février 2008. Il est le père de Massandje, deux ans, dont il s’occupe et pour laquelle il verse une pension alimentaire. Il vit actuellement avec une jeune femme, française, enceinte de 6 mois d’un enfant dont il est le père.
Pourtant, Aboubacar FOFANA est actuellement au centre de rétention administratif de Metz et risque d’être expulsé. Ce père, de bientôt deux enfants dont celui à venir sera français, a toute sa place ici. Nous ne pouvons admettre que, pour une question de papiers, l’état français laisse ces enfants privés de leur père.
Quoi qu’il arrive, ces enfants resteront ici et ils ont besoin de leur père. Au nom de l’article 9 de la Convention internationale des droits de l’enfant qui dispose que « Les États parties veillent à ce que l'enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré »,nous vous demandons d’intervenir pour que ce père de famille soit libéré et qu’il obtienne une carte de séjour avec mention « vie privée et familiale ».
Raphaël BARTOLT préfet de Meurthe et Moselle
Pouvons-nous accepter qu’en France la loi contraigne une femme chassée de chez elle par son mari à l’opprobre et à la misère ? C’est aujourd'hui ce qui arrive à Naïma.
Dernière heure : Naïma a passé un jour et demi dans le coma après une tentative de suicide.
Mariée en Algérie en 2008, Naïma arrive en France en mars 2009 pour vivre chez son mari de nationalité française. Elle obtient alors une carte de séjour temporaire.
Mais son mari la met à la porte du domicile conjugal le 26 décembre 2009. En décembre 2010 elle obtient une séparation de corps demandée en janvier. Elle sollicite aussi un nouveau titre de séjour en juin 2010. Son récépissé est renouvelé jusqu’en avril 2011, date à laquelle elle reçoit une première Obligation à Quitter le Territoire Français (OQTF), qui sera annulée par le tribunal administratif en août 2011, pour vice de forme. Mais la Préfecture gagne en appel fin mars 2012.
Entre temps, Naïma a entrepris de nombreuses démarches pour être autonome et s’intégrer chez nous. Jusqu’à récemment, elle travaillait, et préparait en parallèle le concours d’entrée à l’école d’aide-soignant.
Mais voilà : le Code d’Entrée et de Séjour des Etrangers et Demandeurs d’Asile (CESEDA), celui dont M. Hollande a promis la révision mais qui s’applique toujours, organise l’expulsion de tout conjoint qui ne vit plus au domicile conjugal ; Naïma reçoit donc une nouvelle OQTF fin mars 2012 …
Dernière heure :
Mail reçu samedi :

A 13h chez elle aujourd'hui, Naïma, au sujet de laquelle nous avons posté quelques messages ici-même, a absorbé 80 cachets de l’antidépresseur qu’elle prenait habituellement.

Après avoir été prise en charge sur place par les pompiers et le SAMU, appelés par une voisine chez laquelle elle était venue s’effondrer, elle a été transportée à l’Hôpital de Chalon Sur Saône au Service des Urgences. Suite à des convulsions cérébrales, elle a été mise en coma artificiel. Elle y est restée un jour et demi. Comme la place manque en Service de Réanimation, elle doit être transportée dans la soirée à l’Hôpital de Mâcon.

Nous vous tiendrons informés de son état de santé.

Bien évidemment, il n’y aura pas de pointage au commissariat dans les jours qui viennent. Rappelons que jeudi dernier elle a reçu une assignation à résidence, prologue à une expulsion programmée vers l'Algérie.

Nos pensées l’accompagnent.

Comité de Soutien à Hassania et Naïma - RESF Chalon

dimanche 1 juillet 2012

Hervé Moula et Lucienne Jean : l'un signe et l'autre pas...


L'un (Hervé Moula) a signé la pétition de la boulangère en lutte contre le nouveau stationnement et appelle à soutenir sa revendication ; l'autre (Lucienne Jean) a rencontré la boulangère mais n'a pas signé ...
Cette différence de point de vue ne nous empêche pas d'être l'un comme l'autre inquiets quand nous constatons  que sur un problème comme celui-ci on n'arrive pas à créer les conditions d'un dialogue serein entre usagers et mairie. Et qu'il faille en référer au préfet (ce que dit le maire) ou que le préfet intervienne de lui-même (ce qu'on entend dire par ailleurs) pour un problème de "marche arrière puis marche avant" ou "marche avant puis marche arrière", les deux manœuvres permettant en principe d'acheter son pain mais présentant un égal danger l'un pour s'arrêter l'autre pour repartir... 
Notre Boulangère de l'avenue de la Libération fait grève de la faim depuis 20 jours. Elle souhaite ainsi montrer sa réprobation envers le nouvel arrangement en épi du stationnement à cet endroit. Notre boulangère qui du reste propose d'excellents produits et fait preuve d'esprit d'entreprise (ouverture d'une sandwicherie toute proche), craint de voir son commerce péricliter car les clients ne peuvent plus stationner aussi aisément qu'avant dans le secteur. Ceci intéresse les clients qui sont déjà plusieurs centaines à avoir signé la pétition de notre commerçante. Tous les autres commençants du quartier sont-ils d’accord avec la boulangère ? De ce que nous en savons par les journaux, la pharmacie s’inquiète mais ne constate pas de baisse dans son activité ; les autres seraient donc ou neutres ou satisfaits…
Une fois encore notre ville, commerces et usagers, sont victimes d’un manque d’information sur les décisions par la municipalité : pour quelles raisons ? Quelles solutions ont-elles été étudiées ? comment s’est fait le choix ? Est-ce que le Comité de quartier en a été informé? A-t-il participé à la prise de décision? Nous avons la réponse aux deux dernières questions : c’est non et la dernière réunion du quartier « Zone hippique + Nationale » date du  2ème semestre 2010 !
La nouvelle disposition est hautement dangereuse : comment se garer en marche arrière sur une artère à voie unique de grande fréquentation ? Mais la situation précédente ne valait pas mieux : avec un stationnement anarchique souvent sur 2 files ou au milieu de la route… Quant à savoir s’il y a une façon « légale » d’entrer dans une place de stationnement (toujours en marche arrière selon la municipalité) nous ne pouvons que constater :
-       Rien dans le code de la route ne semble l’imposer (le maire affirme que l'entrée en marche arrière est obligatoire…) ;
-       Les forums d’auto-école évoquent les 2 types de manœuvre : l'un d'eux rassure même le candidat potentiellement stressé par le stationnement en marche arrière ( stress bien compréhensible) en disant que jamais on ne demande cette manœuvre dans l'examen de conduite ! ;
-       A Lamorlaye, nous avons des parkings en marche avant (place du Marronnier, place Foch), d’autres en marche arrière (place du 8 mai 1945 et maintenant avenue de la Libération) et d’autres encore moitié en avant et moitié en arrière (petit parking de la Poste entre la rue de la Tenure et la rue Louis Barthou).
Mais surtout ...
Cette zone de stationnement pour les petits commerces n'est-elle pas mal venue ?
En effet se pose le concept du drive pour nous, clients : nous souhaitons avoir tout à portée de main et refusons d'aller nous garer 50 mètres plus loin ! Il en est ainsi des commerces du centre-ville ou de l'accès aux boites de la Poste. La Municipalité met à notre disposition de nombreux parkings publics gratuits : utilisons-les ! Est-ce vraiment raisonnable de stationner au risque d'accrochage avec des voitures qui vous frôlent souvent à grande allure même dans des voies où la vitesse... est limitée ?
Faisons donc un effort de quelques mètres marche à pied pour acheter notre baguette ou… d’autres produits !
Le maire nous dit qu’il en a référé au préfet pour déterminer comment stationner avenue de la Libération et qu’une réduction de la vitesse à 30km/h est en préparation…
Certes une voie 30 piétonne adoucirait le problème : sans vraiment le résoudre car la solution est en chacun de nous.

dimanche 24 juin 2012

Lucienne Jean : rendez-vous pour le Cercle de Silence

Comme d'habitude, le Cercle de Silence se réunira le dernier jeudi de chaque mois : en juin ce sera donc ce jeudi 28 de 18h à 19h (ou entre 18h et 19h pour le temps que chacun peut y consacrer) devant la gare de Creil.
Comme d'habitude, car malgré les changements à la présidence de l'état et à l'assemblée nationale les règles en vigueur sont encore celle du temps de Nicolas Sarkozy...
Les associations qui entourent et défendent les sans papiers attendent avec impatience un signe de changement ! Voici le tract du mois de juin.

Lucienne JEAN : le CRIF va-​​t-​​il faire la loi dans nos Universités ?


Voici un incident (mais le terme n'est-il pas trop doux?) où on essaie d'interdire la parole au lieu de chercher à ouvrir le débat !
Je transmets ici un message d'adhérents du CACGL qui ont été confrontés à une situation semblable : ils faisaient partie de ces citoyens dangereux  qui voulait écouter Stéphane Hessel à l'Ecole Nationale Supérieure en janvier 2011...
Faut-il le préciser : je suis aussi scandalisée qu'eux ; de plus j'aime beaucoup l'une des dernières phrases du professeur Oberlin : le fait d'être élu à un poste de responsabilité (universitaire ou associative ou municipale,) donne la légitimité mais pas la compétence : on devrait imposer à tout élu une formation adaptée aux responsabilités qu'il va devoir assumer. 
Mais voici la réaction de l'association France-Palestine (puisque le problème n'existe que parce qu'on ose parfois parler de la situation humanitaire à Gaza)  et la lettre ouverte du professeur Oberlin à sa ministre de tutelle ; peut-être vous dire avant que le CRIF est le "Conseil Représentatif des Institutions Juives de France" : il ne représente donc pas "les juifs" en général ni Israël...

AFPS, dimanche 17 juin 2012
L’Association France Palestine Soli­darité tient à exprimer sa plus vive inquiétude et son indi­gnation face à la situation qui prévaut à l’Université Paris-​​ Diderot.
En effet, dans le cadre d’un examen sur la médecine huma­ni­taire, le pro­fesseur Chris­tophe Oberlin ayant choisi un cas de figure réel se déroulant au Proche-​​Orient, ceci dans le but de sou­mettre à la réflexion des étudiants cette situation en terme de clas­si­fi­cation rela­ti­vement au droit inter­na­tional, est l’objet – sur injonc­tions reven­di­quées du CRIF auprès du Pré­sident de l’Université – d’accusations graves et d’une enquête dili­gentée par l’administration.
Il n’est pas tolé­rable ni acceptable que le CRIF veuille décider de ce qui est « bien » ou « mal » dans l’exercice du métier d’enseignant et que ses pres­sions puissent avoir des effets sur les ensei­gnants qui ne dérogent pas au principe de laïcité ni à celui de neutralité.
L’époque où l’on gommait des épisodes de la vie de tel ou tel pays est ter­minée tandis que le CRIF n’a aucune légi­timité pour intervenir de la sorte.
Nous assurons le pro­fesseur Chris­tophe Oberlin de notre soli­darité et nous en appelons au ministère en charge pour qu’il récuse formellement cette « chasse aux sor­cières » indigne, scan­da­leuse et contraire au droit.



Lettre Ouverte à la Ministre de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur

Christophe Oberlin, Professeur à l’Université Paris VII, mardi 19 juin 2012
« Conster­nation, contra­vention à l’esprit de neu­tralité et de laïcité, vive émotion des étudiants et des ensei­gnants »… La presse s’en saisit, des mil­liers d’internautes réagissent, des sanc­tions sont demandées. Diable, de quoi s’agit-il ?
Ensei­gnant à la faculté de médecine Denis Diderot à Paris, j’ai depuis plus de trente ans par­ticipé en parallèle à mes acti­vités de chi­rurgien et d’enseignant, à des acti­vités de type huma­ni­taire. Et c’est à ce titre que les étudiants en médecine de la faculté sont venu me trouver il y a quinze ans : « Nous fondons une asso­ciation huma­ni­taire, donnez-​​nous des idées et des projets ». Quinze ans plus tard près d’un tiers des étudiants partent ainsi en mission au cours de leur cursus, cer­tains pro­grammes que j’ai initiés fonc­tionnent tou­jours, et cer­tains de ces étudiants tra­vaillent à temps plein dans de grandes ONG.

Ce sont les mêmes étudiants de la faculté qui sont venus me voir il y a trois ans : « La faculté vient de créer des cer­ti­ficats optionnels, lancez un cer­ti­ficat de Médecine Huma­ni­taire ». Et ce cer­ti­ficat optionnel fonc­tionne depuis trois ans, avec un certain succès : 85 ins­crits cette année.
Alors de quoi s’agit-il ? Tout d’abord il s’agit d’un cer­ti­ficat optionnel. Per­sonne n’est obligé de s’y ins­crire. L’intitulé initial de ces cer­ti­ficats était : « cer­ti­ficats optionnels obli­ga­toires ». Ce qui signifie que les étudiants doivent obli­ga­toi­rement valider un certain nombre de ces cer­ti­ficats, mais que l’éventail du choix est plus large que le nombre à valider. La formule « Cer­ti­ficat Optionnel Obli­ga­toire » n’étant pas très heu­reuse, elle a été par la suite rem­placée par la formule « Cer­ti­ficat Com­plé­men­taire Obli­ga­toire ». Il n’en demeure pas moins que nul n’est obligé de s’inscrire au cours de son cursus au cer­ti­ficat de Médecine Huma­ni­taire dont j’ai la res­pon­sa­bilité. Quel est le pro­gramme ?
J’ai essayé de sortir du cadre des cours magis­traux de médecine où quelques étudiants mutiques se collent en haut de l’amphithéâtre, enre­gistrent le cours et le dif­fusent aux absents qui le « bacho­teront » la veille de l’examen. Le titre des ensei­gne­ments est d’ailleurs « Confé­rences ouvertes ». Vingt heures d’enseignement, dix cours de deux heures avec à chaque fois plus de trente minutes de dis­cus­sions avec les étudiants.
J’anime moi-​​même la totalité des cours et des dis­cus­sions, quels que soient les thèmes et les ora­teurs. Et mon message répété maintes fois aux étudiants est : « Laissez tomber vos crayons, on vous demande d’être pré­sents, d’écouter, de réfléchir et de par­ti­ciper ». Alors on écoute parler un psy­chiatre ou un jour­na­liste du choc psy­cho­lo­gique post trau­ma­tique.
Les nou­veaux enjeux de l’action huma­ni­taire sont évoqués. Des logis­ti­ciens parlent de l’approvisionnement en eau, des médecins de l’hygiène dans les camps de réfugiés, de la trans­fusion san­guine, de la gestion d’une phar­macie impro­visée.
Il y a des cours tech­niques sur le trai­tement des frac­tures ou l’anesthésie en situation pré­caire. Mais aussi des sujets plus généraux comme « Médecine huma­ni­taire et for­mation », ou encore « Huma­ni­taire et déve­lop­pement » ou « Huma­ni­taire et culture ». Ou encore « l’Humanitaire hexa­gonal » : eh oui, dans la France du XXIème siècle, une partie de la médecine de soins et de pré­vention reste le lot des orga­ni­sa­tions huma­ni­taires…
Et un cours, donné par un membre che­vronné d’Amnesty Inter­na­tional, est évidemment consacré au Droit Huma­ni­taire. Ainsi les étudiantes et les étudiants (il y a une forte majorité féminine, et c’est d’ailleurs celle-​​ci qui par­ticipe le plus, et de loin, aux dis­cus­sions) ont la chance de pouvoir côtoyer et tisser des liens avec des ora­teurs et ora­trices de premier plan : ancien pré­si­dents cha­ris­ma­tiques d’associations mon­dia­lement connues, ancien directeur de l’Institut de Veille Sani­taire, membre fon­dateur d’une asso­ciation ayant reçu le prix Nobel de la Paix, excusez du peu !
Et cet ensei­gnement dure depuis trois ans, avec assez peu de modi­fi­ca­tions d’une année à l’autre, liées essen­tiel­lement au fait que j’ai d’autres sujets inté­res­sants et d’autres ora­teurs de talents à intro­duire.
Alors évidemment qui dit ensei­gnement uni­ver­si­taire dit contrôle des connais­sances. Ce n’est pas un examen sélectif qui est proposé. Tout étudiant qui est sim­plement venu aux cours en ressort avec un bagage suf­fisant pour pouvoir passer l’examen avec succès.
Ainsi, pour la session de juin de cette année (les copies ont été cor­rigées avant la polé­mique), 80 étudiants sur 85 sont admis. Il y avait quatre ques­tions : deux ques­tions courtes « tech­niques », sur quatre points chacune. Deux ques­tions longues, sur 6 points. La pre­mière : « Comment monter un projet huma­ni­taire » et la seconde : un cas pra­tique de droit huma­ni­taire tiré d’un rapport d’Amnesty Inter­na­tional et déjà utilisé pour l’enseignement dans les facultés de Droit.
Cas pra­tique qui avait été pré­senté sous forme stric­tement iden­tique et discuté en cours, dans la plus grande sérénité. Les cas pra­tiques, appelés « cas cli­niques » sont lar­gement uti­lisés pour l’enseignement et les évalua­tions en médecine (comme pour l’examen final de fin des études médi­cales, le clas­sique « internat »).
De même que les ques­tions à choix mul­tiples où d’ailleurs aucune des pro­po­si­tions pro­posées par le jury d’examen n’est néces­sai­rement exacte. L’avantage des cas pra­tiques par rapport aux Ques­tions à Choix Mul­tiples est qu’on demande à l’étudiant de dis­cuter chacune des réponses pos­sibles, ce qui lui donne l’occasion de montrer ses connais­sances et sa capacité d’analyse. Dans ce cas il ne s’agissait donc pas d’un QCM. Il était même précisé dans l’intitulé : « Question longue ».
Alors, que ce cas pra­tique, transmis par un étudiant anonyme (étudiant du cer­ti­ficat ou pas ?) au CRIF ait produit une réaction du même CRIF, rien de plus banal. Il y a long­temps que nom­breux sont ceux, notamment dans le milieu des médias, qui font abs­trac­tions de ses outrances, et ce sera bien mon attitude.
Par contre, qu’un pré­sident d’université, sans avoir étudié l’enseignement dis­pensé, sans avoir contacté l’enseignant res­pon­sable, sans infor­mation autre que celle du CRIF, se per­mette de s’adresser en urgence à la presse, pose un premier pro­blème. Et pour dire quoi ? Condamner un ensei­gnant, parler de devoir de réserve et d’atteinte à la laïcité, pro­vo­quant le rire de tous les étudiants en droit de France !
Son inter­vention est évidemment poli­tique, et s’il est un devoir de réserve, le pré­sident devrait sans doute montrer l’exemple ! Mon travail huma­ni­taire dans de nom­breux pays et depuis des décennies est connu. Mon travail à Gaza l’est aussi, ainsi que mon témoi­gnage, qui a fait l’objet de plu­sieurs livres.
Le dernier en date, « Chro­niques de Gaza », est sorti il y a plus d’un an. Il a fait l’objet de plu­sieurs dizaines de confé­rences en France et à l’étranger, dans des locaux asso­ciatifs, des biblio­thèques, des mairies, des uni­ver­sités, des grandes écoles, sans pro­voquer le moindre incident !
Et cependant, il y a à peine quelques semaines, une confé­rence, annoncée publi­quement depuis plu­sieurs mois, devait avoir lieu un soir au lycée de Lannion (sous-​​ pré­fecture des Côtes d’Armor). La veille le recteur de l’académie de Rennes a interdit cette confé­rence au motif « qu’il s’agissait d’une période élec­torale » ! Je ne savais pas que Gaza était un enjeu élec­toral à Lannion ! J’ai envoyé au recteur mon livre et une lettre aimable, dont j’espère recevoir une réponse. On voit en tous cas que, faute de pouvoir s’attaquer à mes écrits, on s’attaque à la personne.
Cette affaire excessive soulève plu­sieurs ques­tions. La pre­mière est celle de la for­mation des res­pon­sables admi­nis­tratifs uni­ver­si­taires. Une for­mation minimum devrait sans doute être exigée dans les domaines de l’administration, de la gestion des res­sources humaines, de la com­mu­ni­cation et du droit.
On ne peut être surpris de décla­ra­tions absurdes pro­venant d’une per­sonne, sur­ement talen­tueuse, qui a passé une grande partie de sa vie à rédiger une thèse de phy­sique sur « la théorie des avalanches » !
L’autre question sou­levée est celle du droit d’enseigner, inscrit dans la consti­tution fran­çaise, mais ceci est une autre affaire.

vendredi 15 juin 2012

Lucienne JEAN : serait-ce possible ?



Oui ! Serait-il possible que la gauche gagne la réputée imprenable 4ème circonscription ? 
Après la réunion de ce soir on se prend à... y penser !
MAIS POUR CELA IL FAUDRA UNE MOBILISATION DE TOUS LES ELECTEURS POTENTIELS A GAUCHE ! Et il y en a beaucoup plus que ceux qui ont voté le 10 juin... 
DIMANCHE &7 JUIN : VOTONS !

Il y avait beaucoup de monde dans cette salle des Conférences de la mairie de Chantilly ; des militants mais pas qu'eux ! Des gens venus manifester leur soutien au candidat de la gauche ; d'autre venus dire leur plaisir devant l'excellent résultat du 1er tour ; d'autres encore qui voulaient lui poser des questions très précises sur son action s'il était élu... Un vrai débat s'est engagé sur beaucoup de problèmes spécifiques à la circonscription ou au-delà : le canal à grand Gabarit sur l'Oise ; le choix de l'emplacement de l'aire d'accueil des gens du Voyage à Gouvieux ; la problématique du PNR : protection/développement ; faut-il densifier les centres ville ? l'hôpital de Senlis ; le Front National ; les services publics ; la remise en cause de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) ; l’annulation de la loi qui doit permettre d'augmenter de 30% la 
surface constructible autorisée; ...

Et il y a eu aussi les messages de soutien de Daniel Cohn Bendit et d'Yves Cochet, tous les deux députés européens pour Europe Ecologie Les Verts qui avaient été enregistrés : et ceux exprimés en direct de Jean-Paul Douet, Vice-Président chargé des affaires culturelles et de l'autonomie des personnes au Conseil Général et maire de Montagny-Sainte-Félicité, une petite commune de notre circonscription et de Thierry Brochot, élu  Europe Ecologie Les Verts au Conseil Régional de Picardie. Sans oublier aussi les interventions de soutien des élus locaux Dominique Louis Dit Trieau pour Chantilly, Jean-Marie Mariani pour Senlis ;  Jean-Philippe Pineau pour Verneuil en Halatte ; et moi pour Lamorlaye...

La prise de position de Patrick Canon qui est pour moi la plus symbolique c'est son refus de la "réserve parlementaire" : c'est une position démocratique et courageuse ; car cette pratique donne un vrai  pouvoir -très ancien régime- au  député qui accorde ou pas, et sans aucun contrôle, une part de "sa" réserve parlementaire.