dimanche 31 juillet 2011

Lucienne JEAN : en lisant le bulletin municipal...

Je viens, avec un peu de retard, de lire le bulletin municipal de juillet-août : partie en vacances avant sa parution, je n'ai pas pensé avant aujourd'hui à le lire sur le site de la ville ! C'est pourtant bien pratique !
Je note avec plaisir que l'idée de protéger nos écureuils des dangers de nos routes (on fait des ponts pour écureuils : Pont Sainte Maxence en a inauguré il y a peu) a été adopté par le Conseil des enfants ; c'est une idée que j'avais lancée lors de leur dernière réunion. Il me semble que le Conseil des enfants ne s'était pas vraiment exprimé sur cette proposition... Mais c'est dans le journal et j'espère qu'ils vont y travailler à la rentrée ! Je me souviens d'avoir rencontré un Monsieur, habitant avenue Charles de Gaulle qui était très triste et choqué de voir ces si mignonnes petites bêtes se faire massacrer sur nos routes ! Nos conseillers enfants pourraient, à la rentrée, se renseigner auprès des villes qui ont déjà une expérience sur le sujet : il suffit de chercher "écuroduc" sur internet.
Toujours dans le journal, je relève une petite erreur par omission : avant le Conseil municipal du 17 juin qui a désigné les électeurs suppléants pour l'élection sénatoriale du 25 septembre nous avions pris contact avec le maire pour lui proposer une solution "proportionnelle" ; et le maire avait été tout de suite d'accord : c'était aussi son idée. Après quelques tâtonnements, nous avons proposé que l'ensemble des élus de droite présentent une liste de 7 suppléants et que notre liste Lamorlaye Autrement présente une liste d'un suppléant ; 7 (ou une répartition de 7 sur plusieurs listes de droite si ça leur faisait plaisir) suppléants pour la droite et 1 pour la gauche : la même proportion que pour les membres des commissions... En effet une seule liste de 8 suppléants dont un pour la gauche ne pouvait pas convenir : si un électeur titulaire est défaillant on doit choisir le suppléant dans la liste associée au titulaire ; si on a qu'une seule liste et que l'un des 2 conseillers de gauche ne peut pas aller voter on devrait le remplacer par le premier dans la liste des suppléants donc par un suppléant choisi par la droite ! Ce n'était pas ce que nous voulions bien sûr !
Le maire était d'accord avant le Conseil du 17 juin et je suis surprise qu'il ait -d'après le bulletin municipal- proposé une seule liste de 8 suppléants !
Il faudra que je relise le compte-rendu de ce conseil auquel je n'ai pas pu assister... Je l'ai cherché sur le site de la ville mais là, il y a un peu de retard ! Le dernier compte-rendu en ligne est celui de mars ; sans doute doit-on attendre le retour du contrôle de légalité !
Et surprise dans ce bulletin : M. Merlin a donné une tribune politique ! Il la consacre entièrement au Conseil du 17 juin : il est vrai qu'il a été le plus actif ce jour-là pour que la gauche n'ait aucun suppléant...

vendredi 8 juillet 2011

Lucienne JEAN : souvenirs croisés

Madame Curan-Bidaut a réagi à mon dernier message et me demande de publier son point de vue ce que je fais bien volontier ; je n'ai pas souvenir de la lettre qu'elle évoque mais j'avoue ne pas avoir cherché dans mon dossier "municipales 2008"... Mais je me souviens l'avoir entendue, après le résultat des élections de mars 2008, envisager une sorte de referendum pour régler le problème ; je me souviens aussi qu'elle a refusé de participer au débat organisé par l'ASLC en janvier 2008 ; et que le sujet principal de ce débat était : assainissement collectif ou non ? Son absence n'avait pas permis de connaître à ce moment là son idée de referendum...
Voici son message (il aurait été plus simple que Mme Curan Bidaut l'exprime en commentaire sur notre blog ) :
" Madame,
Ce n’est pas la première fois que vous évoquez à tord mes intentions en matière d’assainissement. Je vous en ai déjà fait la remarque en conseil municipal mais vous semblez ne pas m’avoir entendue.
Voici la réalité des faits :
Lors de la mandature précédente, nous avons en effet adopté un plan d’assainissement prévoyant le mode collectif pour la partie sud du Domaine du Lys et le mode autonome pour la partie nord. Ce plan était conforme aux recommandations techniques des experts ayant travaillé sur le dossier.
Néanmoins, sensibles à l’émotion suscitée par cette décision, nous avions décidé de dimensionner le réseau pour rendre possible une extension secondaire du collectif à l’intégralité du Domaine. J’avais personnellement écrit à la suite de ce vote, une « Lettre ouverte aux habitants du Lys » parfaitement explicite sur cette option. J’y précisais que selon moi, la question du choix devait être posée aux résidents de la zone prévue en assainissement autonome et qu’il allait de soit que cet avis déciderait du plan final. Vous avez très certainement reçu cette lettre distribuée dans toutes les boites à lettre des habitants du Lys et lue en conseil municipal en votre présence. Cette position a toujours été la mienne, durant la mandature précédente et durant la campagne dans nos tracts et en réunion publique. Jamais je n’ai varié sur ce sujet.
La plus grosse faute sur ce dossier, hélas irréversible, a été la décision prise par Monsieur Garnier de nous désengager du réseau de la station d’épuration d’Asnières sur Oise pour étudier notre raccordement à la station d’épuration de Gouvieux.
Merci de publier cette rectification.
"
C'est fait bien volontier.

Mais sans trop d'illusions : une des raisons pour lesquelles Madame Curan Bidaut a perdu les dernières élections municipales de 2008 est bien le dossier assainissement tel qu'il a été compris par la majorité des électeurs ; et ils ont choisi un programme annonçant clairement l'assainissement tout collectif .

Après les élections, il fallait bien, pour Madame Curan Bidaut, tenir compte de l'opinion ainsi exprimée ; et réconfortant sans doute de donner à penser que seul ce choix sur l'assainissement expliquait la déroute de la liste sortante...
Bien sûr, sur ce seul critère de l'assainissement tout collectif, les électeurs auraient aussi pu choisir de voter à gauche puisque c'était aussi notre choix.
Mais bien sûr, les électeurs avaient beaucoup d'autres critères en tête !

mercredi 6 juillet 2011

Lucienne JEAN : une rencontre certainement intéressante... et, peut-être, utile ?

Aujourd'hui, nous avons été reçus par le Sous-préfet de Senlis : un rendez-vous qui fait suite au courrier que nous avons envoyé au Préfet le 18 mai pour demander de nouvelles élections municipales à Lamorlaye.
Le Sous-préfet a une grande semaine "Lamorlaye" puisque nous savons qu'il reçoit successivement ces jours-ci tous ceux qui ont écrit au Préfet pour demander aussi de nouvelles élections municipales. Et à Lamorlaye, ils sont nombreux !
Le Sous-préfet nous a d'abord demandé notre point de vue sur la situation de Lamorlaye puis nous a dit ce qu'il pouvait faire et ce qu'il ne pouvait pas faire !
Nous lui avons donné notre analyse sur deux plans :
1) d'abord sur l'origine de l'éclatement de la majorité : nous pensons que le maire a eu raison d'alerter la justice en mars 2009 mais qu'il a sous-estimé les tensions que cette décision allait inévitablement susciter ; au lieu de veiller à ce que le compte-rendu du Conseil municipal de mars puis d’avril 2009 soient irréprochables, il a accepté ou voulu que des interventions ou des faits y soient escamotées... Il a refusé toute correction et s'appuyant sur une discussion qui avait certainement pris des formes peu acceptables il a pris une décision autoritaire et sans doute contraire à la loi en instituant les remarques par écrit et sans discussion... Sur ce point nous avons retrouvé en préparant la rencontre d'aujourd'hui avec le Sous-préfet la réponse de la préfecture à nos questions ; pour lire notre courrier du 3 juin 2009 : cliquez ici ; pour lire a réponse du Sous-préfet : cliquez ici page 1 et page 2. Notre maire et notre DGS affirment que signer le registre ne vaut pas approbation du compte-rendu ; ce n'est pas ce qui est dit par la sous-préfecture !
2) ensuite sur la situation actuelle : nous avons le sentiment que la ville n'avance pas ! Et que c'est un réel problème !
L'exemple de l'assainissement est assez typique. Les listes de 2008 avaient des positions assez claires sur le sujet ; celle de Mme Curan-Bidaut s'appuyait sur les choix de l'équipe sortante (avec assainissement collectif sur une moitié du Lys) ; les autres listes étaient pour le "tout" collectif ; les électeurs croyaient avoir tranché... Mais comme le dossier avance très lentement (s'il avance !) et que la majorité est affaiblie, tous les tenants de l'assainissement individuel repartent au combat !
Autre conséquence : les seuls sujets traités sont ceux qui font consensus au sein de la petite majorité du maire ; qu'un seul des conseillers parmi les fidèles soit hostile ou réservé et le sujet est mis au placard ; quand ce n'est pas l'adjoint en commission qui s'arrange pour qu'une proposition du maire soit rejetée ; c'est ce que nous avons vu pour le quotient familial appliqué aux tarifs de cantine : un sujet pourtant mis à l’ordre du jour d’une commission scolaire sur demande du maire …
Conséquence aussi du climat actuel, mangeur de temps et d'énergie, les projets (par exemple le Festival des Arts) sont abandonnés, les courriers restent souvent sans réponse, et les promesses sur des sujets aussi peu polémiques que la formation des conseillers restent sans lendemain...
Que dit la loi ?
1) Le Sous-préfet ou le Préfet n’a pas le droit de décider la dissolution du Conseil municipal sur le seul critère que la vie municipale est difficile ! Seul le Conseil des Ministre peut le faire et cela reste très exceptionnel ; le Sous-préfet nous a expliqué que c’est une garantie du respect par l’exécutif des choix issus des élections ; cette non-ingérence des représentants de l’état dans la vie municipale est donc, et nous en sommes d’accord, une bonne chose pour la démocratie ! Et il serait évidemment bien préférable que nous soyons capables de trouver par nous-mêmes une solution à nos problèmes…
2) Seul cas de figure entraînant de nouvelles élections : la démission des 2/3 des conseillers et de tous ceux qui les suivent sur les listes présentées en 2008 ; chez nous cela veut dire 20 démissions ; donc 6 au moins venant de la majorité fidèle au maire, plus le renoncement à les remplacer des 5 derniers candidats de la liste de Mr Garnier… Autant dire que c’est une situation absolument théorique qui a peu de chance de se concrétiser.
Que peut faire le sous-préfet ?
La solution N°2 (démission des 2/3 des conseillers) est d’autant plus difficile à mettre en œuvre que personne ne veut prendre le risque de démissionner le premier ! Le Sous-préfet peut agir sur ce point en s’engageant à n’accepter les démissions présentées que lorsque le total des 2/3 est atteint ; c’est ce qu’il a fait pour Senlis et Précy sur Oise… Et qu’il est prêt a refaire pour Lamorlaye.
La réunion avec le Sous-préfet a été donc posé clairement les limites dans lesquelles nous sommes tous –majorité et minorités- contraints de « jouer »… Peut-on se permettre de rêver que chacun en prenant conscience en même temps, certaines « crispations » de part et d’autre pourraient être dépassées ?
Pour notre part,
- en tant que liste minoritaire
, nous avons toujours voulu éviter les positions d’opposition dogmatique : quand un projet nous semble aller dans le bon sens nous le soutenons ; c’est notre ligne de conduite avant et après mars 2009. Elle n’a pas de raison de changer. Mais encore faut-il que les projets soient travaillés et avancent !
- et en tant que liste de gauche en pays UMP, nous essayons de proposer des choix qui correspondent à nos valeurs ; en engageant inlassablement la discussion sur ces bases nous essayons à la fois de témoigner au nom de nos électeurs et d’infléchir –un tout petit peu- les positions de la majorité : en fait ce que nous pouvons faire c’est de rendre inévitable la réflexion sur certains sujets qui ont tous un lien avec les idées que nous nous faisons de la justice sociale, de l’égalité ou de façon de compenser les inégalité, de la démocratie et de la concertation, de la participation des citoyens à la vie municipale…
Cette rencontre avec le Sous-préfet a été très intéressante et instructive même si elle ne débouche pas sur une solution « miracle » ! Nous avons eu le sentiment d’avoir en face de nous un interlocuteur ouvert au dialogue. C’est à saluer !
Est-ce trop prétentieux ? Nous lui avons remis les N° de Convergences parus depuis mars 2008 : s’il prend le temps de les parcourir, il mesurera sans doute ce que nous sommes et verra surtout les dégâts que l’évolution de la situation municipale apporte à Lamorlaye …

lundi 4 juillet 2011

Lucienne JEAN : voici CONVERGENCES N°29

Déjà presqu'une semaine que COnvergences N°29 est tiré et je n'ai pas encore mis le journal sur ce blog alors que la distribution est presque terminée !!!
A vouloir trop en faire, on oublie l'essentiel ; c'est bien connu ! Ce blog étant resté silencieux depuis bien longtemps je voulais aussi réparer un peu le retard et raconter la vie à Lamorlaye telle que nous la voyons... Longue histoire ! Mais le temps m'a manqué...
Pour aujourd'hui voici donc : CONVERGENCES !
Bonne lecture !
Le journal est distribué à 2500 exemplaires ; on espère que tous les autres lecteurs potentiels viendront le lire en ligne..