lundi 14 février 2011

Lucienne Jean : élections cantonales, un gâchis encore évitable

t Le courrier international posait début janvier la question "la France a-t-elle la Gauche la plus bête du monde ?" ; question souvent posée qui réjouit la droite bien sûr, partis et gens ; agace ou désespère les gens de gauche. Les partis de gauche considèrent, semble-t-il, que cette question fait partie, comme les régimes pour maigrir en mars-avril et les recettes de buches en décembre des "marronniers" journalistiques et n'en tirent aucune conclusion...

Sans me hasarder à une analyse de nos partis de gauche au niveau national, je suis certaine que sur notre territoire, le canton de Chantilly, la gauche ne prend pas la bonne position.

La gauche dans ce sud de l'Oise, c'est 35% aux dernières cantonnales de 2004 : Dominique Louis-Dit-Trieau (PS, PRG et Verts) 24,47% ;
Laurent Parent (PC), 5,13%
; Marie-Thérèse Kubéra (Lutte Ouvrière), 3,38%.
En face, toujours en 2004 : l'UMP avec Patrice Marchand : 50,43% ; le Front National avec Elisabeth Boussard, 16,59%.

Et surtout, 43,5% d'abstentionnistes !
Résultat local : en 2004, M. Marchand est élu au premier tour dans notre canton...
Résultat sur l'Oise : en 2004, "LA GAUCHE" rassemblée est majoritaire avec trois groupes constitués : Oise à gauche, Parti Radical de Gauche (avec les Verts je crois), Communiste ; il y a un groupe de droite et aucun élu du Front National.
Depuis 2004 les élus PS, PRG, PC et Verts travaillent ensemble. Ils sont donc d'accord sur l'essentiel ; ils peuvent donc revendiquer, tous et chacun, les réalisations du CG, ses interventions dans la vie quotidienne des habitants de l'Oise.
Et AUJOURD'HUI, où en est le canton de Chantilly ? Nous avons :
- une droite UMP qu'on peut dire affaiblie à la tête du pays (le Président de la République est au plus bas dans les sondages : les mécontents sont bien plus nombreux que la part de la population "de gauche") et affaiblie dans notre canton (Eric Woerth n'a plus l'influence que sa position au gouvernement et sa trajectoire de futur premier ministrable lui donnaient)
- une candidate Front National qui peut améliorer son score en s'appuyant sur le nouveau visage, plus "présentable" de son parti ; car c'est bien l'objectif de la prise en main du FN par Marine LePen : rendre plus facile le vote FN pour tous les mécontents...
Et en face une gauche qui se présente divisée avec 3 candidats pour l'instant, 3 candidats tous issus de la majorité qui dirige aujourd'hui le Conseil général !
- le PRG qui formait un groupe est associé aux candidats "Majorité départementale" donc chez nous au PS. Les Verts veulent faire connaître à la population leurs propositions ; Le Front de Gauche avec le Parti Communiste aussi. C'est légitime pour tout parti. Mais en choisissant la tribune des Cantonales au lieu d'organiser dse réunions ou de distribuer des tracts, ils font prendre un gros risque à notre canton : celui de se retrouver au second tour avec un affrontement UMP / FN !
Car si l'UMP perd 1 point par rapport à 2004, si le PS perd 5 points par rapport à 2004 et si le FN en gagne 5, c'est la situation qui s'offrira à nous !
Est-ce cela que nous voulons ?
Evidemment NON !
Il est encore temps de regrouper ces candidatures pour offrir l'image d'une gauche cohérente avec elle-même ; unie au sein du Conseil général sortant et unie pour le renforcer les 20 et 27 mars.

vendredi 11 février 2011

Lucienne Jean : après notre réunion du 9 février

Ce message un peu tardif est peut-être décalé par rapport à l'actualité de Lamorlaye. Vendredi, si beaucoup prétendaient détenir une information sur les intentions du maire, de ses fidèles ou des têtes de liste de droite, rien de sûr n'apparaissait... Et ce n'est pas le dernier tract bleu de la liste de M. Drumont qui a éclairé notre lanterne ! Mais j'écris ce message en vacances, loin de Lamorlaye et de ses rumeurs... Et je reviens sur la réunion que le CACGL et la liste Lamorlaye Autrement organisait, mercredi 9 février, pour débattre de la situation de notre bonne ville.

Sujet des débats :

- D'abord faire le point de ce que nous savons des causes et des conséquences de la démission du maire.

- Ensuite et surtout expliquer pourquoi nous pensons que la seule sortie démocratique est dans un retour devant les électeurs.

Une vingtaine de personnes était venue.

Nous avons expliqué combien, depuis déjà plusieurs mois, la vie municipale était entravée par la division de la majorité élue : depuis des mois, nous avons assisté à toutes sortes d'invectives, de critiques systématiques et d'attaques personnelles. D'ailleurs, le dernier tract bleu continue dans cette voie sans rien proposer.

Le plus grave est surtout que plus rien ne pouvait avancer ; pour qu'un projet aboutisse il devait avoir l'appui de tous les 14 conseillers encore fidèles ; qu'un seul(e) y soit réticent et le projet est enterré... Projets issus de la "majorité" ou promesses faites à notre liste...

Exemple 1 - catégorie "promesse" : application du quotient familial aux tarifs cantine ; le maire dit son accord sur cette idée et remet l'application aux bons soins de la commission scolaire ; et Mme Ladurelle, adjointe chargée de cette commission, fait - par une présentation spécieuse- refuser le projet.

Exemple 2- catégorie "projet" : on achète le 58 avenue de la Libération pour y construire 10 logements en accession aidée à la propriété et on y renonce au prétexte qu'il faudrait couper des arbres pour construire ! Bien sûr... A moins d'envisager des cabanes type "accrobranche" construire demande un peu de place...

Exemple 3- catégorie "promesse devenue le temps d'un conseil municipal projet" : les abattements sur la taxe d'habitation ; abattement dit spécial et celui pour les handicapés ; enfin admis en septembre 2010 et retirés un mois plus tard sous la pression de ceux-là même qui voudraient occuper le fauteuil du maire.

Aujourd'hui si la démission du maire est entérinée par le préfet que peut-il se passer ?

Hypothèse 1 : les conseillers de droite (14 "majorité" pro-Maire, 7 "majorité" anti-maire, 3 de la liste de Mme Curan Bidaut, 2 de la liste de M. Merlin) votent pour un nouveau maire trouvé parmi eux. Mais comment pourront-ils s'entendre ? Leurs programmes sont différents sur tant de points !

- assainissement : Mme Curan Bidaut s'en tient au projet d'un assainissement individuel sur une grande partie de Lys ; la majorité a été élue sur un projet d'assainissement collectif pour toute la ville ; on ne sait rien de la position des 7 dissidents...

- patrimoine : M. Lesage (liste de Mme Curan Bidaut) voulait démolir ce qu'il appelait "l'annexe" ; la majorité veut restaurer "l'orangerie" ... Oui ! Le nom a changé avec l'objectif ! On a souvent entendu M. Combelle protester contre le coût de la restauration du toit du château ; quelle est sa position sur "l'orangerie/l'annexe" ?

-patrimoine encore : la maison à l'angle de la rue du vieux château et de la rue de l'église doit céder la place à un parking selon M. Lesage qui est décidément grand démolisseur -heureusement seulement potentiel pour l'instant- du bâti ancien qui existe encore ; cette maison apparait sur une magnifique carte de 1649 avec d'autres bâtiments formant un grand quadrilatère ; un ensemble de cette dimension a certainement été construit sur plusieurs décennies; on peut donc estimer qu'elle était déjà là au début du 17ème siècle... C'est sans doute le seul témoignage de cette époque à Lamorlaye ; l'architecte de Bâtiments de France a estimé que la cave voutée existant dans la partie la plus au sud devait être inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques ; dans 400 ans, classera-t-on le parking de M. Lesage ?

- urbanisme : l’équipe de M. Salomone, sous la houlette de M. Lesage alors adjoint à l’urbanisme, avait préparé un PLU ; il ne restait qu’à lancer l’enquête publique ; les document sont certainement dans un placard ; la majorité a relancé une étude urbaine, préalable à « son » PLU … En cas de regroupement des listes de droite pour désigner un nouveau maire que fera-t-on ? Peut-être que pour ne fâcher personne on recommencera le travail pour la 3ème fois ! Quel gâchis en temps et en argent ! Nous vivons en 2011 sous des règles d’urbanisme définies dans le POS voté en 1981 ; la ville a beaucoup changé ; les lois aussi ; notre retard nous empêche d’avoir une politique un tant soit peu volontariste sur l’évolution de la ville ; par exemple, le PLU peut définir des zones réservées pour du logement social, des activités économiques, … Sans cet outil, nos projets de 2011 se font dans le cadre imaginé en 1981 !

Hypothèse 2 : on n’arrive pas à désigner un maire et on est contraint d’organiser de nouvelles élections. Les listes de droite (on n’ose espérer une seule liste de droite à Lamorlaye !) redéfinissent leur programme et les électeurs choisissent dans la clarté.

Autre scénario : le maire reprend sa démission ; quelle politique mettra-t-il en œuvre ? Et avec quelle "majorité" ? On risque fort de retomber dans les mêmes situations d’affrontements stériles…

Voilà pourquoi nous disons que la seule solution démocratique et efficace est le retour devant les électeurs !

dimanche 6 février 2011

Lucienne Jean : après la démission du maire

Nous pensons que seules de nouvelles élections municipales peuvent donner à Lamorlaye une équipe crédible : c'est pourquoi nous avons commencé ce week-end à distribuer un tract qui invite nos concitoyens à dire qu'ils veulent pour Lamorlaye un maire appuyé par une équipe sincère et unie ! Ce n'est pas pensable en recollant les miettes d'une majorité explosée depuis son élection et des minorités de droite issues aussi de mars 2008. Ce n'est possible qu'en organisant de NOUVELLES ELECTIONS MUNICIPALES !

Car, après tant d'accusations violemment exprimées les uns envers les autres, trouver une majorité autour d'un nom est soit impossible soit hypocrite.

Nous comprenons bien que le spectacle donné par la droite morlacuméenne depuis 3 ans rend ses acteurs moins assurés du soutien de la population , et donc peu pressés de se représenter devant les électeurs. Ce qui peut favoriser des ralliements improbables : mais ce serait faire injure aux électeurs qui savent bien que ce qui manque à Lamorlaye c'est une équipe qui partage une vision pour la ville ; qui partage des valeurs ; qui soit profiondément convaincue que L'INFORMATION, l'ECOUTE, LA DISCUSSION sur des bases concrètes des projets municipaux sont les outils incontournable d'un renouveau de la vie de notre ville.

C'es principes sont défendus par notre liste : bien sûr, avant les élections et mais aussi, au jour le jour, avec énergie et courtoisie, une fois les élections spassées...
Ces principes ne devraient pas être revendiqués par une liste ou une autre mais être le bien commun de tous élus et électeurs... Car ils sont essentiels non seulement à la confiance des citoyens envers le maire et son équipe , non seulement à l'acceptation par les citoyens des décisions prises par le maire et son équipe, mais SURTOUT essentiels à LA PRISE DE BONNES DECISIONS par le maire et son équipe...

Nous vous invitons à une réunion pour discuter de la situation :

MERCREDI 9 FEVRIER, au foyer culturel, à partir de 19h30 (venez avec un sandwich) : votre présence et vos idées sont importantes pour Lamorlaye.




POUR DE NOUVELLES ELECTIONS A LAMORLAYE

Après deux années de luttes d’influence, de contestations stériles, d’altercations diverses, le maire jette l’éponge et annonce sa démission. Le navire devenait sans doute impossible à diriger : cela faisait longtemps qu’il était pratiquement enlisé. Quand le maire affaibli renonce au milieu du gué c’est que sans majorité, ou avec une majorité tenant à un fil, on peut dire que le « roi est nu » !

Certes, l’occasion est belle pour une réconciliation autour d’un conseiller, ou d’un autre, prêt à se « dévouer » pour sauver Lamorlaye… Mais la réunion de désirs de revanche ne fait pas une politique ! Vont-ils, après avoir critiqué tous les projets présentés depuis 2 ans par le maire, rechausser ses pantoufles, relire et appliquer leur programme électoral de 2008, celui qu’ils ont renié ? Personne ne peut y croire !

Les récentes élections municipales à Senlis montrent que l’expression des électeurs peut remettre en ordre une situation devenue ingérable : les contextes sont différents à Senlis et à Lamorlaye ; mais la solution est la même. Et la leçon de Senlis est claire :
SEULS LES CITOYENS PAR LEUR VOTE
PEUVENT DONNER UNE LEGITIMITE A UNE EQUIPE !

Nous demandons de NOUVELLES ELECTIONS POUR QUE LAMORLAYE REDEMARRE SUR DES BASES CLAIRES, avec des ELUS COMPETENTS, fermes sur leurs CONVICTIONS et avec un PROGRAMME validé par nos concitoyens.

Pour notre part, comme nous l’avons toujours fait au conseil municipal, nous défendrons :
- Les principes auxquels nous croyons : TRANSPARENCE ET CONCERTATION ; SOLIDARITE ET JUSTICE SOCIALE
- Et ce que nous croyons nécessaire pour Lamorlaye : FAIRE EVOLUER LA VILLE : avec l’urgence du travail sur le PLU et la protection de son patrimoine; DEVELOPPER ET DYNAMISER SON TISSU ECONOMIQUE : transports, emplois, …
MONTREZ QUE VOUS VOULEZ DE NOUVELLES ELECTIONS !
SIGNEZ CE TRACT ET DEPOSEZ LE DANS NOS BOITES A LETTRES EN MAIRIE
VENEZ EN DISCUTER AVEC LA LISTE DE GAUCHE
LE MERCREDI 9 FEVRIER à 19h30 au FOYER CULTUREL

jeudi 3 février 2011

Lucienne Jean : il n'y a pas que Lamorlaye qui est malade !

Tout notre système de santé souffre ! Et l'hôpital de Creil se bat depuis longtemps pour retrouver des conditions de travail correctes ; et les conditions de travail dans un hôpital c'est aussi les conditions de soins et d'accueil pour les malades !
VOICI une lettre de Paul Cesbron pour le Comité de Défense et de Développement de l’Hôpital de Creil qui appelle à MANIFESTER VENDREDI 4 FEVRIER à 18h30 DEVANT L'HOPITAL :

COMITE de DEFENSE et de DEVELOPPEMENT de l’HÔPITAL PUBLIC de CREIL
Creil le 28 Janvier 2011
Madame, Monsieur


Le Centre Hospitalier de Creil connait actuellement une situation difficile.

Son déficit lié à la réduction délibérée de ses recettes met son existence en danger. Une partie de ses activités est purement et simplement menacée par un plan de déstructuration qui n’a pour fonction que de laisser le terrain libre au secteur lucratif (cliniques privées commerciales). Il s’agit principalement des Services de Chirurgie Digestive et de Chirurgie Gynécologique, ainsi que du Pôle Mère-Enfant

Si le personnel des Urgences a décidé de lutter pour améliorer les conditions d’accueil des malades, c’est bien parce que la dégradation continue de ce Service nuit gravement au fonctionnement de tout notre hôpital. Les conditions qui sont imposées aux patients sont proprement scandaleuses.

Or l’Agence Régionale de Santé n’a trouvé comme remède à cette situation que la fusion des Hôpitaux de Creil et Senlis. C'est-à-dire la réduction des capacités de bien soigner de ces deux établissements. La Direction s’en défend, poussant l’impudence jusqu’à prétendre vouloir œuvrer à la promotion des Hôpitaux publics.

C’est inique et nous mettrons tout en œuvre pour nous y opposer. Déjà de nombreux médecins dénoncent et refusent ce qu’ils perçoivent comme un dépeçage. Aussi sur la demande d’une partie de ses membres, le Conseil de Surveillance doit se réunir le 4 Février à 19h afin d’entendre la Direction au sujet des finances hospitalières, de la situation des effectifs, des projets concernant l’avenir de l’hôpital Laënnec et de l‘ensemble des éléments nécessaires à leur information, à celle de tout le personnel et de la population, telle que l’exige la démocratie.

Afin de donner à cet évènement le retentissement qu’il justifie, nous appelons les membres du Comité, leurs familles, leurs amis, les élus, les organisations politiques et syndicales, les Associations de patients…, à un nouveau Rassemblement devant l’entrée de l’Hôpital à 18h30 le Vendredi 4 Février 2011.


Bien cordialement à vous.

Pour le Bureau du Comité de Défense et de Développement de l’Hôpital de Creil.
Paul Cesbron


A demain devant l'hôpital !

Lucienne Jean : écoutons les enseignants

La situation à Lamorlaye est de moins en moins claire ; les rumeurs sur les remplaçants potentiels de M. Garnier à la fonction de maire sont déprimantes... La seule façon de remettre tout ça à plat et peut-être de voir émerger une "équipe" passe à notre avis par de nouvelles élections ! C'est ce que nous avions déjà préconisé il y a plus d'un an...
Mais il y a plus grave que les petits arrangements entre, amis ? ou ennemis ?, qui se préparent à Lamorlaye...
Il y a une politique nationale qui décourage les meilleures volontés : celle par exemple des enseignants ; et concernant l'école, c'est l'avenir de nos enfants et celui du pays qui est en jeu. Voici deux cris :
- un poème pour une assistante scolaire au bout non pas du rouleau (elle est très motivée pour continuer son travail et ses collègues aussi) mais au bout de ses "droits" à ces terribles contrats aidés qui font la précarité.
- un proviseur qui rend les décorations que la République lui avait données et qu'il était jusqu'à aujourd'hui fier de porter !
Mais les sujets de protestation manquent pas :
- parce qu'on a honte : cf Mme Alliot-Marie, ses bévues, ses pseudo-analyses et ... ses vacances ;
- presque peur : la réactivité aux faits-divers de notre président et sa mauvaise analyse de sa propre politique : il légifére dans une optique sécuritaire et détruit systèmatiquement les moyens de la justice et de la police ; il réussit un double miracle : les CRS manifestent et c'est plutôt sympathique !

mardi 1 février 2011

Lucienne Jean : écoutez "la femme grillagée" de Pierre Perret

Le message précédent dormait dans mon ordinateur : hier, impossible de le publier ! Mystères de l'informatique ; grandeurs et misères d'internet !
J'ai reçu aujourd'hui un très beau diaporama sur la chanson de Pierre Perret, "La femme grillagée" ; il semble que cette chanson soit censurée ! EN FRANCE ! Là c'est vraiment MISERES et MISERES ! Jusqu'où ira notre gouvernement ! Après avoir soutenu Ben Ali alors que le peuple tunisien était en train de le jeter dehors, après avoir trouvé une formule très diplomatique pour ne pas dire que Moubarrack est un autre dictateur ; voilà qu'on ne peut plus critiquer l'enfermement des femmes derrière une burka ! Mais alors pourquoi nos soldats sont-ils en Afghanistan ?
Cliquez ici pour accéder à ce diaporama
Je ne résiste pas à vous donner ici un texte paru dans le numéro 9 de Convergences, en juin 2001 : c'était après la première application de la loi sur la parité aux municipales et les talibans contrôlaient l'Afghanistan... Je ne me souviens plus pourquoi nous avions choisi le mot tchadri et non burqa : c'est le même "vêtement" et le même grillage...
"
Ma sœur, ma fille, ma mère, que vois tu donc de par le monde ? ici, la parité, là-bas, le tchadri !
Alors qu'on parle volontiers de mondialisation, force est de constater que le statut des femmes est loin d'être identique d'un point de la planète à l'autre !
En France, les dernières élections ont montré que la règle de la parité homme-femme, a bien fonctionné ! Il y a eu des candidates ! Et une fois élues certaines sont, (à condition bien sur de faire partie de la majorité), comme leurs collègues hommes, maires ou adjointes ! Cet équilibrage forcé par la loi* va changer la pratique municipale ! Les femmes vont progressivement gagner en crédibilité politique ! Et la manière de "faire de la politique" changera !
Il reste bien des inégalités en particulier dans le partage du travail "à la maison" ou l'accès aux responsabilités dans le monde du travail ! Sans oublier cette agaçante façon de dire d'une femme qui a une position dominante qu'elle est "un homme" !
Mais dans beaucoup d'autres pays, la situation faite aux femmes est bien plus dramatique !
Penser aux femmes dans le monde, c'est bien sur penser aux mariages forcés, aux excisions rituelles, à l'absence de contraception, aux inégalités dans le travail ou dans le droit de la famille…
Mais aujourd'hui, c'est penser surtout à l'Afghanistan et au sort que les talibans y font aux femmes ! Elles sont contraintes dans leur vie quotidienne : cachées dans leurs voiles noirs, elles doivent voir le monde à travers la grille de leur tchadri ! Leur corps est devenu leur prison ! On leur refuse le droit aux soins médicaux, à l'éducation, au travail ! Sous prétexte de "respect", elles sont niées en tant qu'être humain ! L' homme afghan ne doit pas être plus heureux ! Barbu par force, il peut voir sa femme lapidée pour un poignet découvert ou condamnée à mourir faute d'hôpital !
Alors que pouvons nous faire ? Signer des pétitions … Beaucoup circulent ! Signons les ! C'est peu de chose une signature ! Mais des milliers de signatures, c'est autant de messages qui disent "ma sœur, ma fille, ma mère tiens bon ! je pense à toi …"
* Quel paradoxe que cette loi, en faisant une distinction entre les citoyens homme ou femme, soit contraire au principe même de la République!

Lucienne Jean : Et les vrais problèmes, ...

Nous ne sommes pas habitués à une telle avalanche de messages sur ce blog. C'est sympathique mais parfois redondant. Et notre blog n'a pas vocation à devenir le blog de M. Un tel ... Donc quand la même personne envoie 5 ou 6 messages successifs, nous nous permettons de ne pas tous les publier.
Mais pendant ce temps, Lamorlaye attend des réponses à de vrais problèmes ! Et voudrait bien être informée et consultée : Lamorlaye est-elle une fille ou un garçon ? J'ai choisi le féminin parce que c'est ainsi que je "la" voit... La ville a pris le pas sur le village ...
Exemple : nous venons d'envoyer nos remarques sur un projet de convention entre la municipalité et l'ASLC.
Mais est-ce utile ?
En plus de la situation qui rend le débat municipal plus qu'improbable, nous n'avons pas le "droit" d'en expliquer le contenu : c'est un document de travail ; donc top secret !
Voici ce qu'on peut en dire tout en respectant cette règle qui ne nous plaît pas :
- Il s'agit d'un projet en cours d'étude élaboré par une équipe volontairement très restreinte.
- Nous avons demandé que le projet soit communiqué aux différents collectifs d'animation des comités de quartier ; mais le maire a refusé.
DOMMAGE ! Mais vous pouvez lui écrire pour le réclamer !
- Vu la situation actuelle, le projet, nos remarques et celles des autres conseillers risquent fort de passer au second plan, voire aux oubliettes...
Mais comme pour le DOB, nous continuons notre "travail" de conseiller.