dimanche 25 février 2007

La campagne présidentielle a vraiment commencé !

D'abord par le ballet des distribution de tracts : pour ma part (et à titre personnel) j'ai décidé de participer dès ce premier tour au comité de soutien à Ségolène Royal. Je crois qu'aujourd'hui, vouloir rester en dehors des organisations de partis c'est jouer contre ses propres espérances.
Donc j'ai commencé avec d'autres membres du CACGL (agissant eux aussi, sur un plan personnel), à distribuer des tracts : vendredi, gare de Chantilly, ce matin, dimanche, sur le parking de Champion, et samedi prochain sur le marché de Lamorlaye.
Quelques remarques ou discussions glanées au passage vendredi et dimanche :
- il faut que Ségolène n'abandonne pas les idées qu'elle a développées au cours de la campagne interne du PS : elle ont mobilisé sur son nom beaucoup de citoyens qui y voyaient (en tout cas c'est ce qui m'a séduite) une chance de concilier solidarité (autant nationale qu'internationale) et changements importants dans la société (travail/chômage et entreprises, contrats et statuts, école et famille, sans-papiers,..).
- la classe moyenne, celle qui s'assume encore par le travail et qui s'occupe de ses enfants et de ses parents a l'impression que rien n'est pensé pour elle : Sarkozy veut "soulager" les plus riches et les entreprises (baisse d'impôts et de charges) ; Ségolène veut améliorer la situation des plus faibles (hausse du SMIC et de diverses aides); au milieu on se sentirait un peu oublié ! Le même interlocuteur rejette le corporatisme et l'immobilisme des syndicats. Tout ceci rejoint un peu la première remarque...
- satisfaction de voir autour de Ségolène toutes les vedettes du PS ! D'abord parce que ça affiche une unité bien nécessaire ; ensuite parce que ces "éléphants" ont la confiance de ceux qui apprécient leur retour. Moi je suis plus réservée : j'espère que Ségolène ne va pas faire la campagne qu'on aurait eu avec Fabius ou Strauss-Kahn...
- au passage on me fait remarquer qu'il n'y a pas beaucoup de femmes autour de Ségolène ; en tout cas elles n'ont pas l'intérêt des medias...

Et j'ai recueilli quelques noms pour le comité de soutien à Ségolène ; et quelques contacts de plus avec des habitants de Lamorlaye pour le CACGL.

Autre signe que la campagne a bien commencé aussi localement : samedi, le maire a convoqué les têtes de liste pour discuter du contenu du Flash et particulièrement des tribunes politiques dans la perspective des élections municipales et pour l'immédiat des présidentielles et législatives. Ce qu'il envisage est très radical :
-à partir de septembre, plus d'éditorial du maire, plus de dossiers du mois (les "gros plan"), et... plus de tribunes politiques ! Le Flash se réduira aux "Infos pratiques"!
- de mars à juin, les tribunes politiques ne devraient pas évoquer les campagnes électorales, présidentielles ou législatives...
Nous sommes invités à réfléchir à ces propositions : pour notre part, nous pensons qu'il faut effectivement être prudents et ne rien écrire dans le Flash, journal de toute la commune et payé sur le budget communal, qui puisse être imputé à la campagne d'un (e) candidat(e). Mais peut-être y a-t-il des règles communes à trouver qui nous éviteraient d'être réduits au silence pendant plus de 6 mois ! 6 mois pendant lesquels la municipalité va avancer sur des dossiers importants : PLU, assainissement, centre ville, château... Et elle le ferait sans en discuter avec les habitants ; sans permettre aux listes minoritaires de donner leur point de vue ou leurs propositions ! Ce serait :
- ou l'immobilisme, et ce n'est pas ce qu'annonce le maire qui veut au contraire "boucler" ces gros dossiers avant de passer la main,
- ou la négation de toute démocratie locale, et des décisions graves pour l'avenir de Lamorlaye seraient prises bien confortablement entre gens de la majorité...

Lucienne Jean

Blog à part

Merci à Lucienne de me donner la parole.Bon. Je pense éprouver les mêmes sentiments vis à vis des évènements de la vie courante que la plupart des citoyens de Lamorlaye et me poser les mêmes questions.La vie professionnelle : comment s’adapter aux nouveautés qui surviennent chaque jour, comment séparer le bon grain de l’ivraie ? Comment ne pas étouffer sous l’apport des médias et des informations désinformantes ? Bref où allons nous ?La vie familiale : que devient-elle dans tout cela ? Une fois passée la contrainte des transports de moins en moins confortables quels qu’ils soient. Où et comment se loger mieux ? Où et comment accéder à une meilleure instruction , à de réelles connaissances pratiques ? Où et comment bien entretenir sa santé , où trouver de bons aliments (bien lire les étiquettes), où trouver des professionnels compétents ? Comment profiter du cadre de vie que nous avons choisi à Lamorlaye , et comment le conserver ?Arrivé voilà 25 ans dans notre ville, j’ai pu constater de grands changements. Ils ne se sont jamais produits spontanément. Il a fallu que certains s’en préoccupent pour le bien de toutes et de tous. Le confort scolaire, la cantine scolaire, les équipements sportifs et tous aménagements publics d’accueil et de loisirs. Pour obtenir le moindre détail, il a fallu insister et « se battre » .Cela ne s’est pas fait tout seul, comme le savent et peuvent en témoigner les nombreux bénévoles qui ont participé à toutes ces améliorations. Ce qui est formidable, c’est que cela marche . Notre démocratie fonctionne, à condition de se souvenir qu’elle existe !Mais notre ville souffre d’une crise de croissance, comme le homard dans sa carapace, elle est à l’étroit. Ses surfaces sont restreintes, son sous-sol est limité , sa population croissante sous l’effet d’une longévité et d’une natalité dont nous devons nous féliciter, sous l’effet également de sa renommée et d’apports extérieurs qui nous enrichissent à tous points de vue.Alors comment, nous, conseillers municipaux , rester insensibles et ne pas nous préoccuper des difficultés multiples que vous avez, que nous avons avec vous, chaque jour vis à vis de l’habitat de nos parents âgés, de nos enfants, de nos familles, de la sérénité des plus faibles à l’école, dans la rue, à la maison, du travail de plus en plus aléatoire, des transports polluants et coûteux, des charges qui incombent avec un bémol particulier pour les travaux à venir d’équipement collectif actuellement insuffisants ?Lucienne Jean et tous ceux qui oeuvrent pour penser à Lamorlaye autrement , se sont attelés à cette tâche, car rien ne se fera comme nous le désirons sans que l’on ne s’en mêle. Faites-nous part sur ce blog des solutions que vous entrevoyez .Le café-citoyen et les réunions d’informations proposés par le CACGL sont autant de bonnes occasions d’évoquer ensemble cet avenir si présent.Ne pas manquer nos prochains rendez-vous !
Hervé Moula.

samedi 17 février 2007

après notre premier café-citoyen

Nous étions 18 réunis au premier étage du café "Le petit bar", allée des Arcades. Pas tous sur les mêmes positionnements politiques, même si les gens proches de la gauche étaient les plus nombreux.
Dialoguer dans un cadre qui plus convivial qu'une salle de réunion classique, entendre ce que nous avions à dire, s'exprimer sur un sujet qui est soit un souci direct soit un souci pour nos enfants : voilà quelques bonnes raisons pour consacrer 2 bonnes heures et demi à notre invitation.
Parmi nous M. Braudeau, une figure de la droite morlacuméenne - conseiller municipal minoritaire (mais je crois cette précision inutile) ; et Dominique Louis Dit Trieau, responsable du PS et conseiller municipal de Chantilly ! Mais personne de la majorité municipale ! Des habitants de Lamorlaye se réunissent pour discuter de logement et personne ne vient défendre le bilan ou les projet de la majorité. Dommage ! Mais cela confirme l'attitude habituelle de la majorité face aux listes minoritaires : on fait ce que la loi exige mais pas plus !
Pourtant, le fait de pouvoir débattre entre gens d'avis différents et, bien sûr, que cela reste courtois, était très intéressant. Je crois que chacun a apprécié la confrontation d'idées et la sincérité des témoignages.

Sans vouloir faire ici un compte-rendu exhaustif, quelques notations:
- Le logement, thème que nous avions proposé, ne se sépare pas facilement des problèmes de transport et de travail !
Idéalement on cherche à se loger au plus près de son travail : c'est bien mieux côté environnement (moins de transports = moins de pollutions) et côté budget de chacun (une voiture coûte 5000€ par an).
Malheureusement, la réalité est plus compliquée : le sud de l'Oise détient le record du nombre de cadres au chômage qui habitent (encore?) dans des villes comme Lamorlaye et cherchent un travail, principalement sur Paris ou Roissy car il y a bien peu d'emplois de cadre dans la région même. D'un autre coté, les emplois locaux se trouvent majoritairement dans le monde hippique, le commerce et les services "à la personne"... Emplois n'assurant pas des revenus compatibles avec le prix de l'immobilier local que ce soit à la location ou à l'achat ! Tout le monde va et vient ou aspire à le faire à nouveau ! Double gâchis donc ! Et nécessité de penser globalement le triptyque "logement-transport-emplois"
- La loi existe qui impose 20% de logements sociaux à chaque commune ; beaucoup des participants s'insurgent contre le fait qu'elle n'est pas respectée, très souvent et en toute impunité !
- Le logement social, qui a pourtant beaucoup évolué (il se diversifie et s'intègre aujourd'hui au tissu urbain), conserve une image négative : on redoute encore - ou on s'en sert pour mieux effrayer et ne rien faire - les barres d'immeubles et la concentration de populations supposées différentes (de qui ? sur quels critères ?) qu'elles entraînent. A Lamorlaye, où nous avons à peu près 10% de logement social, rien ne permet de confirmer ces craintes !
- les logements construits récemment à Lamorlaye connaissent beaucoup de problèmes ; malfaçons, permis de construire délivrés alors qu'ils ne respectent pas la règlementation, ces soucis concernent des immeubles "de standing" dans la ZAC du Château par exemple et pas seulement le 8, avenue de la Libération ! Ils concernent aussi des maisons individuelles ; particulièrement dans le sud de la ville : Lamorlaye s'est construite sur le marais et notre municipalité, comme les précédentes, oublie de le rappeler dans les documents d'urbanisme. Nous avions demandé (M. Braudeau dit l'avoir fait aussi) qu'on avertisse les candidats à la construction ; mais on ne nous a pas suivi.
- Penser logements- donc accroissement de la population - induit des besoins nouveaux en équipements collectifs (écoles - crèches) ; c'est exact bien sûr ! Mais pour nous, il aurait fallu que l'accroissement déjà réalisé soit équilibré et comporte des logements de différentes catégories. Nous sommes, d'après le recensement de 2006, 9290 habitants ! C'est un peu facile de faire porter la responsabilité des équipements publics nécessaires sur les logements sociaux futurs que nous demandons sans grand espoir à la majorité actuelle ou à la suivante !
- la défense de l'habitat ancien intéresse les gens ; on nous reproche gentiment de ne pas nous exprimer là-dessus ! Pourtant nous sommes les seuls à demander qu'on préserve ce qui reste du patrimoine ancien et qu'on aide les propriétaires privés à le mettre en valeur ! Il faudra y revenir !
- Le château, enfin, ne pouvait pas échapper à ce tour d'horizon ! Au début de la mandature la majorité ne voulait pas en entendre parler ! Chaque liste minoritaire pense avoir bien- ou du moins, beaucoup - travaillé pour que la ville l'achète. Je maintiens que la gauche a toujours défendu que ce patrimoine devait appartenir à la ville ! Nous avons même, pour le protéger des appétits des promoteurs, fait une demande de classement à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Cette demande dort toujours : la lenteur -voulue ou non - des circuits administratifs ne se manifeste malheureusement pas que sur ce dossier! C'est un réel problème pour la démocratie ...
- le rôle des communautés de communes et de la CCAC en ce qui concerne l'emploi et le logement doit se renforcer : que les gens habitent à Gouvieux, Chantilly ou Lamorlaye, n'est pas le problème. Le problème est que chacun puisse se loger à proximité de son travail et selon ses moyens. On remarque aussi que le vrai problème est que de plus en plus de gens ne gagnent plus assez pour vivre avec leur travail. Plus assez pour se loger ! Il y a 30 ans le loyer représentait en moyenne 20% des revenus d'un ménage; aujourd'hui c'est 50% ! Il y a plus de gens dans la précarité ; d'où une exigence qui est plus forte vis à vis de la gauche.
- Le poids du foncier est un réel obstacle à des politiques - à supposer qu'on en veuille- de développement de l'offre de logement : le Conseil général a mis en place un EPFL (Etablissement Public Foncier Local) qui peut faire des réserves foncières pour le compte des communes adhérentes à la condition que ces réserves soient destinées à du logement social. L'outil existe depuis peu ; mais la volonté de notre majorité est toujours aussi faible dans ce domaine.

Beaucoup d'autres choses ont été exprimées que j'ai sans doute mal rapportées ici ou peut-être oubliées !

C'est la rançon d'une discussion très dense et très libre !

De cette première expérience, nous retenons :

- que nous recommencerons très vite à vous proposer un café-citoyen ;

- que nous allons, tout aussi vite, préparer et diffuser un questionnaire centré sur logement- emploi - transport ; la majorité aurait pu s'en soucier dans le cadre des études du PLU. Mais on sait que notre majorité ne tient pas ni au dialogue citoyen (trop compliqué, trop ... dangereux ?) ni à la simple écoute des citoyens. Encore une fois dommage ! Car nos moyens sont bien petits par rapport à ce qui pourrait être entrepris !

jeudi 15 février 2007

Une bonne réunion à Chantilly - Le Conseil général propose mais Lamorlaye n'a besoin de rien !

Le café-citoyen que nous proposons ce samedi semble intéresser les gens ! Notre journal, ConvergenceN°20, qui l'annonce, a, comme d'habitude, été distribué, très rapidement et avec le sourire, par beaucoup d'adhérents ou sympathisants du CACGL : il en reste une petite trentaine sur mon bureau (des Convergences bien sûr!) ; je les garde pour le marché du samedi matin ou pour ma rue ! Nous avons tiré 2500 exemplaires ce qui permet de distribuer dans tout le centre ville mais de seulement "saupoudrer" le Lys.

Ce soir je suis allée à la réunion organisée par le PS de Chantilly sur le développement durable. Le débat a été très intéressant : selon leur sensibilité ou parfois leur histoire, les gens mettent en avant des problèmes très différents !

D'abord l'écologie dans sa dimension protection de la nature : dans sa réponse, André Vantomme (nous avions avec lui, pour le Conseil général, Jean-Paul Douet, et le député Michel Françaix) a défendu une vision plus large de l'aménagement du territoire ; je pense que l'exemple des rocades de déviation que l'intervenant a présenté comme une calamité dévoreuse de campagne et de forêts, l'a un peu irrité !

Puis le rôle du consommateur qui peut, par sa façon de vivre et de consommer, agir concrètement ; on a évoqué le coût faramineux du tri et d'ailleurs de toute orientation "développement durable"...

A la fin de la réunion, on m'a posé une question sur laquelle le CACGL devrait travailler, peut-être en liaison avec le futur forum développement durable du lycée de Chantilly : pourquoi notre Champion de Lamorlaye, est-il pratiquement le seul à donner encore des sacs en plastique aux caisses et au rayon légumes ?

Mais le débat a abandonné cette approche de type responsabilité individuelle et protection de la nature pour aborder les problèmes sous un angle plus politique.

D'abord le transport : peut-être bien naturellement à cause du CO2 dégagé ; mais surtout parce que c'est un problème très mal réglé et qui empoisonne la vie avant d'attaquer nos poumons ou la couche d'ozone : le Conseil général vient de créer un syndicat départemental des transports ; Chantilly y a adhéré mais, apparemment, Lamorlaye ne se sent pas concernée !

Puis c'est le logement ou plutôt les problèmes de logement ! Je réserve les chiffres effarants que j'ai glané ce soir pour notre café- citoyen ; j'ai peut-être glané mieux que des chiffres puisque, si son agenda le lui permet, André Vantomme viendra à notre café-citoyen ! Je signale au passage qu'Eric Montes essayera de venir et... même M. Braudeau ! Voilà qui assure des interventions riches et variées ! Ce serait formidable si on arrivait à établir une vraie discussion à partir de points de vue bien différents !

Mais je reviens à la soirée de ce soir ; les problème de transports sont directement liés aux difficultés de logement : la transition était donc facile. Et dans la politique de logement on retrouve l'écologie "de base" avec les choix faits sur les énergies et l'isolation par exemple ; j'ai appris qu'il faut isoler de l'extérieur et que les PLU peuvent imposer des normes de qualité (comme le label HQE, Haute Qualité Environnementale) : je vais en parler en comité PLU mais je crains que ce soit un peu tard et pas désiré...
Tout comme l'EPFL (Etablissement Public Foncier Local) que le Conseil général met en place ; l'EPFL permettra de répondre aux problèmes liés au prix du foncier dont le prix prohibitif pénalise les efforts des communes qui veulent construire du logement social ! Là aussi, Chantilly a signé, et les conseillers municipaux de Lamorlaye n'en ont même pas entendu parlé !
Notre maire a prétendu ce matin, après avoir lu la question diverse portant sur ce point que je venais de remettre à M. Solonel, 1- qu'il n'était pas au courant et 2- que ça devait concerner la CCAC !
La première partie de cette réponse, et il en use souvent, a le don de me désarmer, au moins momentanément : que voulez-vous reprocher à un pauvre maire à qui on ( le préfet, le CG,...) ne dit rien ! On se prend à vouloir lui remonter le moral ! Mais ça ne dure pas longtemps ; et c'est curieux que notre maire ne sache pas que la CCAC n'a pas la compétence logement ; pas plus que la compétence transports... Ce qui justifie bien que nous devions être consultés sur le syndicat départemental des transports comme sur l'EPFL de l'Oise !

Enfin je crois que les interventions les plus intéressantes ont été celles de militants africains d'associations qui essaient, soit de monter des projets économiques avec des pays africains, soit simplement d'aider au développement de leur village. Ils nous ont parlé de la machine "France-Afrique" qui pourrit tout effort de développement. Ce mécanisme créé par de Gaulle et des chefs d'états africains corrompus perdure encore.
Michel Françaix dit que Ségolène a parlé sans langue de bois de ce problème hier (il a plusieurs fois mis en avant les propositions de Ségolène face aux problèmes que nous évoquions : et voilà qui est rassurant !) ; je n'ai pas encore lu le discours sur l'Afrique de Ségolène mais c'est évident que si quelqu'un peut faire bouger les choses, c'est elle et certainement pas Sarkosy ! Car dans ce domaine il ne faudra pas avoir peur de bousculer bien des habitudes et de détruire bien des niches confortables où vont se perdre la plupart des subventions, prêts ou dons faits à l'Afrique !
André Vantomme évoque les nombreux projets de coopération décentralisée du conseil général avec Madagascar , le Liban et la Slovaquie. Du bon travail !

Je ne prétends pas avoir fait un compte-rendu de cette réunion : j'ai tendance, je le reconnais, dans ce genre de réunions, à les voir à travers le prisme de Lamorlaye !
Nous avons convenu avec Dominique Louis Dit Trieau que nous devrons réactiver nos réunions d'élus de la CCAC ! On a beaucoup à gagner à savoir ce qui se passe dans nos différentes communes.

Pour rester sur la CCAC, demain il y a un conseil communautaire et je vais y aller. C'est le genre de réunion où le retard n'est pas admis : le risque est trop grand de ne plus trouver personne ! Le record que j'ai connu c'est 15 minutes de séance pour voter -entre autres bagatelles- la charte du nouveau pays !

dimanche 11 février 2007

ce blog devrait s'animer !

Ou du moins je l'espère !
Notre journal, Convergences N°20 est en cours de distribution et nous y annonçons à la fois ce blog et notre premier café-citoyen : samedi 17 février à 15h au Café des Arcades. Qu'on se le dise !
Samedi 10 février, j'ai participé avec Pierrette (amie et cacgl) à la manifestation pour les sans-papiers à Creil.
On a beau avancer toutes les raisons du style (au mieux ou plutôt au moins pire) "on ne peux pas accueillir toute la misère du monde", je refuse la politique actuelle de la France (qui s'identifie malheureusement pour l'instant à celle de Sarkosy) : ramener manu militari des gens chez eux quand ils sont venus chercher refuge, travail et liberté chez nous, ce n'est pas possible ! Renvoyer des étudiants (on fait aussi barrage à l'entrée : le visa étudiant devient difficile à obtenir !), des écoliers, c'est inadmissible ! Sont-ils vraiment un danger ? Pour qui ? Et comment ? Leurs parents travaillent au noir par la force des choses : ils se font exploiter durement et permettent à bien des entreprises d'échapper non seulement à ces affreuses "charges salariales" mais aussi d'imposer des salaires très en dessous du smic !
Bien sûr la revendication "le cas par cas on n'en veut pas" est un peu simpliste ! mais "1ère, 2ème, 3ème génération, on est tous des immigrés" non seulement c'est vrai mais c'est la richesse de la France et, à l'heure actuelle, sa jeunesse et son dynamisme économique !
De toutes façons je refuse par principe de fermer la porte : c'est égoiste et c'est idiot et surtout INUTILE !

Dans Convergences il y a un extrait d'un mail de RESF : je l'ai entendu aussi à la manif. Et aussi un beau poème d'un lycéen qui parle d'une camarade renvoyée "chez elle" ! Qui, me semble-t-il, a été ensuite admise à revenir !!!

Après la manif et la répartition des Convergences chez les "gentils distributeurs" (un grand merci à eux !), ce soir c'était Jazz in Lamorlaye : et c'était très bien !

Malgré l'heure tardive je vais mettre ce message sur le blog : tant pis si on se moque de mes horaires ; j'aime la nuit...
Et j'espère que quelqu'un, quelqu'une lira et réagira...
Donc à bientôt cher visiteur !
Lucienne Jean