samedi 17 novembre 2012

Lucienne JEAN : en lisant le bulletin municipal...

Long silence sur notre blog ! 
Au point que les documents annoncés dans notre tribune politique dans le bulletin municipal de novembre ne sont pas en ligne alors que la distribution du bulletin est (elle) presque terminée !
Voici donc nos remarques sur le PADD telles qu'elles ont été présentées en conseil municipal le 10 octobre dernier.

Comme d'habitude, le bulletin municipal est sorti avec des tribunes politiques très... contrastées.
 
D'abord ce sont nos propositions pour améliorer le PADD qui n'ont pas l'heur de plaire à nos voisins de tribune...

Oui nous pensons que Lamorlaye a besoin de nouvelles activités  et dans toutes sortes de domaines : le commerces, les services et le cheval doivent -nous sommes tout à fait d'accord- trouver les conditions de leur développement ; mais le snouvelles activités ne dooivent pas seulement s'installer là où il y en a déjà !
Et il y a bien des activités libérales, de service ou autres, qui pourraient être installées dans le Lys ; nous le répétons aujourd'hui : il y a là un potentiel de développement qui doit être libéré !
Avec bien sûr les garde-fous évidents : il faut que cela n'entraîne ni déboisements ni constructions au-delà de ce qui est normalement autorisé.
Et les avantages sont nombreux :
1) Cela permettrait à des gens de travailler chez eux en réduisant leurs déplacements : et les déplacements individuels ne coûtent pas qu'aux individus qui pour se déplacer utilisent leurs voitures ou les transports publics ; ils coûtent chers à la collectivité en parkings et en bus (quand il y en a) ; et ils coûtent très cher à notre pauvre planète en augmentant encore la pollution.
2) Cela permettrait à certains de pouvoir garder ou acquérir une maison qui serait trop grande ou trop coûteuse  si elle ne servait que d'habitation.
3) Cela permettrait à nos concitoyens de disposer de toute une palette de professionnels à portée de la main  (encore des économies de déplacements). Qui peut prétendre qu'un médecin*, un avocat*, un relieur*, un traducteur*, un concepteur de logiciels* soient des nuisances ! Et il y a certainement beaucoup d'autres activités envisageables !

Ensuite c'est notre soutien au projet (assez mal en point) d'acheter le terrain qui forme la pointe entre la 14ème avenue et l'avenue Charles de Gaulle qui est critiqué !
Ce terrain est situé tout près du centre-ville dans un secteur à la fois commerçant et... de "grande circulation".
Ce carrefour du Marronnier voit passer beaucoup de voitures  ! Mais elles ont bien du mal à s'arrêter pour profiter des commerces qui y sont installés. La gestion du stationnement ou même simplement de la circulation est loin d'être bonne.
Acheter ce terrain permettrait :
- d'aménager ce carrefour pour le rendre plus fluide et moins dangereux ; en particulier le croisement avenue Charles de Gaulle- rue Jean Biondi  qui est presque dans le rond-point pourrait certainement être plus pratique.
- d'augmenter le nombre de places de stationnement qui profiteraient à l'ensemble du centre-ville
- de créer des équipements d'utilité publique ; l'idée en cours serait d'y regrouper la poste, la police et d'y construire une résidence pour personnes âgées ; pourquoi pas ? Nous demandons qu'on pense à la mixité sociale (une part de logement social dans cette résidence) et générationnelle (quelques appartements réservés aux jeunes couples ou aux jeunes célibataires).
Est-ce scandaleux de prélever un part minime du lotissement du Lys pour un objectif qui est utile à la ville dans son ensemble ? Pour notre part, nous pensons que c'est une bonne chose !
Quand le lotissement a été créé on n'imaginait sans doute pas le développement à venir de Lamorlaye. Moins de 1000 habitants en 1925, presque 10000 aujourd'hui : cela vaut bien quelques hectares de plus pour la ville !
Déjà en 1866, le prince de Condé propriétaire de ce qui deviendra le lotissement du Lys a vendu une parcelle qui a permis de créer une vraie place puis un rond-point. Les princes de Condé n'ont pourtant pas la réputation de ne pas aimer "leurs" domaines et "leurs" forêts !

Enfin nous sommes perturbés de lire, toujours sous la même plume, des expressions comme : "nous venons d'échapper pour le moment.. à l'urbanisation de NOTRE domaine" ; est-ce un Conseiller municipal ou un propriétaire du Lys qui parle ainsi ?

Et cela devient une habitude : quelques lignes en rouge pour dire que le maire se désolidarise de ce qui est dit...  Une attitude mi-chèvre mi-chou qui ne permet pas d'y voir clair.

Revenons sur le PADD : le maire a dit qu'il y intégrait certaines de nos remarques ; pas sur l'activité dans le Lys mais sur le logement social et la protection du patrimoine. Nous verrons cela quand nous aurons en main la prochaine version.
A propos de logement social, la politique de l'OPAC de vendre des logements sociaux de Lamorlaye  à la découpe sans en construire d'autres à Lamorlaye n'est pas correcte et nous ne devons pas l'accepter.
C'est une politique certainement très logique d'un point de vue financier : éviter de payer de gros travaux de mise aux normes de bâtiments anciens, récupérer du capital et -c'est la mission de l'office- construire d'autres logements sociaux... Il y a d'ailleurs beaucoup de logements construits : au niveau macroscopique l'équilibre est maintenu et même nous progressons. Sauf que les logements qui sont perdus pour LAMORLAYE servent à en reconstruire AILLEURS ! 
Nous attendons de l'OPAC un raisonnement qui soit SOCIAL et avec une vue LOCALE avant d'être FINANCIER...
Et la municipalité doit faire des propositions concrètes pour que l'OPAC puisse construire du neuf, beau et écologique logement social à Lamorlaye ; au moins pour maintenir l'état actuel : un état qui n'est déjà pas brillant ! Il y a quelque années nous avions 12% de logement sociaux ; aujourd'hui (ventes de l'existant / constructions nombreuses mais pas du tout "sociales") nous sommes à 8% en dépit des constructions réalisées au Haras du Coq ! 
Il y a des projets qui peinent un peu à se concrétiser. Mais nous ne pourrons pas progresser si on perd aujourd'hui ce qui sera peut-être construit demain.
Pénélope attendait Ulysse et cherchait à gagner du temps ; à Lamorlaye, ce sont nos concitoyens, jeunes en début de carrière, retraités aux revenus réduits, employés aux petits salaires, qui attendent un logement et le temps presse !

* ceci est un masculin "générique" et concerne autant les hommes que les femmes.