mardi 31 décembre 2013

Très bonne année !

Très bonne Année à vous tous qui lisez ce blog de la gauche de Lamorlaye !

L'année 2013 se termine ce soir ; nous espérons que ce sera pour vous dans la joie et la chaleur de la famille ou de l'amitié.

Nous souhaitons que 2014 soit pour chacun de vous une année de bonheurs (grands et petits) et de réussites dans tous les domaines qui vous concernent.

Et souhaitons que 2014, soit en mars, une bonne année pour la gauche en général et celle de Lamorlaye en particulier : cela dépend de beaucoup d'entre nous !

Nous vous espérons motivé-e-s pour ce rendez-vous !


vendredi 20 décembre 2013

Lucienne Jean : un tract a été distribué dans le Lys

Tract presque  anonyme mais qui émane semble-t-il de l'association "le lys en vérité". Cette association a beaucoup combattu le PLU toujours en distribuant des tracts uniquement sur le Lys et pour le Lys... Je n'ai pas vraiment envie de faire sa publicité : si vous n'avez pas eu ce tract (distribué la semaine dernière) c'est que "le lys en vérité" estime que l'évolution du lotissement du Lys ne concerne que ceux qui y habitent... Mais s'il vous intéresse nous pourrons vous le communiquer 
Ce tract réagit -par beaucoup d'erreurs (certaines vraiment énormes !) parmi quelques vérités - à un courrier  de Mme Allier diffusé sur une partie du Lys. Nous disons "erreur" pour ne pas préjuger de l'intention des auteurs. Mais à ce niveau, on peut se poser des questions...
Avant de discuter du tract lui-même, voici un petit retour sur une histoire compliquée et qu'on pourrait, par certains côtés qualifier d'ubuesque, si elle n'était pas d'abord un gros problème de  relations de voisinage et maintenant un gros problème pour le propriétaire condamné... sur la base du cahier des charges du lotissement.
1- un propriétaire du Lys a été condamné à détruire son premier étage suite à un procès intenté par une de ses voisines ; sur l'argument que la maison a moins de 30 ans et ne respecte pas le cahier des charges. On en a parlé au cours d'une réunion provoquée par l'ASLC à la demande de plusieurs propriétaires en avril 2013 puis en AG en juin 2013.
2- le cahier des charges du Lys engage les propriétaires et stipule (art 1) qu'une construction peut être : "de plein pied avec vide sanitaire - à rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol - à un étage sur rez-de-chaussée non surélevé"
Ces dispositions semblent laisser toute liberté de créer un étage sur un rez-de-chaussée non surélevé quelque soit ce qui est en-dessous : sous-sol, vide sanitaire ou dalle... Ce ne doit pas être aussi simple puisque la justice a jugé, en s'appuyant sur la même description, que le sous-sol était permis puis interdit.
Au final, à l'issue d'un périple judiciaire très complet, la justice oblige à "la démolition totale de l'étage et à la reconstruction de la toiture. Par ailleurs, la maison incriminée a obtenu un permis de construire et un certificat de conformité alors que le POS (s'appliquant à la date du premier permis de construire et du permis de construire modificatif déposé ensuite) reprend strictement les termes du cahiers des charges. Et ce permis a été jugé valable par le tribunal administratif.

3- La situation de ce malheureux propriétaire peut sans doute être celle de nombreux autres propriétaires.. Et pour éviter d'autres procès éventuels, une solution serait de il faudrait modifier le cahier des charges du Lys. Cette modification ne peut être faite qu'à l'initiative d'un propriétaire et doit réunir les 2/3 des propriétaires détenant les 3/4 de la superficie du Lys ou les 3/4 des propriétaires détenant les 2/3 de la superficie du Lys. C'est donc très difficile !

C'est ainsi qu'on en arrive au courrier envoyé à certains propriétaires du lotissement
1) Un premier courrier signé par 2 personnes agissant en tant que propriétaires dans le lotissement (Mme Allier  et M. Miccoli) a été diffusé en juin 2013 ; il a été repris en décembre par Mme Allier seule et adressé aux propriétaires qui n'avaient pas encore répondu... Ce courrier propose la modification du cahier des charges en ajoutant un 4ème cas à la liste des constructions autorisées (article 1 du cahier des charges) : "à un étage ou combles aménagés, sur rez-de-chaussée (surélevé ou non) et avec ou sans sous-sol"
2) Bien sûr, les propriétaires qui n'ont pas répondu en juin-juillet ont oublié ce premier courrier et tout le contexte... Ils se posent des questions sur le courrier de Mme Allier et encore plus quand ils lisent le tract distribué juste après...
Pourtant, la modification proposée semble raisonnable. Elle permet d'éviter ce type de problème pour d'autres propriétaires et d'exprimer une forme de solidarité avec celui qui se trouve obligé de détruire une partie de sa maison !
Et maintenant , retour sur le tract !
Commençons par les quelques vérités qu'il contient : 
- l'ASLC (Association Syndicale du Lys-Chantilly) n'a effectivement pas organisé la réunion d'information promise en avril  ; et  les questions posées par certains propriétaires n'ont pas reçu de réponses ; voici un extrait du courrier envoyé à l'ASLC le 2 avril ; il n'a reçu aucune réponse...
- M. Daniel était effectivement absent à la séance du Conseil municipal prévue le 6 novembre et regardait le foot sur son portable le 15... Le 6 on devait voter sur le PLU mais le conseil a été annulé et le 15 on votait sur le PLU
- sur les espaces boisés classés l'article cité (L130-1 du code de l'urbanisme) dit bien que "Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations.[...]" ; mais il dit aussi : "Le classement interdit tout changement d'affectation ou tout mode  d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements."  La mise en Espace Boisé Classé est certes plus forte que la protection paysagère qu'on lui a préféré. Trop forte pour permettre des aménagements même raisonnables... Il s'agit donc de trouver le bon équilibre entre vie dans le lotissement et protection... 
Ses erreurs dans l'analyse du PLU : 
La modification proposée n'augmente pas la surface constructible ; cette surface maximum est définie par la municipalité dans le POS puis le PLU et est limitée à 500m2 qui peuvent être répartis sur 1 ou 2 niveaux ;  le cahier des charges modifié ou actuel ne gère pas cette surface maximum qui est donc une limite posée par le PLU à la taille des construction.
Quant à l'article UL1 qui n'autorise que du logement, il n'implique rien sur la forme du bâti ; il dit quelles sont les occupations interdites ou autorisées. On peut appeler immeuble tout ce qui est construit ; mais dans le langage courant ce n'est pas l'usage pour un pavillon. Mais bien sûr, personne ne va aller voir si dans votre maison, vous logez vos enfants ou vos parents...  Tant que votre maison respecte la taille de bâti autorisée. 

Le tract ne parle d'aucun des articles qui contredisent tout son pseudo argumentaire... Ainsi les articles qui définissent la taille du bâti ou la réserve d'espace boisé ne sont pas cités ; pour cela il faut aller voir :
- l'article UL9 qui dit que l'emprise au sol des habitations n’excède pas 8% de la superficie du terrain et que des constructions en continuité ne peuvent excéder 500m2 ;
- l'article UL10 qui limite la hauteur à 10m au faîtage et 5m50 à l'égout du toit ou à l'acrotère (c'est un muret existant en bordure de toitures terrasses pour des problèmes liés à l'étanchéité) ; 
l'article UL13 impose 70% d'espaces de boisement  sur l'ensemble d'une parcelle et 30% d'espace  boisé entre la clôture et la construction ;
- et l'article UL14 un COS de 0,12 (donc une surface de plancher maximum autorisé selon la superficie du terrain et réparti sur les niveaux autorisés et les constructions distinctes autorisée....). 
La surface réservée aux parkings est bien limitée contrairement à ce qui est dit : l'article UL12 interdit le stationnement sur les accotements et impose qu'il se fasse à l'intérieur des parcelles.  Et les contraintes de maintien de l'espace boisé (article UL13 déjà cité) le limite de fait à l'intérieur des parcelles.

Quel est son objectif ?
Il cherche surtout à exploiter (pour le compte de qui : nous le verrons sans doute avec les prochaines listes pour les municipales) l'inquiétude naturelle de beaucoup d'habitants du Lys ; nous savons tous, habitants de Lamorlaye, dans le Lys ou ailleurs, que ce lotissement est une exception à contre-courant des idées actuelles sur l'évolution des villes. C'est une exception mais il n'y a personne à Lamorlaye, de droite, de gauche ou d'ailleurs, qui ne veuille pas la maintenir !

Et surfe pour cela sur la crainte -voire le rejet - des logements dits-sociaux : la présentation est apocalyptique. Logement social = insécurité + dépréciation de l'immobilier + "nouvelle population dans l'ensemble de Lamorlaye avec les conséquences qui en découleront" ! 
On ne peut pas être plus clair et plus odieux ! 
Qu'il égratigne la gauche au passage ne peut que nous faire honneur !
La gauche veut effectivement plus de logements accessibles à tous à Lamorlaye. 
Elle le veut dans l'intérêt bien compris de la ville et parce qu'elle ne veut pas de ghetto ! Nous refusons l'idée de parquer les riches ici, les pauvres ailleurs !
Comme nous refusons d'associer insécurité et niveau de revenus !



mardi 10 décembre 2013

Lucienne Jean : la tentation de l'ange...


Notre municipalité le sait bien pourtant ! La loi et la jurisprudence sont claires : en France, pays des droits de l'homme et de la laïcité, les anges, et la crèche en général, doivent rester dans les églises et dans les maisons.
C'est le B. A. BA de la laïcité et la laïcité est inscrite dans notre constitution et c'est un des fondements de notre société.
Mais chaque année, la tentation de l'ange rattrape notre municipalité !
La laïcité c'est une idée simple mais essentielle :
1- la liberté de conscience pour tous  (Article 1er de la loi de 1905: « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes [...] ». )
2- la religion ou tout autre croyance, cantonnée à la sphère privée (Article 2 de la loi de 1905 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte [...] »
"La" ou "les" religions : car il y a longtemps que la France ne se revendique plus comme la fille aînée de l'Eglise (catholique).
La sphère privée : chez soi, dans l'intimité du foyer et de son cœur ; et aussi bien sûr les lieux de culte : église, temple, mosquée, synagogue, ...
Cette liste nous rappelle que si la France a une vieille et forte tradition chrétienne, si la culture française est issue de l'antiquité grecque et de la religion catholique, les croyances sont multiples dans la France d'aujourd'hui. Elles sont multiples et doivent être respectées et doivent se respecter
La loi de 1905 qui sépare scrupuleusement l'Eglise et l'Etat est donc encore plus nécessaire, encore plus juste aujourd'hui.
L'état, et à notre niveau la commune, doit respecter toutes les croyances mais n'en favoriser aucune. c'est la condition du respect dû à chaque citoyen quelques soient ses croyances : respecter les croyances de tous même de ceux qui n'en n'ont pas, ou qui n'en sont pas si sûrs... cela implique de ne pas imposer aux uns les manifestations publiques des croyances des autres.
Et l'état, et à notre niveau la commune, ne doit pas affecter à la mise en vedette de telle ou telle croyance les deniers publics.
Certes notre ange morlacuméen ne nous coûte pas cher ! C'est évident : quelques heures de travail et quelques m2 d'espace public...
Alors, pourquoi s'effaroucher ?
Parce qu'il s'agit d'un principe du vivre ensemble à la française ; un principe qui garantit la liberté individuelle dans une société plurielle.
Que dirait-on si chaque citoyen demandait à ce que l'espace public soit décoré selon ses croyances ?
Alors, s'il vous plait, Monsieur le Maire renoncez à ce décor ! La fête de Noël est devenue la fête de tous, réunis d'abord autour des enfants.
Décorons la ville ! Mettons des sapins, de la fausse neige, des villages en bois, des personnages et des animaux... des manèges et de la musique...
Mais évitons simplement les symboles sacrés : la municipalité n'est pas mandatée pour ça !
Voici le courriel envoyé à Monsieur le Maire pour lui demander de faire enlever notre ange municipal !

samedi 23 novembre 2013

Lucienne JEAN : rendez-vous,samedi 23 novembre à 17h,...

La distribution du bulletin N°2 qui annonce la réunion de ce samedi 28 novembre est faite !
Merci à tous ceux qui y ont participé !
Il faisait un peu froid et il fallait bien choisir son moment pour échapper à la pluie ; comme toujours il fallait jongler avec ses occupations de chaque jour, et comme toujours,  les bonnes volontés n'ont pas manqué !
En distribuant, on fait parfois de belles rencontres.
Merci à celles et ceux qui ont ouvert les portes de plus en plus barricadées de nos immeubles !
Merci à celles et ceux qui ont parfois engagé la discussion ou échangé un sourire
Et il y a le plaisir de se marcher dans la ville : les grands espaces de la zone hippique avec des écuries souvent magnifiques ; les couleurs de la forêt, les jardins partout en centre ville... tous ces petits détails qu'on peut noter en cherchant une boite à lettres (parfois très bien cachée ou très haut perchée) sont les petits bonheur de la distribution militante...

Parfois le contact est moins ... chaleureux ! Voire carrément hostile ! Pour ce qui me concerne, ça n'est arrivé qu'une fois. Et j'ai trouvé vraiment triste cette réaction "voisin trop vigilant" que ni moi ni notre journal, ne méritions....

Et cela permet aussi de noter toutes sortes de points -souvent déjà connus-qui posent problème : par exemple l'état des rues au Haras du Coq ! A rénover dès que les dernières maisons seront terminées (en mars 2014) ; et celles des Bihaunes sont aussi en bien mauvais état même si une belle couche de feuilles mortes cache un peu les trous !

Mais l'essentiel c'est la réunion publique que nous vous proposons !

Nous espérons vous retrouver nombreux, à partir de 17h, au Foyer culturel !

Ce sera l'occasion de réfléchir ensemble :
Comment la Gauche doit-elle aborder la campagne pour les municipales?
Il y a le programme bien sûr ! A affiner, à organiser autour de quelques idées forces.
Mais plus profondément, il s'agit de discuter les méthodes de travail , les conditions pour rétablir la confiance entre élus et citoyens.
Avec dans notre boite à outils : la concertation et la participation.
Et dans nos objectifs : sérénité et efficacité pour Lamorlaye...

lundi 18 novembre 2013

Lucienne JEAN : voici le bulletin N°2 "Lamorlaye Autrement - élections municipales 2014"

Il annonce la deuxième réunion publique de la Gauche et sera distribué pendant toute la semaine.
Mais il est aussi en ligne !
Dans une première version, il contenait l'intervention qu'Hervé Moula avait faite à la fin de la séance du 6 novembre.
Nous avons décidé ensuite d'attendre le Conseil municipal du 15 novembre pour  en faire un compte-rendu ;: il est dans ce bulletin N°2.
De plus, après avoir préparé un 4 pages, nous sommes revenus à un format 2 pages...
Et, comme ce bulletin n'est pas extensible à l'infini, la déclaration d'Hervé a été retirée du bulletin papier et mise en ligne aujourd'hui : cela chahute un peu la chronologie mais nous sommes certains que cette séance du 6 novembre est encore dans toutes les mémoires...

En même temps nous avons très sévèrement résumé le compte-rendu de notre première réunion du 28 septembre ; une version très résumée aussi avait été mise en ligne le 10 octobre ; Et voici celle qui aurait été publié dans le bulletin N°2 ... s'il avait gardé ses 4 pages....
APERÇU SUR LA RÉUNION DU 28 SEPTEMBRE :
Nous étions 22 pour cette première réunion ; parmi les présents, des fidèles du CACGL, mais aussi des  personnes venant pour la première fois à une de nos réunions : nous les en remercions et nous espérons que même si (nous n’avons pas eu le temps d’aborder tous les points prévus ils ont été intéressés et qu’ils seront –avec d’autres- présents le 2 » novembre pour la réunion N°2 !
Voici les points que nous avons abordés ensemble :
- l'évolution de la CCAC (4 communes y entrent en janvier), son fonctionnement (recherche du consensus dans les prises de décisions et les limites du genre), changement du nombre de délégués (Lamorlaye en aura 5), et changement des règles de désignation des délégués : ce sera fonction des résultats de chaque liste puisque c'est le "fléchage" qui désignera les candidats à l'intercommunalité et la règle de la plus forte moyenne qui s'appliquera pour répartir les sièges. Au cours de la réunion, la présence de la gauche au Conseil communautaire est considéré comme très positive ; en 2008, c’était le choix du maire mais en 2014 il faudra être en 2ème ou 3ème position pour en être !
- la redevance incitative avec son principal défaut : les familles les moins aisées vont payer beaucoup plus et les plus riches vont payer beaucoup moins ! Ce point soulevé dès le début par un élu de gauche de Chantilly est très injuste ! Mais il est aussi très difficile d’y échapper complètement. La CCAC n’a pas encore trouvé la bonne solution !
- le problème du raccordement de Lamorlaye à la station d'épuration du SICTEUV (celle qui Va Vers GouVieux) : quand nous avons soutenu en 2008 le retrait de la commune du SICTEUB (station d’épuration d’Asnières sur Oise) on nous avait donné l’assurance que le raccordement sur la station d’épuration de Gouvieux allait de soi. 5 ans plus tard on est toujours à la porte ! La station a la capacité pour recevoir nos eaux usées puisqu’elle a été surdimensionnée pour être capable d’absorber les eaux d’orage venant de Gouvieux : le réseau de notre voisine est un réseau unitaire (eaux usées et eaux de pluie arrivent mêlées à la station) ; la loi oblige à avoir un réseau séparatif (ce qui sera bientôt complètement réalisé à Lamorlaye) mais le maire de Gouvieux n’aurait pas l’intention de régler ce problème. Et notre raccordement devient un vrai casse-tête ! Et Lamorlaye devrait payer des bassins d’orage pour les eaux tombant sur Gouvieux ! Mais est-ce seulement un problème technique ? Ou sommes-nous pris au piège de problèmes politiques internes à nos édiles UMP locaux ?  
- la cantine (1,2 millions d'euros) pour des travaux qui devraient commencer en janvier si les plannings sont tenus. En attendant, on reçoit dans le bâtiment actuel plus d'enfants que ce pour quoi il a été défini ; les enfants du dernier service ont du mal à arriver à 13h30 en classe ; et le confort des enfants (bruit, manque de temps) est problématique. Nous avons demandé que l’on n’attende pas la fin des travaux pour trouver une solution provisoire à ce problème de sécurité et de confort pour les enfants.
- très vite, trop vite, nous avons parlé de l'accessibilité des rues et des bâtiments : un problème important à traiter en pensant à tous les usagers. 
- les participants auraient voulu aborder aussi le problème de la qualité de l’eau et des possibilités d’action de la commune vis-à-vis du délégataire. Le PLU était lui aussi un sujet à aborder… Mais le temps nous a manqué. Il y a fort à parier qu’il sera incontournable le 23 novembre…

Hervé MOULA : c'était le 6 novembre, vers la fin d'un Conseil municipal exceptionnel bien qu'annulé

Madame, Monsieur,
Vous êtes mécontents, nous le sommes également ! Vous êtes inquiets, nous aussi !  
Mécontents en constatant que vous  devez occuper ce soir la salle du Conseil Municipal pour avoir une information qui vous ait due ! Inquiets de reconnaître un tel manque démocratique dans notre ville.
Comment peut-on espérer faire avancer ensemble les intérêts de notre commune dans un tel climat de défiance ? Quand tant de rumeurs traînent, fondées ou non !
Mais rappelons  que l'adoption par le Conseil Municipal d'un texte comme le PLU est le cheminement habituel de la Loi. Il s'agit d'une procédure administrative qui a commencé il y a presque dix ans ; ce soir, il s'agit d'une étape dans la conception de ce document fondateur et indispensable aux structures morlacuméennes à venir.  Et personne n’a envie qu’il soit remis à « l’étude »  encore 10 ans !
Pour notre part, élus de la liste de gauche  Lamorlaye Autrement, nous n'approuvons pas en bloc les propositions de ce PLU. Nous regrettons les imprécisions concernant la conservation du patrimoine et de l'environnement et la faiblesse de ce qui est prévu pour créer du logement social…
Mais certains points nous semblent de progrès ; ils peuvent bien sûr être améliorés dans le consensus et le respect de chacun. La violence, vous le savez est mauvaise conseillère, et chacun saura garder son sang-froid et ne pas céder aux manipulations que certains espèrent peut-être.
La Police Municipale se montre exemplaire, rendons-lui hommage ! Notre pays est un état de Droit. Les décisions de notre Conseil Municipal sont celles d’une majorité municipale que nous respectons dans sa représentativité mais dont nous ne pouvons que déplorer le refus de communiquer.
Ce soir, les élus doivent voter. Et ceux qui se sentent lésés pourront élever un recours pour atténuer ou annuler les points du texte qu'ils considèrent négatifs.
Ainsi seront respectées la loi et nos Institutions.

samedi 16 novembre 2013

Lucienne JEAN : et le Conseil municipal a adopté le nouveau PLU

La séance du Conseil municipal vient de se terminer ; le PLU a été adopté par 17 voix POUR et 12 CONTRE.
Les élus de la Gauche ont voté POUR après avoir expliqué que :
- ce PLU était encore trop timide par rapport au besoin de logements sociaux de Lamorlaye
- mais que'il contenait des avancées importantes concernant
 a) l'inventaire (même incomplet) de bâtiments dits "remarquables" soumis à des restrictions concernant les modifications autorisées sur eux
 b) la protection de la zone UL (Le Lys).
- et que Lamorlaye avait un besoin urgent de disposer d'un document d'urbanisme cohérent avec nos lois et notre époque.
Les conseillers opposés à ce PLU (ou plutôt opposés d'abord au maire qui le présente) ont manifesté par leur questions un parti-pris qui ne surprend personne.
Mais après avoir entendu l'exposé de la responsable du cabinet de Conseil qui a aidé la ville dans l'élaboration de ce PLU, il ne leur restait pas beaucoup de questions à poser...
Reste, nous en sommes bien d'accord que la concertation AVANT l'arrêt du PLU par le Conseil municipal qui permettait de lancer le PLU a été insuffisante ou pas assez directe.
Il faut parfois accepter la confrontation ; et nous avons souvent demandé que des réunions soient organisées.
Mais sans succès !
Le texte qui est mis en ligne est celui que nous avions préparé.
Bien sûr il a servi de trame à notre dernière intervention  ; tout n'a pas été lu en détail et ce qui précède a été dit sans être dans notre texte...
Le public était très nombreux ; sans doute autant que le 6 novembre.
Comme, cette fois, il avait accès à la salle du Conseil (le Foyer culturel),
comme des explications ont été données sur les contraintes légales encadrant la période "arrêt du PLU - adoption du PLU",
comme un débat était prévu après la séance, ...
l'atmosphère était beaucoup plus calme ! Appliquée même !
Très vite, on a senti que les gens écoutaient, découvraient beaucoup de choses très différentes de ce qu'ils avaient lu ou entendu ici et là, comprenaient la méthodologie et constataient que beaucoup de leurs remarques avaient été prises en compte.
Est-ce qu'on peut imaginer que cela se reproduise sur d'autres sujets, sans passer comme le 6 novembre, par la case "psychodrame" ?


mercredi 13 novembre 2013

Lucienne Jean : mais où est le débat politique ?

Je viens d'accepter un commentaire reçu  à propos de mon message précédent : un commentaire qui me conseille d'aller vivre ailleurs... Là où il est "normal" de trouver des logements sociaux...
En principe je n'accepte pas de message anonyme : j'aime bien savoir qui me parle et pouvoir le regarder dans les yeux. 
Ce commentaire est très courageusement anonyme mais il est aussi tellement violent (en peu de mots) que je pense que chacun doit y réfléchir. 
L'audience de notre blog ne dépasse sans doute pas beaucoup les limites de notre petite ville. C'est donc un de mes concitoyens qui me conseille d'aller vivre ailleurs !
Mais que je vive ici ou ailleurs, je continuerai à penser et à demander une répartition correcte des logements "sociaux" sur l'ensemble de nos villes et villages ! 
Que je vive ici ou ailleurs, il y aura toujours des gens, ici et ailleurs, pour revendiquer plus de justice, plus de solidarité, plus de respect humain.
Le courageux anonyme qui me conseille de lui "foutre" la paix se sent peut-être tout à son aise avec ceux qui sifflent  le président de la République pendant les cérémonies du 11 novembre ou avec ceux qui se permettent des comparaisons insupportables sur Christiane Taubira. 
Et mes idées l'incommodent ! 
La mixité sociale ne lui convient pas ! Il n'en veut pas, même si c'est inscrit dans nos lois !
Pourtant, il est certainement bien content, cet anonyme :  il fait peut-être un tiercé de temps en temps ? Il achète peut-être du pain frais très tôt le matin ? Peut-être va-t-il  lire son journal dans un de nos bistrots ? Ses enfants vont peut-être à l'école ? Il va faire ses démarches administratives à la mairie ? Il a peut-être aussi une vielle maman qui a besoin d'aide dans sa vie quotidienne ? ...
Sans doute trouve-t-il naturel et confortable que tout cela soit possible ? Et il a raison ! C'est possible, pour lui et pour tous les Morlacuméens, grâce au travail de gens qui ne peuvent pas se loger à Lamorlaye parce qu'il n'y a pas assez de logements sociaux : mais est-ce juste ?

C'est le premier commentaire de ce genre que nous ayons reçu.
Peut-être aurait-il mieux valu ne pas le publier ? Ou ne pas le commenter ?
A chacun de juger...

dimanche 10 novembre 2013

Lucienne JEAN : nous ferons donc le 15 ce que nous n'avons pas pu faire le 6...

A savoir tenir un Conseil municipal en présence de tous ceux qui désirent y assister !

Le Conseil municipal annulé le 6 novembre dernier aura donc lieu le vendredi 15 novembre à 20h30 AU FOYER CULTUREL ! 
Nos concitoyens pourront donc entendre le détail des modifications apportées au PLU.

Avec la version présentée à l'enquête publique une note (PIECE N°3) mise en ligne début juin avant le début de l'enquête présente déjà beaucoup de modifications. Après les conclusions du commissaire enquêteur il restait encore quelques points à traiter.
Tout cela va donc pouvoir être entendu par le public, qui sera sans doute aussi nombreux que mercredi dernier.

Entre temps ceux qui habitent le Lys ont eu encore un tract dans leurs boites aux lettres ! Tract dans lequel nous relevons une erreur, toujours la même, répétée avec des formes diverses, de tract en blog et de blog en réunion !

Ce tract assimile les habitants du Lys (les seuls à qui il s'adresse) à "des victimes silencieuses" ! Pour ce qui est du silence, il y a erreur manifeste ! Et le mot "victime" est légèrement exagéré...
Ce même tract évoque "l'urbanisation du Lys, la transformation du cadre forestier historique en immeubles d'appartements" : mais il n'en est absolument pas question NI dans le PADD, NI dans le PLU !

Le commissaire enquêteur dit très exactement dans son rapport :"S’agissant du domaine du Lys, je note la volonté de toutes les parties de sauvegarder ce domaine à la fois riche dans sa biodiversité et fragile en raison de la présence de marais." 

Il dit ensuite : "Jusqu’alors les règles d’urbanisme découlant du Plan d’occupation des sols avaient permis de maintenir le domaine dans sa configuration actuelle."
Ce n'est pas tout à fait exact : il y a eu beaucoup de divisions dites "en drapeau" ou "en chaussette" que le POS n'a pas su empêcher ! Étant à la commission d'urbanisme depuis 2001, je peux attester qu'à chaque dossier on s'est posé la question ... Mais on n'a, pour le moment, aucun outil réglementaire pour les empêcher. 

Le commissaire constate ensuite : "Cependant dans le cadre du projet de plan local d’urbanisme, il est patent que les nouvelles règles, même si elles apparaissent plus restrictives, conduiront inévitablement à une certaine densification du domaine.
En effet, en raison de la configuration de la plupart des terrains (un seul accès à la voirie) l’ouverture d’un passage, fusse-t-il d’une largeur de 14 mètres, pour permettre d’accéder au fond de la parcelle constitue bien une urbanisation de deuxième niveau.
Or c’est précisément les fonds de parcelle qu’il convient de préserver de la déforestation et ce n’est pas la règle des 70% d’espaces de boisement qui permettra de limiter efficacement ce phénomène.
Il convient également de soulever les problèmes de sécurité incendie en raison notamment de l’éloignement des constructions de deuxième niveau par rapport à la voirie et aux bornes incendie.
Dans ces conditions, en raison de la spécificité du domaine, je considère que la seule réponse qui peut être apportée est d’y interdire toute construction dite en « double rideau »."
Il demandera en conclusion qu'on trouve comment empêcher ces constructions qu'il appelle "en double rideau" et que nous avions l'habitude d'appeler "en chaussette" ou en drapeau : sur ce point il faudra attendre la séance de vendredi pour avoir la réponse de la municipalité et donc réagir en fonction d'elle et non en fonction de tracts alarmistes....

Beaucoup de citoyens avaient demandé le classement en Espace Boisé Classé du Lys ; le commissaire enquêteur n'y est pas favorable : "D’autre part, à propos de la demande de classement du domaine du Lys en espace boisé classé, j’estime que cette disposition n’est pas tout à fait adaptée au cas du domaine du Lys dans la mesure où il implique pour les résidents de nombreuses contraintes.
Ce classement interdit en effet tout changement d’affectation du sol (création d’allée, de piscine, de terrasse..) de nature à compromettre la conservation la protection ou la création des boisements.
Les défrichements y sont interdits ainsi que tout autre mode d’occupation des sols et les coupes et abattages d’arbres sont soumis à déclaration préalable.
Quant à la demande de classement sur une partie de chaque parcelle (50%) elle suppose qu’un recensement précis et complexe soit effectué au préalable.
Sans avoir recours à ce type de classement, la commune peut avoir recours à des mesures spécifiques de protection des paysages conformément aux dispositions de l’article L 123-1-7e du Code de l’urbanisme"
La PIECE N°3 mise ne ligne en juin classe le Lys en "protection forestière" exactement ce que conseille le commissaire !

Le commissaire fait aussi d'autres remarques : il faut mieux étudier les possibilités de logements sociaux dans le centre bourg, déplacer la zone équestre, abandonner l'extension des Bihaunes, ...
Mais de tous ces aspects qui concernent la ville dans son ensemble les tracts signés "lelysenvérité" ne s'en préoccupent pas.
Pour notre part nous pensons que l'évolution du Lys concernent toute la ville (Lys et bourg et lotissements récents), tout comme la création ou pas de logements sociaux, le positionnement de telle ou telle activité. 
Nous pensons qu'un tract parlant du PLU devrait être diffusé sur toute la ville !

Nous l'avons déjà dit : ce  PLU ne met pas en danger le Lys ; il définit une zone très limitée de densification urbaine et amorce une bien timide politique favorisant la création de quelques logements sociaux (trop peu hélas !) ; il donne à la ville un cadre règlementaire qui tient compte de l'évolution de nos lois  (loi SRU entre autres).
Lamorlaye ne peut pas gérer son évolution en s'appuyant su run POS conçu dans les années 70 et qui ne peut plus être modifié sauf sur des détails !
Nous considérons que Lamorlaye ne peut pas s'engager dans encore 5 ou 10 ans de tergiversations ! Ce projet de PLU doit être adopté : NOUS LE VOTERONS.
Et la majorité qui se dégagera en mars prochain pourra y apporter les modifications  qu'elle jugera utiles...

Le PLU n'est pas non plus l'arme absolue : le voter ne donne pas "tous les pouvoirs" à la municipalité ni au maire ; et par exemple, le PLU n'a pas d'incidence sur le type d'assainissement à créer dans le Lys : nous avons l'impression que parfois la position de certains contre l'assainissement collectif, à moins que ce ne soit contre le maire, les conduit à refuser le PLU. Mais il ne faudrait pas confondre  le vote du PLU avec les prochaines élections municipales ! 

Nous encourageons tous nos concitoyens intéressés par l'avenir de notre ville dans son ensemble à venir aussi assister au Conseil municipal du 15 novembre. 

100 ou 200 habitants du Lys manifestent fortement leur inquiétude : ils se fient aux informations dont ils sont abreuvés.
Mais le Lys c'est plus de 1400 foyers ! C'est en réalité près de la moitié de la population de Lamorlaye ! Et Lamorlaye c'est plus de 9600 habitants... 
TOUS CONCERNES PAR TOUT LE TERRITOIRE DE LEUR VILLE !


Lucienne Jean : hier au ciné-club, le Capitaine Conan, aujourd'hui, Chanson de Craonne, demain, commémoration du 11 novembre 1918...

Et, en ligne de mire les commémorations du centenaire de la Grande guerre.

Le film de Tavernier vient à propos nous rappeler que la guerre ne s'est terminée ce 11 novembre 1918 pour ceux qui se battaient dans les Balkans et qui furent ensuite envoyés se battre contre la Russie bolchevique...
Voir à ce propos un article sur le blog du Parti de Gauche ((et non ! J'ai perdu le lien !) ; la mutinerie de la Mer Noire c'était  en février 1919 ! Et c'est en avril 19 que l'armée française se retire d'Odessa...

En 2013, la commémoration de cette terrible guerre à laquelle on associe maintenant tous les autres conflits, devrait rappeler la nécessité de réhabiliter TOUS LES FUSILLES POUR L'EXEMPLE !

Ils sont 650 soldats à avoir été fusillés durant toute cette guerre parce que leur exemple (refus de la guerre  - refus d'obéir à des ordres absurdes) faisait peur !

La Fédération nationale de la Libre Pensée a lancé une pétition pour obtenir leur réhabilitation collective : vous pouvez la signer sur leur site

Et comment ne pas citer en pensant à ces soldats fusillés pour l'exemple, la chanson de Craonne  :
Le lien ci-dessus vous l'offre,  chantée par Marc Ogeret (mais il faut patienter quelques secondes : publicité oblige ...)

Et voici les paroles (version de Paul Vaillant-Couturier), qui explique mieux que de longs discours l'horreur de la guerre :




Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
Mais c'est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots
Même sans tambours, même sans trompettes
On s'en va là-haut en baissant la tête

Refrain 1:
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes
C'est bien fini, c'est pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Craonne sur le plateau
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
Nous sommes les sacrifiés

Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la r'lève
Que nous attendons sans trêve
Soudain dans la nuit et dans le silence
On voit quelqu'un qui s'avance
C'est un officier de chasseurs à pied
Qui vient pour nous remplacer
Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes

              Refrain 1:

C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards
Tous ces gros qui font la foire
Si pour eux la vie est rose
Pour nous c'est pas la même chose
Au lieu d'se cacher tous ces embusqués
Feraient mieux d'monter aux tranchées
Pour défendre leur bien, car nous n'avons rien
Nous autres les pauv' purotins
Tous les camarades sont enterrés là
Pour défendr' les biens de ces messieurs là

Refrain 2:
Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront
Car c'est pour eux qu'on crève
Mais c'est fini, car les trouffions
Vont tous se mettre en grève
Ce s'ra votre tour messieurs les gros
De monter sur le plateau
Car si vous voulez faire la guerre
Payez-la de votre peau