dimanche 5 mai 2013

Hervé Moula : COMPTE RENDU DE LA REUNION LOGEMENT DU 4/5/2013 ET …. IMPRESSIONS A CHAUD


Nous avons été, Monique MANGIN-RABELLE  et moi, à la réunion "Logements" organisée par le PS à Clermont, ce samedi matin.*
Avec plus d’une quarantaine de personnes le débat fut dirigé très aimablement par le dynamique maire de Creil qui a rapidement  cédé la parole à deux élus en charge du logement dans deux autres communes. 
Tour à tour ont été évoqués les rôles importants des différentes structures publiques ou semi-privées. Il a été souligné que 1/3 des surfaces construites sont en logement social mais que seules 20% de ces surfaces sont à disposition des mairies. Il a été rappelé que les lois organisant la répartition du logement sont très récentes :

- 1967: 1ère loi d'organisation du territoire en matière de logement, avant c'était l'anarchie des promoteurs
- 2002 : Loi de cohérence SRU.  Plus tard Intervention de la loi DALO 
- La Loi Duflau ne satisfera pas les Maires de France, car elle donne la prérogative aux associations de locataires
Le thème général répété fut de veiller à une mixité sociale adaptée à chaque ville et d'éviter des déplacements ou regroupements massifs de populations.
Egalement fut évoqué le manque de surface constructible en centre-ville, les négociations spécifiques donnant-donnant avec les promoteurs.
Le Maire de Creil a rappelé les succès de l'urbanisation de sa ville, Monique MANGIN-RABELLE lui rétorquant que les transports Creil-Roissy n'étaient pas fameux...et que les petits salaires ne pouvaient suffire à l’achat et l’entretien d’un, voire deux, véhicules.
 
Déroulement de la séance : bonne ambiance générale, parole un peu monopolisée par les meneurs du débat (mais c'est un peu leur rôle...), il y a eu quelques interventions dont celle d'un élu de Plessis-Belleville et surtout de notre adhérente du CACGL Monique MANGIN RABELLE qui s'est très largement exprimée et a interpelé les animateurs, sur la place des différentes structures dans les décisions, l'utilisation du 1%logement. Il lui a été répondu que ce  1% retenu aux salariés pour le logement est collecté par des organismes dédiés indépendants des mairies.


Pour ma part, je me suis plu à souligner 
-que  si le logement était une priorité pour les mairies et les promoteurs, la priorité sociale était l'Emploi, étant entendu que le logement pouvait créer des emplois (construction, réhabilitation, entretien).
- qu'il y avait des besoins internes propres à chaque ville ( logements pour les jeunes ménages peu argentés, pour les séniors avec services rapprochés) mais aussi des besoins extérieurs par apport de nouvelles populations, parfois liés aux créations d'emplois
- que si les mairies se réjouissaient d'un apport de taxes locales, les nouveaux logements s'accompagnaient souvent d'une augmentation de besoins en service, écoles, transports, vie locale, travaux d'équipement
- que la réflexion sur le coût du logement se devait d'inclure celui du transport ( train - car - voiture- parking), de la garde éventuelle  d'enfants et qu'elle était indissociable de celle du travail et du lieu de travail.
- que l'objectif de mairies ne pouvait pas de se cantonner à loger (même à bas prix) des chômeurs, mais de concourir par le logement à créer de l'emploi...Des zones d'activité doivent être conçues en même temps que des lieux de résidences pour éviter les villes-dortoir (argument évoqué par Monique)
 
Une plaquette-résumé nous sera adressée par e-mail
 
Le sujet n'étant pas épuisé, une nouvelle réunion sur ce thème sera organisée.


Suggestions :
Il serait bon qu'un tour de table plus large soit prévu, la majorité des présents ne s'est pas beaucoup ou du tout exprimée!
Il serait bon également de ne pas tout mélanger et de traiter séparément
- les attentes des candidats au logement
- les besoins des habitants et leur vécu (mixité sociale, transports, environnement, travil)
- les marges de manœuvre des Mairies
- le fonctionnement des promoteurs
- le programme national du logement


* ces réunions sont une forme de préparation à la campagne des municipales ; nous avons été, Lucienne Jean et moi,  à la première -le 13 avril- sur le thème de la solidarité : c'est à dire le travail des CCAS ; un compte-rendu  sera fait aussi... sur ce blog car l'action d'un CCAS dans une ville de gauche nous a paru beaucoup plus "dynamique " et proche des gens et de leurs problèmes que celui -pourtant bien intentionné- que nous connaissons à Lamorlaye.
Nous n'avons pas pu assister à la réunion du 20 avril sur l'éducation et la culture  mais nous  (élus Lamorlaye Autrement et membres intéressés du CACGL) irons aux réunions suivantes...