Nous avons été, Monique MANGIN-RABELLE
et moi, à la réunion "Logements" organisée par le PS à
Clermont, ce samedi matin.*
Avec plus d’une quarantaine de personnes le débat fut dirigé très aimablement
par le dynamique maire de Creil qui a rapidement cédé la parole à deux élus en charge du
logement dans deux autres communes.
Tour à tour ont été évoqués les rôles importants des différentes structures
publiques ou semi-privées. Il a été souligné que 1/3 des surfaces construites
sont en logement social mais que seules 20% de ces surfaces sont à disposition
des mairies. Il a été rappelé que les lois organisant la répartition du
logement sont très récentes :
- 1967: 1ère loi d'organisation du territoire en matière de
logement, avant c'était l'anarchie des promoteurs
- 2002 : Loi de cohérence SRU. Plus tard
Intervention de la loi DALO
- La Loi Duflau ne satisfera pas les Maires de France, car elle donne la
prérogative aux associations de locataires
Le thème général répété fut de veiller à une mixité sociale adaptée à chaque
ville et d'éviter des déplacements ou regroupements massifs de populations.
Egalement fut évoqué le manque de surface constructible en centre-ville, les
négociations spécifiques donnant-donnant avec les promoteurs.
Le Maire de Creil a rappelé les succès de l'urbanisation de sa ville, Monique
MANGIN-RABELLE lui rétorquant que les transports Creil-Roissy n'étaient pas
fameux...et que les petits salaires ne pouvaient suffire à l’achat et
l’entretien d’un, voire deux, véhicules.
Déroulement de la séance : bonne ambiance générale, parole un peu
monopolisée par les meneurs du débat (mais c'est un peu leur rôle...), il y a eu quelques interventions dont
celle d'un élu de Plessis-Belleville et surtout de notre adhérente du CACGL
Monique MANGIN RABELLE qui s'est très largement exprimée et a interpelé les
animateurs, sur la place des différentes structures dans les décisions,
l'utilisation du 1%logement. Il lui
a été répondu que ce 1% retenu aux
salariés pour le logement est collecté par des organismes dédiés indépendants
des mairies.
Pour ma part, je me suis plu à souligner
-que si le logement était une priorité pour les mairies et les
promoteurs, la priorité sociale était l'Emploi, étant entendu que le logement
pouvait créer des emplois (construction, réhabilitation, entretien).
- qu'il y avait des besoins internes propres à chaque ville ( logements pour
les jeunes ménages peu argentés, pour les séniors avec services rapprochés)
mais aussi des besoins extérieurs par apport de nouvelles populations, parfois
liés aux créations d'emplois
- que si les mairies se réjouissaient d'un apport de taxes locales, les
nouveaux logements s'accompagnaient souvent d'une augmentation de besoins en
service, écoles, transports, vie locale, travaux d'équipement
- que la réflexion sur le coût du logement se devait d'inclure celui du
transport ( train - car - voiture- parking), de la garde éventuelle
d'enfants et qu'elle était indissociable de celle du travail et du lieu de
travail.
- que l'objectif de mairies ne pouvait pas de se cantonner à loger (même à bas
prix) des chômeurs, mais de concourir par le logement à créer de l'emploi...Des
zones d'activité doivent être conçues en même temps que des lieux de résidences
pour éviter les villes-dortoir (argument évoqué par Monique)
Une plaquette-résumé nous sera adressée par e-mail
Le sujet n'étant pas épuisé, une nouvelle réunion sur ce thème sera organisée.
Suggestions :
Il serait bon qu'un tour de table plus large soit
prévu, la majorité des présents ne s'est pas beaucoup ou du tout exprimée!
Il serait bon également de ne pas tout mélanger et de traiter séparément
- les attentes des candidats au logement
- les besoins des habitants et leur vécu (mixité sociale, transports,
environnement, travil)
- les marges de manœuvre des Mairies
- le fonctionnement des promoteurs
- le programme national du logement
* ces réunions sont une forme de préparation à la campagne des municipales ; nous avons été, Lucienne Jean et moi, à la première -le 13 avril- sur le thème de la solidarité : c'est à dire le travail des CCAS ; un compte-rendu sera fait aussi... sur ce blog car l'action d'un CCAS dans une ville de gauche nous a paru beaucoup plus "dynamique " et proche des gens et de leurs problèmes que celui -pourtant bien intentionné- que nous connaissons à Lamorlaye.
Nous n'avons pas pu assister à la réunion du 20 avril sur l'éducation et la culture mais nous (élus Lamorlaye Autrement et membres intéressés du CACGL) irons aux réunions suivantes...
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