mercredi 23 novembre 2011

Lucienne JEAN : un peu d'avance sur Oise Hebdo !

Oui ! J'avais compris que le courrier que je recevais en copie serait publié aujourd'hui... Et ce n'est pas le cas !
Un bon point là-dessus à Oise Hebdo qui n'a pas repassé le même sujet 2 semaines de suite...
Mais cela rend mon précédent message un peu bizarre ! Comme un canard a qui il manquerait une patte !
Il en reste néanmoins un petit tour d'horizon sur quelques uns des problèmes traités ou pas à Lamorlaye...

Justement mercredi dernier, 16 novembre, notre groupe de gauche s'est réuni pour débattre de la situation à Lamorlaye ; on voulait avoir le temps de discuter entre nous ; en effet, nous nous réunissons toujours avant le Conseil municipal mais c'est pour travailler les dossiers du Conseil et nous n'avons pas le temps d'en faire plus : nous devons arrêter  à 22h30 ; l'heure fatidique arrive toujours bien vite, comme les 12 coups de minuit pour Cendrillon...
Donc ce soir là, nous avons eu une bonne discussion qui a démarré sur le problème de l'assainissement et celui des accusations de non éligibilité portées le 29 septembre par M. Drumont (candidat élu sur la liste de M. Garnier en 2008, aujourd'hui dissident) concernant M. Crépon (candidat élu sur la liste de M. Garnier en 2008, aujourd'hui parmi les fidèles). Plus généralement il s'agissait de faire le point sur nos prises de position ; les thèmes que nous choisissons de traiter dans nos tribunes... Quels sont les vrais problèmes de Lamorlaye sur lesquels nous devons réfléchir, faire des propositions, alerter nos concitoyens ? A t-on raison de vouloir suivre, comprendre et au final se faire une opinion et la faire connaître sur les projets présentés par la majorité ?
C'est toute une conception de la démocratie dont il s'agit ! Et nous sommes d'accord ! D'accord sur le principe et sa mise en application.
Sur le fond on aimerait bien sûr mettre en oeuvre les idées que nous défendons pour notre ville et que nous avons esquissées dans notre programme en 2008 ; nous nous y référons souvent pour définir des actions dégagées du temps municipal (par exemple transports- santé- ...) qui sont le fil conducteur de nos cafés citoyens. Mais c'est la majorité élue qui peut et DOIT agir ! Car Lamorlaye souffre d'abord d'une forme de paralysie municipale qui peut devenir un grave handicap ! Agir pour la majorité doit s'entendre dans la transparence et la recherche d'une concertation sincère. C'est ce que nous demandons quand ce n'est pas fait et c'est ce à quoi nous tenons à participer avec honnêteté intellectuelle et sincérité quand c'est fait.

Informations et questions en vrac (liste très incomplète) :
- La 2ème réunion sur le projet "château" vient d'être reportée à la mi-décembre...  Mais nous avons eu le compte-rendu de la réunion du 5 novembre.
- Nous attendons toujours des réponses sur les accusations portées par M. Drumont.
- Nous ne savons pas si la municipalité a fait appel du jugement remettant en cause le zonage d'assinissement. Si nous avons bien compris le jugement conteste à Lamorlaye le titre "d'agglomération d'assainissement"... pourtant sur internet ça a l'air d'être le cas ! A voir sur le site officiel du gouvernement : avec l'accès par liste (on y trouve Lamorlaye comme agglomération d'assainissement réduite à elle seule mais sans restriction - Gouvieux y est mais comme chef de file de toutes les communes raccordées au SICTEUV)  et le glossaire... Mais on peut lire des considérations dans le jugement (merci à l'ACVEL qui l'a mis en ligne ; par contre, il n'est pas sur le site de la ville...) qui restreignent la définition ! Le plus simple aurait été de ne pas s'appuyer sur des notions aussi fluctuantes !
- Nous attendons aussi les réponses à nos questions sur le projet de convention ASLC/municipalité.
- Il y a peu, on a coupé beaucoup d'arbres sur le terrain que la municipalité devait prempter (entre la 14ème avenue et l'avenue Charles deGaulle) : on ne sait pas ce qu'est devenu ce projet de la municipalité...
- Idem pour un relogement pourtant urgent et pourtant décidé par le Conseil municipal...
- Mais aussi pour le projet de logements avenue de la Libération
- Le Centre social attend le dernier tiers de sa subvention. Nous aurions du poser la question au Conseil de septembre mais nous ne l'avons fait qu'en novembre : directement auprès du maire et en commission finance. Le reliquat de subvention sera payé mais seulement en décembre puisqu'il faut pour cela un vote du Conseil...
- Et le prochain Conseil municipal a lieu le 2 décembre !

mardi 22 novembre 2011

Lucienne JEAN : Lettre ouverte à un citoyen libre


Un citoyen libre et mécontent de tout le monde : du  maire (qu'il connaît bien puisqu'il fut de ses conseillers) et de la gauche de Lamorlaye ... Je sais : ce n'est pas vraiment tout le monde... Mais ce sont les deux cibles de son papier.

Ce citoyen mécontent a du style : demain, Oise Hebdo mettra certainement en vedette la lettre qu'il a eu la gentillesse de nous transmettre (avec d'autres destinataires).

Mais cette lettre mérite une réponse car elle nous met directement en cause ! Pourtant Oise Hebdo n'a pas jugé utile de nous contacter.
J'en profite pour dire que la semaine dernière, je n'ai pas reconnu l'esprit de ce que j'avais dit au téléphone : c'est le jeu bien sûr ! Et comme je suis bavarde, au téléphone comme ailleurs, j'en accepte une (petite) part de responsabilité. Mais voici ce que j'avais cru dire : 1) nous ne renions pas notre programme de 2008 que le journaliste m'avait demandé d'évoquer ; 2) nous constatons que n'avons pas eu la possibilité de le  concrétiser et nous savons qu'avant 2014 (soyons optimistes) nous n'aurons pas l'initiative... C'est le jeu démocratique qui se déroule de préférence au Conseil municipal plutôt qu'au tribunal administratif. 3) nous pouvons donc -démocratiquement- prendre position  sur le projet "château and Co" du maire : pour nous ce projet est intéressant mais on peut être inquiet sur ses chances de réalisation du fait du climat municipal à Lamorlaye. Fin de l'aparté...

Donc je choisis de répondre à mon interlocuteur sur ce blog (mais comme il l'a fait lui-même, je vais l'informer de cette mise en ligne) ; je pourrais pour plus de clarté mettre en ligne sa lettre mais il me semble que ce ne serait pas très correct ; et de plus pourquoi faire de la publicité à un texte où le mouvement d'humeur nuit -c'est mon point de vue- à l'objectivité.

Voici donc un jeu : essayez de deviner les critiques auquelles je tente de répondre ! Et demain vous pourrez trouver les bonnes réponses dans Oise Hebdo (du 23 novembre) !

Allons-y !

En tant que conseillère de gauche et avec Hervé Moula second élu de notre liste, tous les candidats de Lamorlaye Autrement et les membres du CACGL nous sommes intervenus sur bien des points que vous évoquez ; dommage que cela vous ait échappé !

Pour mémoire :

1- Nous défendons depuis très longtemps le patrimoine bâti de Lamorlaye ; s'il a été bradé ou laissé à l'abandon ce n'est pas de notre fait ; nous sommes donc pour le maintien de la vieille maison de la rue du Vieux Château (milieu 17ème siècle et certainement avant) ; pour l'utilisation par la ville du château et de l'orangerie ; pour la restauration urgente de la chapelle Saint Vaast et pour des travaux nécessaires sur l'église Saint Nicolas (un problème découvert récemment) ; en 2001, Convergences N°10 a défendu un magnifique marronnier qui gênait les promoteurs de la ZAC... Il a été abattu. Nous avons fait des propositions et même un questionnaire sur le château (convergences N°11 en 2002). Et c’est exact : nous sommes –dans l’état actuel de nos informations- favorables au projet présenté par le maire ; ce qui nous inquiète c’est la complexité du montage et la capacité de l’équipe (y a-t-il encore une équipe ?) à se mobiliser sur ce sujet comme sur n’importe quel autre d’ailleurs…

2- Nous avons fait un travail de sensibilisation sur les transports en 2010 et 2011 : repas citoyen, questionnaire, articles dans Convergences et dans la tribune politique ; nous avons incité la municipalité (qui l'a fait au moins une fois) à intervenir sur des points concrets ; nous avons adhéré à l’association LUTECE ; … Les transports publics, l’emploi et les logements sociaux étaient les 3 piliers de notre campagne de 2008. Et sont toujours 3 gros problèmes pour les morlacuméens.
3- Le Foyer culturel n’est pas si mal ! J’ai eu l’occasion de le montrer hier à des musiciens extérieurs à Lamorlaye qui joueront le 10 décembre pour la chapelle Saint Vaast : ils ont été très heureux de découvrir nos installations ! On pourrait créer des gradins (amovibles, bien sûr !)  pour bien utiliser la scène ; mais avant d’imaginer de tels travaux il faudrait développer un projet culturel fort et durable sur Lamorlaye : dans votre liste ce point est oublié…

4- Nous demandons régulièrement que le travail reprenne sur l’étude urbaine et le PLU et donc le stationnement ; mais pas seulement ! Le PLU permet de traiter :
- la place du piéton et des modes de déplacements doux dans la ville
- les points de rencontre : avez-vous remarqué comme le banc qui est près de la station de taxi est bien utilisé ? Pourquoi n’y en a-t-il pas près de l’église ? Près des écoles ? J’ai vu une grand-mère attendre à la sortie de l’école Saint Exupéry, assise sur une borne…
Et, j’y reviens, le PLU peut nous permettre
- une protection du patrimoine bâti privé ;
- et des réserves pour des logements sociaux : ça aussi vous l’avez oublié ; pas nous !

5- La mise en place de l’assainissement collectif sur l’ensemble de la ville a pris un mauvais coup ; nous le regrettons.

Nous regrettons qu’une équipe élue sur ce projet (qui était aussi le nôtre mais vous avez sans doute noté que nous n’avons pas « gagné » la mairie en 2008…) soit empêchée d’avancer par des arguments de forme, pour une part, et par une mauvaise présentation de ses dossiers, d’autre part.

Nous pensons que l’assainissement collectif partout et donc dans le Lys est la seule solution qui respectera sur le long terme l’environnement ; nous ne croyons pas que les efforts du SPANC suffiront à obliger les propriétaires à faire régulièrement tous les travaux nécessaires pour disposer d’un assainissement individuel aux normes et en bon état. S’ils le faisaient, ils seraient vite perdants par rapport au coût de raccordement. Et cet assainissement par drains est très destructeur en arbres ; à notre sens beaucoup plus que les simples conduites de raccordement au réseau public.

Et nous regrettons aussi qu’à cause du choix fait par le maire de Gouvieux de ne pas séparer ses eaux usées de ses eaux pluviales nous ayons des difficultés à intégrer le SICTEUV : la loi oblige en principe à faire cette séparation ! Indépendamment de notre problème d’assainissement, est-ce correct d’avoir fait construire une station d’épuration surdimensionnée pour absorber les apports d’eaux de pluie en cas d’orage sur Gouvieux ? Cette station a été payée avec des subventions et les impôts des habitants des villes adhérentes au SICTEUV pour traiter les eaux usées ; pas pour gérer de l’eau (considérée comme) propre !

Alors qu’aujourd’hui Lamorlaye, en se raccordant au SICTEUV, remette un peu d’ordre dans cet usage de la station d’épuration du SICTEUV nous semble non seulement un geste normal entre voisins appartenant à la même communauté de communes, mais surtout une occasion de remettre un peu de logique dans le financement de cette station d’épuration.

6- Nous sommes pour la consultation des citoyens et aussi pour leur information le plus en amont possible sur les projets municipaux ; c’est en informant sincèrement qu’on peut discuter utilement.

Nous pensons que les comités de quartiers sont une bonne initiative même si leur fonctionnement est très limité ; mais il y a des points positifs malgré le désir de garder le contrôle qu’on sent dans l’équipe municipale.
Ces progrès viennent des citoyens eux-mêmes qui posent de plus en plus de questions ; qui réclament de participer aux décisions : par exemple l’association Plein Soleil Environnement sur la convention ASLC/Mairie ; dommage que l’ACVEL préfère le tribunal administratif…
Mais les progrès viennent aussi de la municipalité qui discute des travaux avec les usagers ; évidemment, ce n’est pas toujours avec le bon timing ! Exemple récent : la barrière de la rue Joffre qui a poussé au milieu de la chaussée pour répondre à une demande (très légitime) de sécurité mais sans concertation sur la solution choisie. Cette concertation est en route semble-t-il ; il eut mieux valu discuter avant les travaux… A la fois pour le bon usage de nos finances et pour le bon usage de la démocratie participative.

Mais la démocratie participative est une longue marche ! Autant pour les citoyens que pour les élus ; nous avons la prétention de penser que nous aurions été plus audacieux et surtout plus impliqués dans cette démarche ; mais nous n’avons pas l’outrecuidance de dire que rien n’a été fait depuis 2008 (avant on peut le dire) et que nous n’aurions pas commis nous aussi –parfois- des erreurs…

7-Les économies d’énergie : qui serait contre ? Mais pour agir sur les économies d’énergie il faut pouvoir agir tout simplement ! Exemple : le projet « château » présenté par le maire est très ambitieux sur ce point ; mais par qui va-t-il être soutenu ?

Ai-je fais le tour de votre lettre ? Presque !

- La bibliothèque : n’est plus inondée depuis les travaux réalisés sous la mandature précédente ; je la fréquente assez souvent et je la trouve très agréable ; qu’il faudrait plus de place est une évidence ; surtout pour développer des activités avec un public. Mais si on doit ordonnancer les travaux, le patrimoine qui est immobilisé sans usage du public et qui se dégrade me semble prioritaire.

- Le marché couvert : oui mais pas pour plaire à des investisseurs privés qui ne voudraient prendre aucun risque ! Depuis quelque temps nous voyons de nouveaux commerçants sur le marché : il a sans doute fallu les solliciter pour les convaincre d’essayer… Après tout, nous sommes, que cela nous plaise ou pas, dans une société où la concurrence « libre et non faussée » est un dogme quasi-absolu ! Que certains ( ?) de nos commerçants ont sans doute plébiscité dans le secret de l’isoloir… Alors, je ne résiste pas au plaisir de vous recommander la marchande de fleurs !

- La méthanisation : nous ne le savions pas pendant la campagne de 2008 mais c’est peut-être ce projet qui a été à la base de la campagne des listes de droite avec ses zizanies et ses adoubements… Aujourd’hui le projet a semble-t-il explosé en plein vol ! C’est mieux qu’une vraie explosion comme certains le prédisaient ; mais c’est peut-être dommage ! Sur le principe, le développement de technologies nouvelles pour des énergies renouvelables est nécessaire pour que nous (La France !) puissions faire des choix énergétiques « propres » ; ce n’est pas obligatoire que ça se passe chez nous ; mais ça devra bien (méthanisation ou autre) se faire quelque part… Pour l’instant on peut supposer que « notre » fumier est utilisé comme engrais comme précédemment. Seul avantage connu : il est stocké dans des containers fermés. Cela devrait donc éviter les odeurs qui envahissaient parfois une partie de Lamorlaye : est-ce exact ? Voilà une question à poser au prochain conseil !

- La gestion différenciée des espaces verts : mais elle est en place ! Et c’est très bien ! C’est vous qui l’aviez en charge ; on peut supposer qu’après votre démission, ce choix a été maintenu ; cela semble évident.

Une dernière chose : LES SOUS !

1- Il n’a jamais été question de 13 millions d’euros à la charge de la commune ; la somme envisagée est déjà impressionnante ! N’en rajoutons pas ! Ce projet n’est envisageable que si les subventions envisagées suivent !

2- Lamorlaye peut – et doit- emprunter pour mener à bien des projets s’ils sont reconnus comme utiles par la population : pas 13 millions mais autour de 5 millions sans sortir des critères de bonne gestion…

3- Nous payons des impôts (locaux ou sur le revenu) pour contribuer au fonctionnement et aux investissements nécessaires au niveau du pays ou de la commune. Crier au loup chaque fois qu’on envisage une dépense n’est-ce pas un peu démagogique ? Par contre il y a beaucoup à faire pour rendre plus juste la contribution de chacun au budget de l’état et à celui de la commune !

Il faut que ces impôts soient justes et pour cela il faut que les plus riches y contribuent plus que les moins riches.

A partir de cette idée il s’agit de trouver comment ?

Mais sommes-nous d’accord sur cette idée ?

lundi 17 octobre 2011

Lucienne JEAN : avis de disparition

Un train disparait dans la nouvelle grille SNCF ! Il n'y aura plus d'arrêt à la gare d'Orry la Ville -Coye entre 20h27 et 21h46 ! Idem pour la gare de Chantilly 5 minutes plus tard...
Le train de 20h40 au départ de la gare du Nord qui s'arrêtait dans "nos" gares laisserait  bientôt la place à un train direct Paris-Creil qui partirait à 20h28 ! J'emploie le conditionnel car l'association LUTECE lance une pétition pour obtenir que la SNCF revienne sur son projet. Donc conditionnel ou futur très immédiat (les nouveaux horaires s'appliquent à partir du 11 décembre 2011) cela dépend en partie de vous !
La pétition est en ligne : cliquez ici pour la télécharger, l'imprimer, la signer et la faire signer ! Ensuite il faut l'envoyer au Conseil Régional de Picardie - 11, mail Albert 1er 80026 AMIENS CEDEX ou à LUTECE - Maison des Associations - 11, rue des Hironvalles 60100 CREILou encore par mail à LUTECE (dupart-neuberg@wanadoo.fr)
Vous pouvez ausi lire le tract d'explication de LUTECE en cliquant ici.
LUTECE est l'association des usagers de l'étoile deCreil c'est à dire, entre autres, de tous ceux qui prennent le train à Orry laVille-Coye ou Chantilly !
 
Et LUTECE est bien plus concentrée sur nos problèmes de transports ! Notre questionnaire a tout juste un an et... presque 60 réponses ! Elles vont presque toutes dans le même sens : des transports vers les gares plus fréquents ; avec des bus plus petits ; plus de trains et plus de confort : par exemple disposer de toilettes dans la gare d'Orry la Ville-Coye... Mais peut-on considérer que demander des toilettes dans une gare comme Orry la Ville-Coye relève du confort ? Classons plutot  cette demande dans la catégorie : un peu de respect s'il vous plait ! Et aussi un peu de bon sens !
 
Il reste que pour agir auprès de nos élus, 60 réponses, c'est sans doute insuffisant ! Au point que dans leur rapport sur les avantages et inconvénients d'appartenir à une communautré d'agglomération (étude en rapport avec le SDCI que le préfet a présenté en mai 2011) nos DGS (directeurs généraux des services des communes appartenant à la CCAC et de la CCAC elle-même) ont oublié cet été les transports : pourtant une communauté d'agglomération doit définir un plan transport ; ça ne l'oblige pas à fournir des transports mais au moins à se soucier d'évaluer l'existant !

Il faudrait que la pétition de LUTECE réunisse beaucoup de signatures pour que la SNCF cadence ses trains en pensant un peu plus aux usagers !

CA DEPEND AUSSI DE VOUS !

lundi 3 octobre 2011

Lucienne JEAN : Après notre café citoyen

Samedi nous étions une vingtaine, réunis autour de Michel Françaix ; au thème de la réunion (les enjeux de la loi portant réforme des collectivités territoriales) nous avons ajouté deux sujets de grande actualité et qui nous apportent optimisme et confiance : le basculement à gauche du sénat et les primaires citoyennes organisées par le parti socialiste.

Nous avons donc appris ensemble et en direct l'élection de Jean-Pierre Bel, notre nouveau président du Sénat ! Il est sénateur de l'Ariège depuis 1998 (en 2008 il a été réélu avec une majorité impressionnante de 76% !). C'est un évènement que d'avoir un président du Sénat socialiste ; la constitution de la Vème République en fait un personnage très important de l’état : celui qui remplace le président si nécessaire ! Jean-Pierre Bel a été élu avec 179 voix, soit deux voix de plus que le total des voix acquises à la gauche.
Michel Françaix nous explique que l'UMP (gouvernement ou députés) ne pourra plus présenter de nouvelle loi allant contre la volonté des élus de gauche d’ici les élections présidentielles : en effet, le Sénat pourra les refuser et faire durer la procédure de navette parlement/sénat jusqu’à la fin de session parlementaire (pour plus de détails consulter par exemple : http://www.senat.fr/)
En particulier, la réforme de la constitution voulue par Nicolas Sarkozy devient impossible : adieu donc -sans regret- à sa fameuse loi de la "règle d'or" sur la supposée inconstitutionnalité des déficits publics ! Ce sera – nous l’espérons- au président socialiste d’en proposer une meilleure…
Par contre, la victoire de la gauche au sénat ne permettra pas de remettre en cause les lois déjà votées... Michel Françaix pense que ce sera difficile à faire comprendre et accepter. Il nous décrit aussi le protocole un peu désuet qui règne au sénat ; il compte sur Jean-Pierre Bel pour le faire évoluer au moins un tout petit peu ! Il nous rappelle qu'en 1981 c'est Louis Mermaz, socialiste devenu président de l'Assemblée nationale qui a abandonné le port de la queue de pie : les présidents suivants ne l'ont pas remise... C'est sans doute peu de chose ; mais il me semble bon que nos élus ne s'enferment pas dans un monde -les ors de la République- qui soit trop loin de la vie quotidienne de leurs électeurs !

Nous avons aussi parlé des primaires ! C'est un évènement majeur à gauche et donc pour la France. Il faut que le dernier débat soit d'aussi bonne tenue que le dernier ; le premier n'étant pas vraiment un débat entre candidats mais plutôt une suite d'exposés sur des thèmes tous importants mais tous différents ! Michel Françaix pense qu'il faut indiquer devant chaque bureau de vote habituel le lieu du bureau de vote des primaires ; nous allons demander à la mairie l'autorisation de poser une affichette en ce sens au foyer culturel, au gymnase La Mardelle, à la salle Bertinval et rue Joffre ; ce devrait être possible... Petit rappel des lieux de vote : salle Saint Jacques à Gouvieux pour les électeurs inscrits Gouvieux et Lamorlaye et salle d'Alençon à Chantilly (Bois saint Denis) pour tous les autres électeurs du canton de Chantilly.

Et bien sûr, Michel Françaix a abordé le sujet annoncé : la réforme des collectivités territoriales !
Il a fait un exposé très éclairant sur le pourquoi de cette loi ; son sens profond et les raisons qui font que la gauche y est hostile.

1) rappel sur une notion qui structure profondément notre paysage politique : les mouvements de centralisation/décentralisation.
La Révolution puis Napoléon ont construit la France en renforçant le pouvoir de l'état ; les préfets (de Napoléon à la Vème République) sont les représentants directs de l'état auprès d'institutions (commune, départements, ...) qui émanent d'un suffrage local. Renforcer l'état pour créer la nation... déjà sous l'ancien régime, on s'évertuait à affaiblir la noblesse (pouvoir local) pour renforcer le roi.
Avec Mitterrand et Defferre, on veut être plus proche du citoyen : c'est la première loi de décentralisation de juillet 1981 qui transforme les régions en collectivités territoriales avec élection des conseils régionaux au suffrage universel, qui supprime la tutelle exercée a priori sur les communes, les départements et les régions (à l’exception de Paris), qui réduit la compétence des préfets, qui prévoit des ressources fiscales propres pour les communes, les départements et les régions...
C'est grâce à cette loi que nous avons des lycées (responsabilité de la région) et des collèges (responsabilité du département) à la hauteur des besoins. Evidemment, pour le nombre de postes d’enseignants ou l’ouverture/fermeture des classes c’est une autre affaire ! Et on sait qui en a la responsabilité ! De même on vient récemment de confier aux départements les routes anciennement nationales dont l'état n'assurait pas correctement l'entretien.
Cette loi a-t-elle généré des dépenses plus importantes ? C’est possible, l’élu local étant normalement sensible aux demandes de ses électeurs… La tendance à vouloir « son » équipement pour « sa » commune ne pousse pas à la mise en commun d’équipements ; pourtant cela coûterait moins cher et le taux d’utilisation serait meilleur !

2) Autre notion structurante : république/démocratie.
Aujourd’hui nous nous déclarons tous –ou presque tous- naturellement républicain et démocrate. Pourtant ces deux références s’expriment différemment dans nos institutions.
Le courant républicain, s’appuie sur le suffrage direct et la vie concrète du pays avec :
- nos municipalités ; les villages, précurseurs de nos fameuses 36000 communes existaient bien sûr depuis fort longtemps ; peut-être une conséquence de la forme qu’a prise la féodalité en France avec beaucoup de petits seigneurs qui ont par construction morcelé le territoire, rassemblant autour d’eux et pour les servir de petites communautés de paysans et d’artisans ;
- nos départements ; d’abord simple division du territoire national ils ont acquis des pouvoirs importants avec la décentralisation ;
- l’état qui se veut « fort » et l’est effectivement.
Le courant démocrate s’appuie sur la proportionnelle et crée des synergies nouvelles avec :
- les communautés de communes : une malheureuse exception sur le plan de l’élection puisque les délégués ne sont pas élus par les citoyens mais par les conseils municipaux ;
- les régions ;
- l’Europe.
Le scrutin à la proportionnelle –outre sa vertu essentielle qui est la représentation des minorités- a permis un rajeunissement des élus : être un notable bien implanté dans un terroir est moins essentiel avec ce mode de scrutin.
Pour Michel Françaix le suffrage universel direct doit imposer le non-cumul des mandats ; il a beaucoup insisté sur la difficulté d’application de cette idée car même sans mandat, l’élu local reste la référence ; le maire et le député sont en contact direct avec leurs électeurs ; nous savons qui ils sont alors que nous savons moins qui est notre conseiller général, nous ne pouvons pas nommer nos conseillers régionaux (à part le président du Conseil régional) et encore moins nos députés européens…
Le non-cumul des mandats doit être imposé par la loi ; penser que le parti socialiste se l’applique à lui-même en laissant les autres cumuler sans contrainte n’est pas raisonnable.
Se pose aussi le problème du non cumul de fonctions ministérielles et de mandats locaux : presque tous les ministres sont au moins maires. C’est un plus pour le maire ; mais c’est aussi une façon de garder les pieds sur terre pour le ministre : et c’est important ! Mais c’est aussi la porte ouverte à bien des « préférences » donc à des injustices dans la répartition des sous !

3) Quelle est la bonne échelle de territoire ? Et avec quelles compétences ?
Le sud de l’Oise est soumis à l’attraction de l’Ile de France et de Paris.
Pour faire vivre une région il faut une « ville centre » de plus de 100000 habitants ce qui n’est pas le cas de la Picardie ; en fait la Picardie n’existe pas ! Ou a beaucoup de mal à exister…
Si on prend l’exemple des étudiants, s’ils habitent dans l’Oise ils cherchent à s’inscrire à Paris ne serait-ce que parce que ils peuvent y aller facilement en train et donc économiser un logement à Amiens… C’est la même chose dans la Somme, attirée par Lille ou l’Aisne qui regarde du côté de Reims !
Selon Michel Françaix, il nous faut éviter banlieurisation et beaulieurisation : ce néologisme est assez frappant et résonne bien chez nous ! Comment faire ? En agissant sur la vie locale par des actions de type culturel au sens large (incluant le sport et les loisirs) en pensant que tous –surtout les plus modestes- doivent pouvoir y accéder ! Exemple à Chambly, la ville où Michel Françaix est maire depuis 1995 : patinoire en hiver et plage en été ; festival de théâtre de rue… ces initiatives ont un prix ! Mais elles créent du lien social et luttent contre les inégalités. Et ainsi permettent le mixage en douceur et à police réduite entre banlieue et beau lieu…

On est ensuite un peu revenu à notre SDCI : le préfet peut nous entendre ; mais il fera ensuite ce qu’il veut de nos remarques ; notre problème local étant que nous ne formulons pour l’instant aucune remarque !
Pour Michel Françaix, il aurait fallu se contenter d’intégrer dans les communautés de communes existant déjà les quelques villes isolées ! Et laisser ensuite aux gens eux-mêmes l’initiative de regroupements qui doivent pour réussir être voulus dans le cadre d’objectifs et de compétences choisis par les électeurs.
On s’étonne que rien ne soit mis sur le site ! Tapez SDCI ou CDCI pour Schéma ou Commission Départemental(e) de coopération Intercommunale sur http://www.oise.pref.gouv.fr et on vous dira : « rien trouvé » ! Michel Françaix a émis l’hypothèse que cette discrétion était en rapport avec les élections sénatoriales… Mais je viens de refaire l’expérience : c’est toujours RIEN !
Alors que d’autres départements ont mis en ligne de vrais dossiers d’étude !

Autre point abordé : le vote électronique qu’une des participantes trouve dangereux par rapport au contrôle des fraudes possibles et surtout destructeur de lien civique : tenir le bureau de vote, se déplacer pour voter, participer ou assister au dépouillement sont des moments de rencontre entre citoyens que le vote électronique (même si c’est toujours dans un bureau de vote) va réduire. Pour le moment nous sommes dans une phase d’expérimentation : soyons vigilent. Et n’oublions pas de participer nombreux aux opérations de vote prochaines !

La réunion se termine vers 19h après deux heures et demi d’échanges très intéressants avec, comme au « café », boissons et gâteaux…

Merci à ceux qui ont participé à cette réunion ! Ce compte-rendu n’est pas complet : merci de le compléter ou le corriger par vos commentaires !
Et MERCI à Michel Françaix !

L’actualité municipale c’est un conseil municipal le 30 septembre où on a assisté à un nouveau « coup » médiatique : Mr Drumont accusant Mr Crépon de ne pas remplir les conditions pour être élu conseiller : une découverte bien tardive pour un colistier ! Et une opération de plus pour empêcher la tenue du Conseil ! Les élus de gauche sont restés présents permettant ainsi d’atteindre le quorum et de tenir le Conseil ; nous pensons que le contrôle de légalité est fait par la préfecture ; et que les problèmes éventuels auraient certainement été vus par ses services. Ce qui peut intéresser le Conseil, et à ce titre les élus de gauche, c’est la réponse du préfet et pas le fait que Mr Drumont se plaigne auprès du préfet d'un de ses colistiers…

D’autre part, empêcher la tenue des Conseils municipaux de façon systématique n’est pas une bonne chose pour la ville : étudier les dossiers présentés et voter « en notre âme et conscience », OUI ou NON : voilà pourquoi nous avons été élus…

Nous donnerons bientôt un compte-rendu de ce Conseil : on y a tout de même voté un des abattements que nous demandons depuis des années pour les handicapés !

mercredi 28 septembre 2011

Lucienne JEAN : une semaine bien remplie !

Oui ! De dimanche dernier (élections sénatoriales) à samedi (notre café citoyen) nous sommes mobilisés pour voter pour la gauche ; travailler au nom de la gauche comme conseillers municipaux ; et prendre le risque de vous inviter à mieux comprendre la loi portant réformes des collectivités territoriales ...
D'abord dimanche 25 septembre : nous sommes allés voter à Beauvais ; nous avons donc découvert l'Elyspace où le vote était organisé : une très belle structure moderne vraiment immense. Nous y avons croisé beaucoup d'élus de gauche qui avaient l'air assez heureux et ils avaient bien raison ! L'Oise a contribué à la victoire de la gauche en gagnant un 2ème siège de sénateur : nous sommes donc à égalité 2 sénateurs PS et 2 UMP... Nous avons croisé Michel Françaix qui a bien notre café citoyen sur son agenda !
Café citoyen qui va clore pour nous cette semaine ; on espère que vous répondrez "présent" à ce rendez-vous !
Mais avant ce samedi nous avons eu :
- lundi la réunion des têtes de liste ; même réduite à une tête (la nôtre), cette réunion est utile... Surtout quand on n'a pas eu de réunion de commission finances pour préparer les points de l'ordre du jour qui sont de son ressort ! A savoir : une décision modificative ; différents tarifs (classes de découverte, cantine, salles); adaptation de la zone bleue aux normes européennes ; taxe communale sur l'électricité ; taxe d'aménagement du territoire ; création de postes ; demandes de subventions ; et enfin abattement spécial en faveur des personnes handicapées (une demande répétée de la gauche qui va -sauf surprise- voir enfin le jour)... Ne nous étonnons pas si les débats sont longs en Conseil  : on y fait à 29 le travail qui devrait être fait en amont (avec diffusion d'un compte-rendu) dans la commission finances... 
- jeudi une réunion du CACGL pour préparer le Conseil municipal : cliquez ici pour voir l'ordre du jour.
- vendredi : conseil municipal 
- et SAMEDI : CAFÉ CITOYEN ! Le sujet est la réforme des collectivités territoriales : cela peut sembler technique ; mais c'est une loi qui nous touche dans notre vie : nos financements sont modifiés ; la capacité d'intervention du Conseil général et régional est limitée ; et au nom de cette loi, le préfet envisage de regrouper dans une communauté d'agglomération Lamorlaye et les autres communes de la CCAC (7 communes et 38949 habitants), la communauté de communes Coeur sud Oise ( 13 communes et 5847 habitants), la communauté de communes des Trois Forêts (5 communes et 21050 habitants), La Chapelle en Serval (2462 habitants), Plailly (1611 habitants), Orry  la Ville (3307 habitants) et Mortefontaine (855
 habitants) ; soit 29 communes et 55136 habitants ! Nous avons le droit de nous exprimer sur ce projet... Et pour notre part nous pensons que c'est NOTRE DEVOIR ! Le préfet se doit de nous écouter mais pas du tout de suivre nos propositions : il le fera si nous sommes collectivement capables de formuler un avis qui ait du sens et...s'il le veut bien !
Pour l'instant le Conseil municipal a refusé ce projet dans l'attente de plus d'informations ; informations que nous attendons mais ne voyons pas venir. Fin décembre il sera trop tard...
Ce café citoyen ambitionne de mieux comprendre la logique de cette loi qui prévoit de tels regroupements ; c'est la condition première pour réagir d'une façon qui intéresse le préfet. Nous pensons que vous, citoyens qui serez demain un sur 55136 dans la future communauté d'agglomération, devez demander des explications et des contre-propositions de la part de vos élus.
Les 2 élus de gauche que nous sommes avons un modeste avis : le rapprochement avec Orry La Ville (mais qu'en pense Orry ?) semble cohérent : nous avons la gare et la forêt en commun ; par contre le rapprochement avec Senlis ne nous parait pas pertinent ; avec Chantilly nous avons en commun la culture "Cheval" ;  avec Senlis, nous ne partageons pas grand chose... Si nous devions nous agrandir il serait plus logique d'aller vers Saint Maximin qui est une zone de chalandise naturelle pour toute l'aire cantilienne. Encore faudrait-il qu'elle soit d'accord !
Nous avons un fonctionnement qui met à égalité les communes quelque soit leur population : de Chantilly, environ 12000 habitants à Apremont, moins de 1000 habitants... C'est possible à 7 ; et encore à 8 ou 9 mais  à 29 cela parait bien improbable !
Avec Orry la Ville nous serions plus de 40000 ; c'est bien plus que l'objectif fixé par la loi (5000  si nous avons bien compris...) !
La loi impose que les 4 villes isolées se fondent dans une communauté de communes ou d'agglomération ; c'est évident que l'éclatement de l'ancienne communauté de Senlis en deux n'est  pas dans l'esprit de la loi ; mais cela ne nous concerne pas directement !
Enfin il y a aussi dans le schéma départemental le dépècement de la communauté Pierre Sud Oise pour des raisons assez obscures : c'est la seule communauté de communes que le préfet prévoit de disperser ; c'est aussi la seule qui soit dirigée par un maire communiste...
Nous pourrons discuter de tout cela SAMEDI 1ER OCTOBRE AVEC MICHEL FRANCAIS !  A 16H30 au Foyer culturel de Lamorlaye.
Nous pourrons lui demander aussi son sentiment sur les élections sénatoriales (on élit le président du sénat le 2 octobre), les primaires citoyennes (on vote le 9 octobre) et l'état général du  monde si  on veut !

Je reviens sur Beauvais où nous nous sommes promenés dimanche ; nous avons vu deux des expositions faisant partie des  "PHOTAUMNALES" : 
- des  photographies montrant les conditions de vie des roms dans le monde entier ; voici ce qu'en dit le photographe Joakim Eskidsen : "Entre 2000 et 2006, l’écrivain Cia Rinne et moi avons entrepris de voyager à travers sept pays différents pour mieux connaître les Roms et les conditions de vie auxquelles ils font face. Nous essayions toujours de passer un temps considérable avec les gens dont nous voulions apprendre et, si possible, de vivre avec eux pendant un moment ». Les pays visités sont la Hongrie, la Roumanie, l'Inde, la Finlande, la Grèce, la Russie et la France...  Nous avons beaucoup discuté devant ces photos en évoquant le travail ébauché il y a plusieurs années : nous étions allés à la rencontre de gens du voyage à Beauvais et surtout à Gouvieux : nous avons décidé de reprendre ces contacts...
- et des photographies d'Emmanuel Piau "Tous ensemble! Portraits de la France qui manifeste" ; un thème auquel nous avons été très réceptifs ; et des très belles photos qui montrent que tous les métiers et toutes les régions sont, un jour ou l'autre dans la rue, avec pancartes, banderoles et tambours... Ces photos sont toutes sur le site d'Emmanuel Piau ; avec son accord,  nous vous en montrons une  avec sa légende :
  
Pas d'expulsion sans relogement ! Application de la loi Dalo !
Comité Action Logement - Mal Logés - Paris - XVIIIe.

Mais elles sont toutes formidables : la police, l'école, la justice, les sans papiers, les handicapés, les italiens de Paris contre Berlusconi, les transsexuels, ... C'est un panorama à la fois dynamisant (tous ces gens qui luttent !) et inquiétant (tous ces problèmes !)...
Les photaumnales durent jusqu'au 6 novembre 2011 et il y a 20 photographes invités. C'est dire que ce mini reportage n'est vraiment pas complet ! Disons que c'est ... un instantané !

dimanche 25 septembre 2011

Lucienne Jean : Convergences N°30 et Café citoyen N°4

Convergences N°30 est en ligne : cliquez ici pour le lire. Sa distribution est en route  ! Avec déjà un doublon repéré à la Grande Porte... et surtout avec l'annonce de notre prochain café citoyen :
Samedi 1er octobre à partir de 16h30 dans la salle du rez de chaussée du Foyer culturel nous vous attendons pour une rencontre avec Michel Françaix qui nous présentera la loi de décembre 2010 "portant réforme des collectivités territoriale" : cette loi qui crée le conseiller territorial redéfinit le rôle et le fonctionnement du Conseil général et du conseil régional ; l'ambition affichée serait d'avoir moins d'élus donc moins de dépense publique et plus d'efficacité ; l'objectif dénoncé par l'ensemble des partis de gauche est de réduire l'autonomie de ces 2 collectivités dont le rôle est aujourd'hui très important pour chacun de nous !
En particulier le Conseil général perd beaucoup de son autonomie de financement et donc de sa liberté de définir sa politique... D'autant que la "compétence générale" dont il disposait serait sérieusement rognée...
Cette loi a été beaucoup discutée et sans doute chacun en a une idée plus ou moins exacte: notre café citoyen ambitionne de donner à chacun les éléments d'information et d'analyse. Michel Françaix en tant que député pourra nous la présenter ; en tant que socialiste il pourra aussi nous expliquer ses défauts ! Et surtout il pourra répondre à nos questions !
Nous devrions en avoir sur un des aspects de cette loi qui concerne les intercommunalités : la loi vise à les renforcer ; mais cela se fera t-il en suivant la volonté des communes ? pour l'instant nous somme confrontés à un projet du préfet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI) qui devra être figé à la fin de l'année : nous (en tant que commune) avons rejeté ce projet en juin en s'appuyant sur le manque d'information des conséquences sur les finances mais aussi de l'autonomie  des communes et de leur poids dans le projet. Ce premier vote doit être complété rapidement ; pour cela on nous a promis un travail d'évaluation de nos DGS (Directeurs généraux des Service) de la CCAC et de ses 7 communes : mais nous ne voyons rien venir ! Et le préfet tranchera avec ou sans notre analyse !
Une formation devait aussi nous être proposée : encore rien en vue.
Ce café citoyen est notre réponse à ce vide communal et intercommunal;
Mais qu'est-ce qu'un café citoyen ? Et pourquoi le nôtre ne se passe-t-il pas dans un café ?
Le café citoyen est une réunion "autour d'une table" où, après une introduction assez courte d'un intervenant (ici Michel Français), chacun peut intervenir pour poser une question ou exposer son idée personnelle.
Avec l'idée du café on espère s'adresser à tous  sans clivage gauche/droite ou spécialiste/non spécialiste.
Pour nos 2 premier cafés citoyens, nous étions accueillis au Caméléon ; mais notre horaire (samedi après-midi) n'est pas idéal pour le patron (en principe il ferme à cette heure là) et nous avons migré vers le Foyer culturel...  Mais nous gardons un élément essentiel : nous vous proposerons café ou jus de fruits et gâteaux : les tartes du Caméléon sont très bonnes et nous essayerons d'être à la hauteur !
Nous avons constaté que cette formule du café citoyen (ou du repas citoyen) est sympathique et riche en interventions de qualité.
Venez donc nombreux partager ce moment avec nous !

Dans Convergences on parle de ce café citoyen mais aussi : de la convention mairie/Association Syndicale de Lys-Chantilly ; des barrières rue Joffre ; des eucalyptus allée du Château ; de notre rencontre avec le sous-préfet de juillet dernier ; et de l'organisation des primaires citoyennes avec des candidats PS et PRG).


Enfin hier, samedi les STILL de Montataire organisait une nouvelle manifestation pour combattre un plan de licenciement qui touche presque 300 salariés ! L'usine fabrique des élévateurs et son carnet de commandes est plein. Les salariés que j'ai rencontrés pensent que le but réel est une délocalisation -sans doute en Italie ou en Allemagne (les capitaux de STILL sont allemands). Voici deux photos de la manifestation :




vendredi 26 août 2011

Lucienne JEAN : bientôt la rentrée ! 3 sujets pour un message...

1) -Le travail municipal reprend-il ?
Avec la rentrée nous avons DEUX dates de réunions :
- Le 17 septembre nous discutons -ENFIN- du projet de convention mairie/Association Syndicale du Lys-Chantilly. Nos remarques ont été remises le 31 janvier : nous organisons une réunion du CACGL et de la liste Lamorlaye Autrement pour travailler sur ce sujet le mercredi 14 septembre à 19h30 au Foyer culturel.
- Le 19 une réunion du conseil d'administration du Conseil Communal d'Action Sociale : mais elles ont toujours eu un rythme régulier.
Et c'est tout !
A quand le prochain conseil municipal ? le travail sur le PLU ? ou l'action pour la jeunesse et l'enfance ? ou le bon usage du château ? 
Mais nous avons une promesse : le maire examinera à son retour de vacances -avec son responsable administratif- une demande que nous avons formulée le 10 juin dernier pour une formation collective dans nos locaux sur la très complexe loi portant réforme des collectivités territoriales.
Une loi complexe qui touche :
- nos finances locales ; on en a eu des exemples chaotiques en septembre octobre dernier...
- le rôle et le financement des conseils généraux et régionaux, avec en prime en 2014 l'apparition de cet homo politicus hybride que sera le conseiller territorial ; une sorte d'officialisation du cumul des mandats ! Alors que chacun (de la droite à la gauche du monde politique et des simples citoyens) s'accorde pourtant à y voir la source de bien des défauts de notre démocratie !
- la structure des communautés de communes ou d'agglomération ; le SDCI (Schéma Départemental de Coopération Intercommunal) proposé par le préfet a été refusé par presque toutes les communes concernées ; raison invoquée et très réelle  : on a besoin de plus d'informations... Nous attendons le compte-rendu du travail de nos DGS (communes et CCAC) sur ce sujet : pour l'instant, RAS ! Quant au préfet, il semble considérer que son rôle est d'élaborer un schéma mais pas d'aider les communes à y voir clair ! Dommage car il a certainement avec ses services étudié et analysé les différentes conséquences de son schéma avant de le rendre public. En cherchant sur le site de la préfecture je n'ai rien trouvé sur le projet du SDCI qui nous concerne ! Rien sauf un éditorial du préfet dans le N° de mai du bulletin "L'état dans l'Oise" de mai  : un bulletin mensuel téléchargeable dont j'avoue avoir découvert l'existence -et l'intérêt- aujourd'hui !
Pourtant il suffit de chercher "Schéma Départemental de Coopération Intercommunale Val d'Oise" pour avoir le document (sans aucun commentaire) ou mieux "Schéma ...Var" pour avoir un dossier de 120 pages qui semble très complet...
La complexité de cette loi n'est pas son moindre défaut : elle est aussi -et surtout- contestée pour ses options politiques qui inquiètent les conseils généraux et régionaux (y compris ceux qui sont encore dirigés par l'UMP) !
Pour notre part, nous organisons le 1er octobre un CAFÉ CITOYEN sur ce thème ! La formation promise par la mairie aura-t-elle lieu avant ?  Et aurons-nous à cette date, les savantes études de nos DGS ? On vous le dira le 1er octobre !

2)- Histoire d'eucalyptus ...
Début juillet, nous avons attiré l'attention du maire sur le carrefour rue Michel Bléré/ allée du Château.
La question reprenait une série de demandes formulées par une habitante de la ville qui constatant, comme chacun de nous, la complexité de ce croisement où tous les changements de direction sont permis et gérés par la seule règle de la priorité à droite.
La demande minimale de notre concitoyenne était la suivante : qu'on ne rajoute pas à la difficulté générale, une difficulté de visibilité en faisant des plantations hautes à cet endroit ! Et concrètement, elle demandait qu'on enlève les eucalyptus plantés au milieu de l'allée du château !
Notre demande allait un peu plus loin : à notre avis il faut imposer des contraintes (stop ou voies réservées  pour tourner ou feux...) pour améliorer vraiment ce carrefour !
Les premières réponses se voulaient humoristiquement négatives ; la réponse du maire fut évasive ; mais Mr Bonningue, rencontré le 13 juillet, m'avait assuré que les eucalyptus seraient déplacés...
Hélas, en cette fin d'août, ils sont toujours là, beaux, grands (au moins 2m) et feuillus ! Et ils gênent vraiment !Quand on arrive de l'avenue de la Libération on ne voit plus les voitures venant du sud par la rue Michel Bléré !
Comment expliquer le choix de planter des arbustes en milieu de rue, les réponses municipales successives, la promesse et son résultat ?
Ce n'est, je crois, ni un problème politique, ni un problème de majorité plus ou moins solide...
Peut-être un problème de respect envers l'usager-citoyen ?

3)- Comment vont se passer les primaires du PS ?
La question m'a été souvent posée ; voici les informations données par la fédération PS de l'Oise :
- Les citoyens inscrits sur les listes électorale pourront voter dimanche 9 octobre pour le 1er tour et dimanche 16 octobre pour le 2ème tour si aucun candidat n'a obtenu plus de 50% des voix au premier tour. Les habitants de Gouvieux et Lamorlaye voteront à Gouvieux ; pour ceux des autres villes du canton de Chantilly cela se passera à Chantilly.
- il faudra payer un minimum de 1€ et signer une charte d'adhésion aux valeurs de la gauche : je l'ai cherchée sur le site du PS mais je ne l'ai pas trouvée ! C'est pourtant important ! Je me souviens de nos discussions sur ce sujet lors de la rédaction des statuts du CACGL ! Le résultat est dans l'article 2 de nos statuts qui ne liste aucune des valeurs mais dit : "ARTICLE 2 : Le CACGL s’assigne les buts suivants:
- Réunir des citoyens se reconnaissant dans les valeurs fondamentales et spécifiques de la Gauche qui souhaitent prendre part à sa rénovation sans se substituer aux partis politiques;
- Développer une réflexion sur les thèmes politiques, sociaux et culturels et assurer la diffusion des conclusions de ses débats;
- Proposer aux citoyens toute action, notamment municipale, conforme aux objectifs du CACGL;"
Le PS devra aller plus dans les détails ! Et je pense que cette charte sera l'objet de nouvelles discussions...
- Tous les autres détails (horaires- adresses) seront sur le site du PS dédié aux primaires : il est déjà bourré d'informations ! Nous les donnerons aussi sur ce blog.

Oui ! Vous l'aviez déjà noté : le temps des vacances se termine ! Temps " de liberté" qui je l'espère a donné les fruits dont Lamorlaye a besoin : motivation à travailler ensemble dans notre diversité de points de vue mais avec le même souci d'efficacité pour nos concitoyens !
Mais les vacances furent aussi un temps d'activité blogueuse réduite ! Donc trop de sujets à aborder aujourd'hui !
Je sais qu'une bonne communication exige un message à la fois : tant pis, aujourd'hui vous avez eu droit -si vous êtes arrivé jusqu'ici-  à 3 en 1 !
Bonne rentrée !

dimanche 31 juillet 2011

Lucienne JEAN : en lisant le bulletin municipal...

Je viens, avec un peu de retard, de lire le bulletin municipal de juillet-août : partie en vacances avant sa parution, je n'ai pas pensé avant aujourd'hui à le lire sur le site de la ville ! C'est pourtant bien pratique !
Je note avec plaisir que l'idée de protéger nos écureuils des dangers de nos routes (on fait des ponts pour écureuils : Pont Sainte Maxence en a inauguré il y a peu) a été adopté par le Conseil des enfants ; c'est une idée que j'avais lancée lors de leur dernière réunion. Il me semble que le Conseil des enfants ne s'était pas vraiment exprimé sur cette proposition... Mais c'est dans le journal et j'espère qu'ils vont y travailler à la rentrée ! Je me souviens d'avoir rencontré un Monsieur, habitant avenue Charles de Gaulle qui était très triste et choqué de voir ces si mignonnes petites bêtes se faire massacrer sur nos routes ! Nos conseillers enfants pourraient, à la rentrée, se renseigner auprès des villes qui ont déjà une expérience sur le sujet : il suffit de chercher "écuroduc" sur internet.
Toujours dans le journal, je relève une petite erreur par omission : avant le Conseil municipal du 17 juin qui a désigné les électeurs suppléants pour l'élection sénatoriale du 25 septembre nous avions pris contact avec le maire pour lui proposer une solution "proportionnelle" ; et le maire avait été tout de suite d'accord : c'était aussi son idée. Après quelques tâtonnements, nous avons proposé que l'ensemble des élus de droite présentent une liste de 7 suppléants et que notre liste Lamorlaye Autrement présente une liste d'un suppléant ; 7 (ou une répartition de 7 sur plusieurs listes de droite si ça leur faisait plaisir) suppléants pour la droite et 1 pour la gauche : la même proportion que pour les membres des commissions... En effet une seule liste de 8 suppléants dont un pour la gauche ne pouvait pas convenir : si un électeur titulaire est défaillant on doit choisir le suppléant dans la liste associée au titulaire ; si on a qu'une seule liste et que l'un des 2 conseillers de gauche ne peut pas aller voter on devrait le remplacer par le premier dans la liste des suppléants donc par un suppléant choisi par la droite ! Ce n'était pas ce que nous voulions bien sûr !
Le maire était d'accord avant le Conseil du 17 juin et je suis surprise qu'il ait -d'après le bulletin municipal- proposé une seule liste de 8 suppléants !
Il faudra que je relise le compte-rendu de ce conseil auquel je n'ai pas pu assister... Je l'ai cherché sur le site de la ville mais là, il y a un peu de retard ! Le dernier compte-rendu en ligne est celui de mars ; sans doute doit-on attendre le retour du contrôle de légalité !
Et surprise dans ce bulletin : M. Merlin a donné une tribune politique ! Il la consacre entièrement au Conseil du 17 juin : il est vrai qu'il a été le plus actif ce jour-là pour que la gauche n'ait aucun suppléant...

vendredi 8 juillet 2011

Lucienne JEAN : souvenirs croisés

Madame Curan-Bidaut a réagi à mon dernier message et me demande de publier son point de vue ce que je fais bien volontier ; je n'ai pas souvenir de la lettre qu'elle évoque mais j'avoue ne pas avoir cherché dans mon dossier "municipales 2008"... Mais je me souviens l'avoir entendue, après le résultat des élections de mars 2008, envisager une sorte de referendum pour régler le problème ; je me souviens aussi qu'elle a refusé de participer au débat organisé par l'ASLC en janvier 2008 ; et que le sujet principal de ce débat était : assainissement collectif ou non ? Son absence n'avait pas permis de connaître à ce moment là son idée de referendum...
Voici son message (il aurait été plus simple que Mme Curan Bidaut l'exprime en commentaire sur notre blog ) :
" Madame,
Ce n’est pas la première fois que vous évoquez à tord mes intentions en matière d’assainissement. Je vous en ai déjà fait la remarque en conseil municipal mais vous semblez ne pas m’avoir entendue.
Voici la réalité des faits :
Lors de la mandature précédente, nous avons en effet adopté un plan d’assainissement prévoyant le mode collectif pour la partie sud du Domaine du Lys et le mode autonome pour la partie nord. Ce plan était conforme aux recommandations techniques des experts ayant travaillé sur le dossier.
Néanmoins, sensibles à l’émotion suscitée par cette décision, nous avions décidé de dimensionner le réseau pour rendre possible une extension secondaire du collectif à l’intégralité du Domaine. J’avais personnellement écrit à la suite de ce vote, une « Lettre ouverte aux habitants du Lys » parfaitement explicite sur cette option. J’y précisais que selon moi, la question du choix devait être posée aux résidents de la zone prévue en assainissement autonome et qu’il allait de soit que cet avis déciderait du plan final. Vous avez très certainement reçu cette lettre distribuée dans toutes les boites à lettre des habitants du Lys et lue en conseil municipal en votre présence. Cette position a toujours été la mienne, durant la mandature précédente et durant la campagne dans nos tracts et en réunion publique. Jamais je n’ai varié sur ce sujet.
La plus grosse faute sur ce dossier, hélas irréversible, a été la décision prise par Monsieur Garnier de nous désengager du réseau de la station d’épuration d’Asnières sur Oise pour étudier notre raccordement à la station d’épuration de Gouvieux.
Merci de publier cette rectification.
"
C'est fait bien volontier.

Mais sans trop d'illusions : une des raisons pour lesquelles Madame Curan Bidaut a perdu les dernières élections municipales de 2008 est bien le dossier assainissement tel qu'il a été compris par la majorité des électeurs ; et ils ont choisi un programme annonçant clairement l'assainissement tout collectif .

Après les élections, il fallait bien, pour Madame Curan Bidaut, tenir compte de l'opinion ainsi exprimée ; et réconfortant sans doute de donner à penser que seul ce choix sur l'assainissement expliquait la déroute de la liste sortante...
Bien sûr, sur ce seul critère de l'assainissement tout collectif, les électeurs auraient aussi pu choisir de voter à gauche puisque c'était aussi notre choix.
Mais bien sûr, les électeurs avaient beaucoup d'autres critères en tête !

mercredi 6 juillet 2011

Lucienne JEAN : une rencontre certainement intéressante... et, peut-être, utile ?

Aujourd'hui, nous avons été reçus par le Sous-préfet de Senlis : un rendez-vous qui fait suite au courrier que nous avons envoyé au Préfet le 18 mai pour demander de nouvelles élections municipales à Lamorlaye.
Le Sous-préfet a une grande semaine "Lamorlaye" puisque nous savons qu'il reçoit successivement ces jours-ci tous ceux qui ont écrit au Préfet pour demander aussi de nouvelles élections municipales. Et à Lamorlaye, ils sont nombreux !
Le Sous-préfet nous a d'abord demandé notre point de vue sur la situation de Lamorlaye puis nous a dit ce qu'il pouvait faire et ce qu'il ne pouvait pas faire !
Nous lui avons donné notre analyse sur deux plans :
1) d'abord sur l'origine de l'éclatement de la majorité : nous pensons que le maire a eu raison d'alerter la justice en mars 2009 mais qu'il a sous-estimé les tensions que cette décision allait inévitablement susciter ; au lieu de veiller à ce que le compte-rendu du Conseil municipal de mars puis d’avril 2009 soient irréprochables, il a accepté ou voulu que des interventions ou des faits y soient escamotées... Il a refusé toute correction et s'appuyant sur une discussion qui avait certainement pris des formes peu acceptables il a pris une décision autoritaire et sans doute contraire à la loi en instituant les remarques par écrit et sans discussion... Sur ce point nous avons retrouvé en préparant la rencontre d'aujourd'hui avec le Sous-préfet la réponse de la préfecture à nos questions ; pour lire notre courrier du 3 juin 2009 : cliquez ici ; pour lire a réponse du Sous-préfet : cliquez ici page 1 et page 2. Notre maire et notre DGS affirment que signer le registre ne vaut pas approbation du compte-rendu ; ce n'est pas ce qui est dit par la sous-préfecture !
2) ensuite sur la situation actuelle : nous avons le sentiment que la ville n'avance pas ! Et que c'est un réel problème !
L'exemple de l'assainissement est assez typique. Les listes de 2008 avaient des positions assez claires sur le sujet ; celle de Mme Curan-Bidaut s'appuyait sur les choix de l'équipe sortante (avec assainissement collectif sur une moitié du Lys) ; les autres listes étaient pour le "tout" collectif ; les électeurs croyaient avoir tranché... Mais comme le dossier avance très lentement (s'il avance !) et que la majorité est affaiblie, tous les tenants de l'assainissement individuel repartent au combat !
Autre conséquence : les seuls sujets traités sont ceux qui font consensus au sein de la petite majorité du maire ; qu'un seul des conseillers parmi les fidèles soit hostile ou réservé et le sujet est mis au placard ; quand ce n'est pas l'adjoint en commission qui s'arrange pour qu'une proposition du maire soit rejetée ; c'est ce que nous avons vu pour le quotient familial appliqué aux tarifs de cantine : un sujet pourtant mis à l’ordre du jour d’une commission scolaire sur demande du maire …
Conséquence aussi du climat actuel, mangeur de temps et d'énergie, les projets (par exemple le Festival des Arts) sont abandonnés, les courriers restent souvent sans réponse, et les promesses sur des sujets aussi peu polémiques que la formation des conseillers restent sans lendemain...
Que dit la loi ?
1) Le Sous-préfet ou le Préfet n’a pas le droit de décider la dissolution du Conseil municipal sur le seul critère que la vie municipale est difficile ! Seul le Conseil des Ministre peut le faire et cela reste très exceptionnel ; le Sous-préfet nous a expliqué que c’est une garantie du respect par l’exécutif des choix issus des élections ; cette non-ingérence des représentants de l’état dans la vie municipale est donc, et nous en sommes d’accord, une bonne chose pour la démocratie ! Et il serait évidemment bien préférable que nous soyons capables de trouver par nous-mêmes une solution à nos problèmes…
2) Seul cas de figure entraînant de nouvelles élections : la démission des 2/3 des conseillers et de tous ceux qui les suivent sur les listes présentées en 2008 ; chez nous cela veut dire 20 démissions ; donc 6 au moins venant de la majorité fidèle au maire, plus le renoncement à les remplacer des 5 derniers candidats de la liste de Mr Garnier… Autant dire que c’est une situation absolument théorique qui a peu de chance de se concrétiser.
Que peut faire le sous-préfet ?
La solution N°2 (démission des 2/3 des conseillers) est d’autant plus difficile à mettre en œuvre que personne ne veut prendre le risque de démissionner le premier ! Le Sous-préfet peut agir sur ce point en s’engageant à n’accepter les démissions présentées que lorsque le total des 2/3 est atteint ; c’est ce qu’il a fait pour Senlis et Précy sur Oise… Et qu’il est prêt a refaire pour Lamorlaye.
La réunion avec le Sous-préfet a été donc posé clairement les limites dans lesquelles nous sommes tous –majorité et minorités- contraints de « jouer »… Peut-on se permettre de rêver que chacun en prenant conscience en même temps, certaines « crispations » de part et d’autre pourraient être dépassées ?
Pour notre part,
- en tant que liste minoritaire
, nous avons toujours voulu éviter les positions d’opposition dogmatique : quand un projet nous semble aller dans le bon sens nous le soutenons ; c’est notre ligne de conduite avant et après mars 2009. Elle n’a pas de raison de changer. Mais encore faut-il que les projets soient travaillés et avancent !
- et en tant que liste de gauche en pays UMP, nous essayons de proposer des choix qui correspondent à nos valeurs ; en engageant inlassablement la discussion sur ces bases nous essayons à la fois de témoigner au nom de nos électeurs et d’infléchir –un tout petit peu- les positions de la majorité : en fait ce que nous pouvons faire c’est de rendre inévitable la réflexion sur certains sujets qui ont tous un lien avec les idées que nous nous faisons de la justice sociale, de l’égalité ou de façon de compenser les inégalité, de la démocratie et de la concertation, de la participation des citoyens à la vie municipale…
Cette rencontre avec le Sous-préfet a été très intéressante et instructive même si elle ne débouche pas sur une solution « miracle » ! Nous avons eu le sentiment d’avoir en face de nous un interlocuteur ouvert au dialogue. C’est à saluer !
Est-ce trop prétentieux ? Nous lui avons remis les N° de Convergences parus depuis mars 2008 : s’il prend le temps de les parcourir, il mesurera sans doute ce que nous sommes et verra surtout les dégâts que l’évolution de la situation municipale apporte à Lamorlaye …

lundi 4 juillet 2011

Lucienne JEAN : voici CONVERGENCES N°29

Déjà presqu'une semaine que COnvergences N°29 est tiré et je n'ai pas encore mis le journal sur ce blog alors que la distribution est presque terminée !!!
A vouloir trop en faire, on oublie l'essentiel ; c'est bien connu ! Ce blog étant resté silencieux depuis bien longtemps je voulais aussi réparer un peu le retard et raconter la vie à Lamorlaye telle que nous la voyons... Longue histoire ! Mais le temps m'a manqué...
Pour aujourd'hui voici donc : CONVERGENCES !
Bonne lecture !
Le journal est distribué à 2500 exemplaires ; on espère que tous les autres lecteurs potentiels viendront le lire en ligne..

mardi 31 mai 2011

Lucienne JEAN : nous avons écrit d'abord au maire... puis au préfet...

Le 8 mai, nous avons rencontré le maire au cours de la réunion des têtes de liste avant la séance du Conseil municipal initialement prévue pour le 13 mai.
Nous avons remis ce jour là à Mr Garnier le texte qu'il nous a ensuite autorisé à lire en début de la séance du Conseil municipal du 18 mai ; car celle du 13 mai a tourné court : après la sortie de nombreux élus de droite (les élus de gauche sont restés) nous n'avions plus le quorum...
Ce texte étant devenu "public" nous le mettons en ligne : cliquez ici pour le lire.
La séance de Conseil municipal du 18 mai a montré malheureusement les limites de la situation actuelle.


Deux points de l'ordre du jour ont été, l'un retiré, l'autre rejeté, après une discussion qui montrait le manque de préparation des dossiers : il s'agissait de compromis trouvés avec deux entreprises avec lesquelles nous sommes en litige depuis des mois. Proposer une transaction au lieu de s'aventurer dans un procès toujours long et coûteux est une bonne idée sur laquelle l'accord de tous était acquis. Malheureusement les conventions proposées présentaient beaucoup de points obscurs ou désavantageux pour nous ; résultat sur les deux délibérations proposées par le maire :
- celle concernant les travaux pour les ronds-points du Lys qui ne sont pas conformes à ce que nous attendions a été refusée (15 NON / 10 OUI et 4 abstentions)
- et celle concernant les dégâts dans la cantine de l'école maternelle du Champ Vert dont l'origine est appréciées différemment par l'entreprise chargée de l'exploitation du chauffage et par la mairie a été retirée...
Autre exemple plus complexe : une enquête publique vient de se terminer (le 10 mai) ; elle concerne l'autorisation demandée par France Galop d'exploiter 2 forages déjà réalisés sur les territoires de Lamorlaye et Coye pour arroser les pistes d'entraînement ; le Conseil avait encore 15 jours (jusqu'au 25 mai) pour donner son avis ; pourtant ce point n'a pas spontanément été mis à l'ordre du jour ! Il est ajouté à notre demande. Ce dossier comportait une lettre de la police des eaux s'inquiétant que France Galop pompe 83% de l'aquifère (la nappe phréatique directement exploitée par ces forages) ; à la demande de la police des eaux, un dossier complémentaire a été apporté par France Galop mais il ne donnait pas les réponses demandées à savoir uen comparaison de l'impact de ces forages et de celui du pompage à partir de l'Oise (ce qui est fait aujourd'hui mais avec un tuyau datant de 1895 fuyant de toutes parts); des associations comme AP3F et le PNR avaient émis un avis défavorable ; nous avions étudié le dossier mis à disposition du public et remis nos remarques au commissaire enquêteur : nous sommes opposés à l'exploitation de ces forages et proposons qu'on remplace le tuyau apportant l'eau de l'Oise ; cliquez ici pour lire nos remarques ; mais sans le dossier lui-même, ce n'est sans doute pas très évident de se faire une opinion...
En Conseil le maire nous apprend que la police des eaux s'est trompée ! Ce n'est pas 83% mais 1/680 qui est pris par an sur l'aquifère... Une information très déconcertante et qui n'a pas été ajoutée au dossier de l'enquête ! On peut alors penser qu'il faut tout reprendre... Autre information découverte en séance : France Galop ne maîtrise pas l'ensemble des terrains traversés par leur vieux tuyau ! Le Maire nous propose d'accepter l'exploitation des forages avec une condition : que l'état de la nappe soit étroitement surveillé et qu'on arrête au moindre dérapage. Mais bien des questions se posent encore : si le déficit sur la nappe est de 1/680 (1,5 pour mille) pourquoi s'inquiéter et mettre des conditions ? Comment la police des eaux est-elle passée de 1/1,2 (= 0,83333...) à 1/680 (=0,0015) ? Après un débat très approfondi (il s'agit de l'activité hippique et nous sommes tous attentifs à ne pas la mettre en difficulté) on passe au vote : 14 NON / 13 OUI et 2 abstentions ! Pas du tout ce qu'attendait le maire...
3 échecs sur les 11 points mis à l'ordre du jour... On peut l'accepter avec philosophie ; mais on peut aussi légitimement s'en inquiéter...
Dernier point à l'ordre du jour : une information sur le regroupement au sein d'une communauté d'agglomération de la CCAC, des 2 communautés de communes nées de la dissolution de la communauté de communes du Pays de Senlis (Coeur Sud Oise et des 3 Forêts) et de 4 communes "isolées" : La Chapelle en Serval, Orry la Ville, Plailly et Mortefontaine... Le maire explique qu'une réunion a été organisée pour les maires de la CCAC, qu'il y a découvert la porposition du préfet et qu'il a demandé qu'on étudie les différentes conséquences (avantages et inconvénients) et aussi les autres possibilités d'association avec d'autres communes... La discussion aurait pu commencer ; mais Mr Lesage prend alors la parole pour lire une motion votée 2 ou 3 jours avant par le Conseil municipal de Gouvieux et qu'il nous propose de voter à notre tour...


Que croyez vous qu'il arriva ?


La séance a été rapidement levée par le maire...


Prévisible et compréhensible ! Pour notre part nous avons besoin de plus d'explications et d'études pour nous sentir prêts à voter une motion ou une autre. Mais nous sommes sans doute beaucoup moins informés que Mr Lesage... Et j'oubliais : Mr Marchand est très opposé au regroupement proposé par le préfet...
Nous avons déjà dit publiquement (tract du début février, tribune politique d'avril) et directement au maire (réunion du 8 mai) que nous pensons que de nouvelles élections sont nécessaires pour retrouver une équipe qui travaille sereinement. Nous avons aussi dit que nous souhaitons que les projets défendus par le maire (logements sociaux au 58 avenue de la Libération et avec le Silova, pour la résidence Raymond Georges, pour la vieille maison rue du Vieux Château, assainissement,...) aboutissent. Notre position n'est pas polémique ; elle n'est pas non plus opportuniste : on peut craindre que le vote "utile" ne domine les prochaines élections, qu'elles se déroulent en 2011 ou en 2014...
Après ces deux séances du 13 et du 18 mai nous avons pensé qu'il fallait porter plus haut notre analyse et notre proposition. Dans une lettre écrite le 20 mai, nous avons donc demandé au Préfet de provoquer de nouvelles élections : il nous répondu en promettant une rencontre prochaine avec le sous-préfet... "pour que nous lui exposions nos inquiétudes quant à la gestion de notre commune" ; c'est très bien même si nosu pensons que notre courrier expose déjà notre analyse et nos inquiétudes... Le sous-préfet s'est certainement déjà fait une opinion et c'est elle que nous voudrions connaître et comprendre !
Nous attendons donc avec intérêt le rendez-vous promis.

Lucienne JEAN : l’audit du CSR et de la Crèche a-t-il accouché d’une souris ?

Il y a dans l'actualité de Lamorlaye bien des sujets à commentaires et nous y reviendrons...
Mais la situation du Centre social rural et de la crèche familiale reste apparemment bloquée et cantonnée dans un grand silence ! Nous nous en sommes inquiétés début mai. Ce qui suit est mis en ligne avec un peu de retard... Mais reste nous semble-t-il utile à dire !
Nous allons d’ailleurs nous adresser au maire pour lui demander de dénouer la crise latente qui existe avec ces deux associations qui ont un rôle essentiel pour bien des familles et des enfants. Il affirme souvent qu’il souhaite un travail clair et constructif avec le CSR et la crèche : il devient urgent qu’il intervienne pour que ce soit possible

En effet, nous ressentons depuis pratiquement le début de la mandature, comme un "problème" Centre Social Rural (CSR)-Crèche familiale. Très vite, le maire a remis en question le mode de financement, la mise à disposition des locaux, leur utilisation par plusieurs autres associations à caractère social, les activités proposées...
Dans un précédent message posté le 31 mars sur ce blog après la séance du Conseil municipal consacrée au vote du budget et donc à l’attribution des subventions nous avons abordé deux des « problèmes » qui concernent ces relations CSR-Crèche familiale/ municipalité: l’attribution de la subvention et l’utilisation des locaux :
1) Alors que toutes les associations ont reçu début mai leur subvention en totalité ou peut-être en partie pour celles dont les subventions sont les plus importantes, le CSR et la Crèche n’ont encore rien reçu à la date du 30 mai !
2) Depuis des semaines le CSR et la Crèche familiale ont demandé des précisions sur les conventions préparées par la municipalité ; et ni l’un ni l’autre n’ont eu de réponses à leurs questions… Donc les conventions ne sont pas signées ; donc on ne peut pas verser tout ou partie de la subvention ! Mais pourquoi faut-il tant de temps pour donner ces réponses ? Est-ce là le dialogue constructif qu’on pourrait espérer entre une municipalité désireuse de développer son offre de services aux parents et aux jeunes et les principales associations capables de l’y aider ?
3) Fin mars nous avons dit notre étonnement qu’un loyer soit demandé au Centre social ou à la crèche ; le problème avait semblé résolu depuis… fort heureusement ! Il faut se souvenir tout de même que la maison bourgeoise qui a été achetée et agrandie, l’a été sur des plans conçus pour les activités du Centre et de la Crèche et avec des subventions importantes liées au rôle que jouent les associations CSR et Crèche familiale dans les services à l’enfance et à la famille…C’était il y a 30 ans… Il y a bien longtemps ! Mais ce long temps passé ne nous dispense pas de respecter l’esprit dans lequel les subventions ont été accordées. A défaut, ne risque-t-on pas de devoir les rembourser ? A vérifier… Mais il semble logique qu’on doive respecter l’objet qui a justifié l’obtention d’une subvention accordées par des organismes publics sur des critères précis !
Mais aujourd’hui nous voulons donner notre analyse du rapport d’audit « diagnostic des besoins sociaux et éducatifs » commandé par le maire fin 2009 pour la modique somme de 24000€ .
Concernant le mode de financement, le maire craignait, disait-il, que la subvention versée, par la mairie depuis la création du Centre ne soit assimilable à une délégation de service public de fait c'est à dire illégale puisque mise en place avec l'association CSR et Crèche sans mise en concurrence par un appel d'offre.
D’où cet audit qui a rendu ses conclusions en novembre 2010 ; en tant que conseillers nous n'avons été associés ni à la décision de lancer un audit, ni au choix du cabinet, ni au suivi de son travail ; mais nous avons reçu le 1er avril 2011, soit 4 mois plus tard, le rapport remis par le cabinet d'audit.
Un message de Mr Battistini à notre DGS daté du 31 mars lui demandait de fournir le résultat de l’audit aux élus et au CSR ; voici ce texte que Mr Deraye, notre DGS, nous a retransmis avec le bilan de l’audit : « Pascal, M. le Maire souhaiterait un envoi à tous les élus et à l'Association du Centre Social Rural qui a un Conseil d'Administration le 7 avril 2011. je te fais suivre les éléments Merci, Bruno »
La liste de distribution apparait en clair dans ce message et montre que très curieusement le CSR n’est pas dans les destinataires ; il n'a donc rien reçu ! La Crèche familiale non plus ; et ni Mme Bachelier ni Mr Madeleine (qui lui était peut-être déjà démissionnaire confirmé). Et effectivement, le CSR confirme ne pas avoir reçu de la mairie le résultat de l’audit…
Nous avons bien sûr étudié ce rapport ; nous en avons discuté entre nous (élus et membres du CACGL dont certains sont ou ont été des usagers du CSR) et avec les responsables du Centre Social et de la Crèche familiale. Certes, nous avons tardé à mettre en ligne notre analyse : mais la voici maintenant !



La première remarque que nous faisons est que ce rapport est à 90% une compilation de chiffres qu'on trouve assez facilement :
- sur internet pour le chapitre 1 où un paragraphe très inattendu est consacré aux indicateurs de l’immigration et de la nationalité ! On a échappé aux tout aussi pertinents indicateurs de religion : grâces en soient rendues à l’INSEE et à nos lois ; cet étiquetage est interdit chez nous !
- ou dans des documents facilement accessibles par un élu ou un responsable administratif de Lamorlaye pour les chapitres 2 et 3 concernant l'offre des différentes structures locales pour nos enfants, du bébé à l'adolescent comme pour les chapitres 4 et 5 concernant l'analyse des comptes du Centre Social et la crèche familiale)…
Reconnaissons néanmoins que la compilation de ces informations est utile. Mais Il faut arriver au chapitre 6 (page 93) pour trouver une analyse juridique des conventions de participation financière entre la commune et le Centre Social et au chapitre 7 (page 105) pour que soit abordée la réflexion sur une convention pluriannuelle d'objectifs avec le Centre Social.
Si nous donnons le N° de la page, c'est pour souligner que ce document, titres énormes, interlignes et marges de bonne taille, est vraiment rédigé comme un rapport de stage d'étudiant paresseux : plus les pages sont aérées (ici une vingtaine de lignes) plus la copie rendue est assez épaisse pour justifier la note moyenne espérée par l’étudiant et, ici, la rémunération-pas si « moyenne » que ça- demandée par le cabinet d’audit… Mais c’est une remarque d’ancienne enseignante sans doute !



Deuxième remarque : la quête d’informations a été bien limitée ! 3 rendez-vous : 1 avec Mme Maynadier, présidente du CSR et de la Crèche et 2 avec Mme Commun, directrice du CSR ; Mme Bois, directrice de la Crèche n’a pas été consultée. Les parents « usagers » non plus ; et l’étude de l’offre par d’autres associations se limite à 3 associations sportives et 4 associations culturelles…



Sur le fond que trouvons-nous dans ce rapport ? Page 106, on nous dit que pour pouvoir bénéficier d’une subvention, l’association Centre Social Rural doit être à l’initiative du projet qu’elle porte : mais c’est bien le cas depuis toujours ! Il n’y a donc pas de problème de délégation de fait de service public ! Et une convention suffit : encore faut-il la signer : ce n’est pas encore fait le 30 mai… Mais nous retombons là sur le premier point évoqué au début de ce message : une convention est proposée ; elle suscite des questions ; questions qui sont posées officiellement par le CSR et la crèche familiale à la municipalité ; questions qui restent sans réponse ; pas de réponse donc pas de signature de convention ; sans convention pas de versement de subvention… Et nous sommes pratiquement arrivés en juin !
Le Centre Social de Lamorlaye appartient à une fédération des CSR : d’où le soutien de la CAF ; notre CSR s’est créé à Lamorlaye à l’initiative de personnes et de structures, comme la MSA et l’AFASEC, et pas à la demande de la commune : il y a plus de 30 ans, si la commune avait eu le souci d’une vraie politique familiale, elle aurait porté des projets et fait des appels d’offre pour les réaliser… On peut penser que ce « vide municipal » a été l’origine lointaine de la création d’une association. L’audit n’y a pas pensé ; donc il ne nous dit pas si une absence d’initiative pourtant nécessaire de la part d’une municipalité (encore une fois on revient 3à ans en arrière) remettrait en cause le raisonnement fondé sur l’initiative de l’association…
La convention CSR-CAF-Municipalité, la seule existant jusqu’à ce jour, règle en particulier le remboursement partiel (et dégressif) par la CAF à la municipalité de la subvention accordée par la municipalité. Qu’en plus de 30 ans la législation ait évolué et qu’il faille compléter cette convention tripartite par une convention d’objectifs CSR-municipalité prenant en compte par exemple la valorisation des locaux utilisés : c’est bien possible ; nous l’acceptons de confiance. Mais pourquoi parler d’un loyer à payer de 7€/mois et /m2 ? Pour ensuite, après bien des inquiétudes et des stupéfactions, revenir à la logique : valoriser pour la transparence et… c’est tout !



Le rapport, tout en nous écrasant de camemberts et d’histogrammes, contient des analyses qui paraissent logiques SAUF QU’ELLES S’APPUIENT PARFOIS SUR DES DONNEES FAUSSES ! Et ça c’est très inquiétant ! Si nous avons noté des erreurs, combien nous ont-elles échappé ?
Un exemple, page 41 : on analyse la fréquentation du périscolaire pour les moins de 6 ans le matin avant l’école, sur 3 ans 2008,2009 et 2010 et pour les mois de janvier, février et mars. On constate sur l’histogramme une progression de la fréquentation en 2009 par rapport à 2008 et une baisse en 2010 par rapport à 2009 (on est même plus bas en 2010 qu’en 2008 pour janvier et mars).
Le rapport conclut à partir de la progression en 2009 que l’ouverture de la garderie municipale mise en place en 2009 n’a eu aucun effet ! SAUF QUE cette garderie municipale ayant été mise en place en SEPTEMBRE 2009 ne peut pas influencer la fréquentation de JANVIER à MARS 2009 ! Par contre et l’histogramme le montre, elle a fait chuter la fréquentation du périscolaire au CSR de JANVIER à Mars 2010 !
Ainsi le cabinet d’audit déduit que la garderie municipale est sans incidence sur le périscolaire… La conclusion ne peut que plaire à la municipalité ; mais elle ne vaut pas plus que le tableau sur lequel elle s’appuie… Et jette le doute sur l’ensemble des résultats et analyses présentés…


Enfin et surtout, l’objectif du Centre Social Rural et de la Crèche familiale est d’apporter des services accessibles à toutes les familles, en adaptant les tarifs demandés à leurs ressources. De cela aussi, nous avions déjà parlé dans notre message de mars. Si nous y revenons c’est parce que l’audit ne s’y intéresse pas !!!
Pour la petite enfance les barèmes appliqués sont ceux de la CAF.
Pour le périscolaire et le centre de loisirs il s’agit de barèmes spécifiques. Pourquoi ne pas en discuter ? Nous l’avons déjà dit : l’offre municipale est avantageuse financièrement pour les plus riches ; nous trouvons un exemple dans le rapport pour l’accueil périscolaire :
Le service municipal d’accueil matin et soir pour les enfants en maternelle coûte 50€ ; et 55€ pour les enfants en élémentaire (et non « en primaire » comme l’indique le rapport d’audit : il n’a pas l’air de savoir que les écoles maternelles et élémentaires font partie du cycle primaire…).
Au CSR, avec la grille de quotient familial en place, ce service coûte 48€ pour des revenus mensuels inférieurs à 1281€, 133€ pour des revenus mensuels compris entre 3202€ et 3354€ et 179€ pour la tranche la plus haute concernant les revenus mensuels supérieurs à 5489€..
On comprend l’engouement de certains parents pour le service municipal ! Page 15, le rapport nous dit que 60,3% des foyers sont imposés sur le revenu. Il y a donc 39,7% de foyers où les revenus sont assez bas pour ne pas être imposables… Le revenu moyen des foyers imposés est de 59000€ ; celui des non imposés de 10000€


La mixité sociale voulue par le CSR et la Crèche, existe par cette grille tarifaire. Mettre en concurrence des services municipaux aux tarifs uniformes et ceux du CSR et de la crèche ce n’est pas seulement les mettre en difficulté financière ; c’est les empêcher de réaliser cet objectif de mixité sociale !
Au CSR, des gens du show bizz, des patrons d’entreprises, des cadres, des employés des écuries, des commerces, des femmes de ménage, des jardiniers, participent ensemble aux activités offertes aux parents avec leurs enfants. C’est naturel puisqu’ils sont tous usagers du CSR ou de la Crèche… Mais ils ne sont usagers du même service que parce qu’ils ne paient pas le même prix !
Nous l‘avons dit dès les premières discussions autour de la création des garderies municipales ; le quotient familial et le logement social sont les outils de la municipalité pour compenser une partie des inégalités entre les gens, en s’appuyant sur une vraie solidarité entre gens aux revenus très différents, pour permettre l’accès de tous aux différents services et au final avancer vers une réelle mixité sociale ! Encore faut-il avoir la volonté politique de s’en servir au lieu d’instrumentaliser –ou de s’abriter ?- derrière les parents les plus favorisés, souvent aussi les plus actifs comme délégués dans les écoles…


Nous ne croyons pas que tout soit parfait dans le fonctionnement du CSR et de la Crèche :
- il faut sans doute examiner attentivement les grilles de tarifs en se méfiant des effets de seuil
- c’est une bonne chose que de clarifier le rôle de chacun. Que la PMI du Conseil général soit accueillie dans les locaux du 87 avenue de la Libération par la municipalité et non comme auparavant par le CSR nous semble normal… Que la municipalité soit l’interlocuteur direct des différentes associations cohabitant dans ce même local c’est normal ; et c’était le cas sauf peut-être pour l’utilisation des locaux.
Mettre les choses au clair c’est bien ; compliquer à l’envie le fonctionnement des uns et des autres l’est moins.


Deux exemples :
- aujourd’hui que la municipalité a défini quelle partie des locaux est « louée » au CSR ou à la crèche familiale et quelle autre est réservée à l’usage direct par la municipalité, on voit cette chose étonnante : les parents qui viennent chercher leur enfant à la crèche, doivent monter au 1er étage, emprunter une passerelle et redescendre : ceci pour éviter de traverser un espace « mairie » non affecté à la Crèche ou au CSR… ! Et bien sûr ils doivent faire le chemin inverse avec leur gamin ! Faisons crédit à la municipalité que ce n’est pas ce qu’elle recherche ! Un peu de souplesse, un dialogue serein éviterait cette absurdité !
- autre conséquence d’un découpage des locaux un peu rigide : la grande salle qui était utilisée par le périscolaire tous les soirs ne sert presque plus ; pour faire des économies le CSR et la Crèche ne l’utilisent que pour quelques grandes réunions dans l’année ! Et les autres associations de la ville ne sont en général demandeuses que le soir ou en week-end.


Le maire assure vouloir seulement clarifier et adapter le lien CSR-municipal ; développer et améliorer les services rendus aux familles… Les responsables du CSR et de la Crèche sont prêts à « travailler » dans ce sens… Et nous ajoutons : il faut faire participer les parents-usagers à la discussion !




Alors pourquoi y a-t-il, depuis des mois un tel climat de suspicion réciproque ?


L’interlocuteur du CSR est pour l’essentiel, Mr Battistini, directeur de cabinet auprès du maire (le titre complet ajoute « et des élus »). Est-ce bien suffisant ?


Le manque d’intérêt de l’adjointe chargée des affaires sociales et scolaires pour la part « sociale » de ses responsabilités est-il un élément de réponse ? D’ailleurs l’action municipale concernant les enfants, les adolescents et leurs familles –soit bien plus de la moitié des morlacuméens- ne mériterait-elle pas d’avoir un adjoint spécifiquement en charge de ces problèmes ?


Autre possibilité : après les élections de 2008, n’y a-t-il pas eu tentation d'instrumentaliser les premières difficultés apparaissant entre la mairie et le CSR ?



Questions sans réponse à moins de sonder les cœurs …


Mais aussi questions cohérentes avec ce que l’on connait de la vie municipale à Lamorlaye.

samedi 14 mai 2011

Lucienne Jean : Au conseil municipal ce soir...

La pièce est jouée par l'opposition de droite ; les décors sont - encore- ceux de la République ; la figuration est assurée par ce qui reste de la majorité...



Le maire semble en avoir pris son parti ; on peut même se demander pourquoi il "offre" à son opposition/majorité tant de prétextes à le mettre en difficulté : l'ordre du jour proposé, comme cela se doit, 8 jours avant la date du Conseil municipal, est incomplet : des sujets importants ne sont pas traités ; certains dossiers ne nous apportent pas les informations utiles pour se faire une opinion.
A- Concernant l'enquête publique sur les forages de France Galop, nous avons demandé une délibération :
1) L'enquête publique s'est terminée le 10 mai pour l'ensemble de la population ; il reste 15 jours au Conseil municipal pour donner son avis ; il faut répondre avant le 25 mai : il y a donc URGENCE ce qui justifie la modification de l'ordre du jour en début de séance.
2) Le dossier était à notre disposition en mairie pendant 3 ou 4 semaines... Nous avons donc eu largement le temps de le consulter...


Nous en parlons dans le message précédent sur ce blog : avec nos notes et nos remarques...


B- Pour le regroupements de communautés de communes -dont la CCAC- nous avons demandé une information :
Il nous semble possible de recevoir sans "préparation approfondie", une information ... Donc d'accepter cet autre ajout à l'ordre du jour. En le lisant, une fois la séance terminée, on constate que dans le dossier proposé il n'y a qu'une explication sur la si compliquée loi de réforme territoriale de M. Sarkozy ! On attendait un peu plus... Faisons crédit à l'ensemble des conseillers : nous aurions certainement obtenu dans le débat les informations qu'on attendait : à savoir, quelles sont les positions au sein de la CCAC sur ce projet ? Et particulièrement, quelle est la position de notre maire ? Vu -si j'ose dire- tout ce qu'on entend, il devrait avoir envie de s'expliquer publiquement...

C- Il y avait nos remarques sur le dernier compte-rendu (avec une copie de notre tract de février 2011 appelant à de nouvelles élections) et le maire avait accepté qu'on fasse une déclaration en début de conseil.

D- Un autre dossier d'enquête publique était déjà à l'ordre du jour : 4 gros dossiers très techniques à étudier sur une installation à Bruyères sur Oise. Pourquoi n'ont-ils pas pensé, en concevant les documents soumis aux conseillers, qu'une petite synthèse serait utile ? On ne sait ! Mais pris d'une bonne volonté qu'on espère durable, on nous a préparé, en plus des nouveaux points proposés et de nos remarques, un complément sur l'enquête publique concernant Bruyères sur Oise...





E- Et ce n'est pas tout ! Le maire propose aussi d'ajouter un autre point à l'ordre du jour : sur le délicat sujet de l'assainissement et notre adhésion éventuelle au SICTEUV (pour pouvoir utiliser la station d'épuration qui est sur le territoire de Gouvieux et qui sert toute la CCAC sauf nous (qui en avons maintenant besoin) et Coye (qui a choisi le SICTEUB et la station d'épuration d'Asnières). Un courrier très intéressant de l'ADTO (organisme auquel nous venons d'adhérer et qui prend en charge l'étude) explique toutes les étapes envisagées ; ce courrier est arrivé le 6 mai après une réunion tenue le 26 avril ; le 10 mai un courriel propose de monter un dossier de subvention ; et le point qu'on nous demande d'ajouter à l'ordre du jour consiste à autoriser le maire à autoriser l'ADTO à demander la subvention !
Dans un climat normal au sein du Conseil, sur un sujet consensuel, la démarche serait très acceptable. Mais il n'a pas pu échapper au maire, à son chargé de cabinet et au DGS que de justement rien n'est plus normal ni consensuel à Lamorlaye !
Peut-être ont-ils estimé que de toute façon ce Conseil n'aurait pas lieu...
C'est ce qui s'est produit puisque tous les conseillers de droite d'opposition, opposition très récente ou moins récente ou issue des urnes, sont sortis ; et ça commence à faire une grosse part du Conseil !
Nous avions décidé (la gauche prépare le Conseil au cours d'une réunion le mercredi soir) que nous ne sortirions pas si nos demandes étaient acceptées ; comme c'était le cas, nous sommes restés ; ce qui ne changeait rien : le quorum n'était pas réuni et la séance même pas ouverte !
On se retrouve donc mercredi 18 mai ! Avec quel ordre du jour ? Si on maintient les points proposés en plus aujourd'hui à l'ordre du jour, les conseillers qui sont sortis resteront -ils ? Va-ton débattre en Conseil à 12 ? Ce serait inacceptable.
Décidément, de nouvelles élections sont urgentes !