mercredi 31 décembre 2014

Lucienne Jean : Bonne Année 2015 !


Nous vous signalons que 2 commentaires visiblement destinés aux articles postés en décembre 2014 ont été postés par leurs auteurs sur un article d'Hervé Moula de juin 2014 : ils ont donc été publiés comme tous ceux que nous avons reçus mais sur cet article... Bonne promenade sur notre blog !

mardi 23 décembre 2014

Lucienne Jean : à lire dans Libé

A lire dans Libération du 23 décembre (cliquez ici) une tribune qui reflète vraiment notre position sur le sujet - qui ne devrait pas en être un - des crèches dans l'espace public. Le titre est peut-être un peu accrocheur. Mais il est aussi très près de ce que nous demandons et très près de ce que demande (et devrait imposer à tous) la loi de 1905.
Certes depuis que nous l'avons proposé à la rédaction, la justice a accordé un sursis à M. Ménard, ... Mais l'affaire de Vendée qui a été jugée sur le fond en 2014 date de 2010 ! C'est le jugement sur le fond qui compte et comptera.
Peut-être demain Oise-Hebdo publiera-t-il notre rectificatif à ses deux derniers articles ? Nous verrons...
Très bon noël à tous !
Car Noël est aussi une fête adoptée et adaptée par chacun en toute liberté et en toute intimité familiale.

vendredi 19 décembre 2014

Lucienne Jean : droit de réponse avec NOS MOTS !

Nous avons demandé un droit de réponse au journal Oise Hebdo et au lieu de publier notre texte (comme c'est normal et légal puisque nous voulions répondre à un premier article nous mettant en cause en travestissant notre position) Oise Hebdo en reprend une toute petite partie et reformule à sa façon nos phrases.
Voici le texte que nous avons envoyé pour être théoriquement publié le 17 décembre (en réponse à un article dont nous contestons la véracité, publié le 10) :
Lucienne Jean demande, en tant que Conseillère municipale de la liste de gauche Lamorlaye Autrement et en tant que présidente du Comité d’Action des Citoyens de Gauche de Lamorlaye,  l’utilisation de son droit de réponse par rapport à l’article sur la crèche de Lamorlaye paru dans le journal Oise-Hebdo N° 1084, daté du 10 décembre 2014 (édition Clermont-Creil-Senlis).

Selon cet article, Madame le Maire, après avoir laissé installer le symbole religieux que représente la crèche dans le jardin de la mairie, ajoute à ce manquement à la loi, une déclaration ne correspondant pas du tout à la réalité* !

Nous souhaitons rétablir les faits sur cet idyllique « dialogue morlacuméen sur la laïcité »
1) Je n'ai jamais été consultée sur l'installation de la crèche dans le jardin de la mairie alors que Madame le Maire affirme dans l’article incriminé  « avoir vérifié auprès de la seule représentante de gauche du Conseil municipal, Lucienne Jean, qu'il ne s'agissait pas d'une atteinte à la laïcité ».
2) Madame le Maire ne m'a interrogée sur rien (ni la crèche, ni les annonces, contrairement à ce qu’elle dit dans le même article) ; c’est Monsieur Gohon, 5ème adjoint municipal, qui m'a effectivement demandé si je voyais une objection à ce que les offices religieux de noël, catholique et protestant, soient annoncés sur les panneaux électroniques. J’ai répondu, sur ce seul point, que, les habitants étant libres d’utiliser ou non l'information, j’étais d’accord pour qu’elle soit annoncée sur les panneaux électroniques (nous n’avons pas envisagé de parution dans le bulletin municipal).

Il semble utile ici de rappeler la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État qui vise à respecter toutes les croyances ou toutes les absences de croyances ; nous demandons simplement le respect de son article 28 qui stipule «  Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions ». C'est tout à fait notre position : une annonce pour une messe est possible mais la crèche doit être installée près de l'église Saint Nicolas ou de la chapelle protestante. Car personne ne peut s’y tromper, avec ou sans ange, les personnages exposés, le bœuf et l’âne, l’enfant qui n’apparaît que le 25 décembre : ce qui est présenté à Lamorlaye est bien une crèche qui met donc les parents en situation de devoir expliquer à leurs enfants, toute l'histoire de la chrétienté juste parce qu'ils auraient voulu leur faire admirer un joli décor de Noël...

Autre erreur : la crèche publique de Lamorlaye  est  apparue (ou peut-être réapparue) au début des années 2000. La gauche a officiellement protesté à partir de 2012, à la demande de nos adhérents. Un peu de lassitude nous avait saisis cette année et nous n'avions pas manifesté notre désaccord. Nous avons eu tort ! 


* Interrogée, Madame le Maire  a répondu qu’elle n’avait rien dit de tel ; mais ceci pourrait être l’objet d’un autre droit de réponse … de sa part.

Et voici l'article publié le 17 : 
Au delà du style (je n'asticote pas) changer ma phrase "la crèche doit être installée près de l'église Saint Nicolas ou de la chapelle protestante." en "nous tolérons une crèche dans l'église Saint Nicolas" n'est pas vraiment honnête !
Et nous comprenons bien que des lecteurs de Oise-Hebdo, même s'ils devraient en avoir une certaine expérience, s'en offusquent.
C'est le cas de Monsieur Kempff et j'en suis désolée !
Evidemment que "tolérer" une crèche dans une église cela frise l'outrecuidance ! Mais c'est juste le contraire de ce que nous avons écrit : " la crèche doit être installée près de l'église Saint Nicolas ou la chapelle protestante" 
Quant à la crèche placée dans une église : 
1) c'est vraiment sa place la plus logique 
2) je ne me sens pas autorisée à dire ce qui doit être fait à l'intérieur d'une église et je ne m'y hasarde pas 
3)c'est le respect le plus total de la loi de 1905

Quand Monsieur Kempff écrit 
"                Dans votre article publié par Oise Hebdo, vous dites par ailleurs :
« …nous tolérons une crèche dans l’église St Nicolas de Lamorlaye » !!!!!!!!!!
Je suis indigné de tels propos et je hurle mon indignation !! Avez-vous pesé le sens de vos mots ? Tolérer c’est permettre quelque chose bien que ce ne soit pas conforme aux règlements, à la loi …
Mais dites-moi : l’Eglise c’est bien l’Eglise du Christ ! C’est bien l’endroit et le lieu où la communauté chrétienne se réunit pour particulièrement célébrer la naissance du Christ !"
Je suis tout à fait d'accord avec ses propos et je regrette que, dans son indignation légitime, il n'ait pas pensé que mes propos (bien qu'envoyés par écrit) aient été modifies sans mon accord.

A la lecture du premier article de Oise-Hebdo nous avons rédigé et demandé un droit de réponse. A la lecture de ce que Oise-Hebdo en avait fait, nous avions pensé qu'il fallait abandonner cette lutte si vaine pour un peu de vérité (même si elle est moins accrocheuse).
La lettre de Monsieur Kempff nous fait comprendre qu'au delà de la déception de ne pas voir notre position publiée, l'article de Oise Hebdo pouvait faire du mal.
Nous allons donc demander à nouveau la parution de notre droit de réponse : peut-être pour le 24 décembre ?

Et si Monsieur Kempff  en est d'accord nous publierons sa lettre sur ce blog.


vendredi 12 décembre 2014

Lucienne Jean : Merci de ne pas me faire dire autre chose que ce que je dis (à tort ou à raison)

Lu aujourd'hui avec un peu de retard le Oise-Hebdo de cette semaine !
Gros titre sur M. Cazeneuve, sa maison, sa réserve ministérielle... et nos futures caméras de vidéos surveillance (ou protection) !
Mais aussi un gros article sur... les crèches installées dans l'espace public : c'est interdit par la loi bien sûr : chacun le sait ou devrait le savoir.
La crèche publique de Lamorlaye  apparaît en 2001 ou 2002 : une initiative des services techniques qui ont installé pour la première fois un petit village en bois et, dans la foulée, tous les personnages de la crèche. Le village était très joli, le maire de l'époque n'a pas osé critiquer la décoration choisie...
Le problème est que d'année en année, de mandature en mandature, la crèche s'institutionnalise.
Nous avions à plusieurs reprises demandé que la crèche soit installée près de l'église : il nous semble que c'est le lieu le mieux adapté ; nous avons aussi plusieurs fois demandé qu'on attribue plus de guirlandes à cette rue toujours un peu triste…
Au cours de la mandature précédente nous avons connu des épisodes assez ridicules : un ange installé sur une étagère a été descendu et caché derrière l'âne... Mais la crèche est restée.
Nous pensions que notre nouveau maire, ancienne enseignante de l'école publique saurait faire respecter un principe de base de la laïcité.
Erreur : la crèche est bien là ; mais sans l'ange (du moins pour l'instant)...
Un peu de lassitude nous avait saisis cette année et nous n'avions pas manifesté notre désaccord. Nous avons eu tort ! 
Mais dans Oise-Hebdo du 10 décembre, Madame le Maire après avoir laissé le symbole religieux qu'est la Crèche installé dans le jardin de la mairie, ajoute à cette erreur de jugement, une déclaration complètement fausse !
Je cite le journal: Madame le Maire affirme "avoir vérifié auprès de la seule représentante de gauche du Conseil municipal, Lucienne Jean, qu'il ne s'agissait pas d'une atteinte à la laïcité. Allant même plus loin, le maire a demandé aussi à la conseillère s'il était possible d'annoncer les offices religieux, catholique et protestant, dans le bulletin municipal pour Noël. D'après l'intéressée, il n'y a pas eu de remise en cause de l'utilisation des services d'informations de la ville à cet usage."
Et voici la vérité :
1) je n'ai jamais été consultée sur l'installation de la crèche dans le jardin de la mairie
2) Madame le Maire ne m'a interrogée sur rien (ni la crèche, ni les annonces)
3) M. Gohon, 5ème adjoint, m'a effectivement demandé si je voyais une objection à ce que les offices religieux, catholique et protestant, soient annoncés sur les panneaux électroniques. 
4) j'ai répondu que ça ne me paraissait pas vraiment anormal : les habitants feront ce qu'ils voudront de l'information ; et il y a bien souvent à l'entrée des villages des panneaux annonçant l'heure de la messe...
5) au cours de la conversation j'ai demandé à M. Gohon pourquoi il me posait la question sur l'annonce d'une messe alors qu'il avait validé l'installation de la crèche. Sa réponse m’a beaucoup étonnée : M. Gohon n'avait pas été consulté ! Où est la logique de la répartition des compétences dans la majorité ? M. Gohon s'occupe des annonces religieuses (en fait ce n’est pas clairement dans ses attributions) mais pas de l'installation dans notre espace public d'un des symboles les plus forts de la religion chrétienne ? Il a convenu avec moi que des parents pouvaient être gênés de devoir expliquer à leurs enfants, toute l'histoire de la chrétienté juste parce qu'ils auraient voulu leur faire admirer un joli décor de Noël... Ne pas mettre de crèche près de la mairie c’est simplement respecter toutes les croyances ou toutes les absences de croyances.

Beaucoup d'erreurs donc dans le journal ; mais surtout des erreurs apportées par Madame le Maire elle-même, en toute connaissance de cause.

Pour mémoire : Deux décisions du tribunal de Nantes, et des services de l’État dans l’Hérault, ont jugé anormale la présence d'une crèche dans l'espace public.
Ces décisions se fondent sur l’article 28 de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État. Celui-ci interdit en effet « d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics… à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions »

C'est tout à fait ce que nous demandons : installons la crèche près de l'église Saint Nicolas ou de la chapelle protestante. L’exposition de santons à Apremont ou les 100 crèches de Brenouille (toujours dans le même Oise-Hebdo) respectent aussi la loi.

Encore un point : j'ai peut-être tort, mais il y a pour moi une différence entre annoncer une messe un peu particulière comme la messe de Noël (y va qui veut) et mettre sur notre chemin un emblème religieux.
Par contre si le « Mag » de décembre sort aussi tard que celui de novembre, il vaut mieux compter sur les panneaux électroniques…

Nous demanderons à Oise Hebdo une rectification dans leur prochain numéro. Nous étions prêts à oublier la "bataille de la crèche de Lamorlaye", mais nous ne sommes pas prêts à accepter qu'on nous fasse dire autre chose que ce que nous avons dit.

A suivre dans un prochain message : le compte-rendu de notre réunion  du 4 décembre, quelques réactions après notre Convergences, le conseil communautaire d'aujourd'hui

samedi 29 novembre 2014

Convergences N°36 en ligne - Ciné-Citoyen le 4 décembre - Conseil municipal le 5 décembre

Nous organisons le jeudi 4 décembre à 20h30 un Ciné Citoyen autour du film de Coline Serreau : "Solutions locales pour un désordre global" avec l'accord de la réalisatrice que nous remercions.
La projection du film sera suivie d'un débat ; Nous avons invité Thierry Brochot et François Veillerette, tous deux conseillers régionaux du groupe écologiste et Claire Tauty qui est coordinatrice de l'association Echanges pour une terre solidaire. Nous espérons aussi que des agriculteurs seront parmi nous : ceux que nous avons contactés sont, avec des modalités différentes, impliqués dans des démarches d'agriculture raisonnée et respectueuse de l'environnement et de rapprochement avec les consommateurs.
Nous distribuons en ce moment le N°36 de Convergences qui consacre bien sûr une bonne place à la présentation de cette rencontre. En voici quelques extraits :
« Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise économique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. » Coline Serreau
« Caméra au poing, Coline Serreau a parcouru le monde pendant près de trois ans, à la rencontre de femmes et d’hommes de terrain qui expérimentent un peu partout, avec succès, de nouveaux systèmes de production agricole, réparent les dégâts environnementaux, et proposent une vie et une santé améliorées en garantissant une sécurité alimentaire pour tous. »
http://www.colibris-lemouvement.org/
Un sujet qui nous concerne tous, nous qui habitons aujourd’hui sur la planète Terre et nos enfants et petits–enfants. Comment les nourrissons-nous ? Que respirent-ils ? Combien de paysages, d’animaux, de plantes verront-il encore autour d’eux dans 10, 20 ou 30 ans ? 
Peut-on se cacher derrière les « grands cycles géologiques » ou les futurs progrès technologiques comme l’autruche met la tête dans le sable ? Ou accepter de prendre la mesure de notre responsabilité collective et individuelle ? 
Peut-on vraiment nourrir les 7 milliards de terriens aujourd’hui sans cette agriculture dénoncée par le film de Coline Serreau ? Et les 10 ou même 16 milliards d’habitants envisagés par l’ONU en 2100 ? Sans oublier que sur notre –encore si belle- Terre, tout le monde est loin de se nourrir suffisamment. Ces questions, et bien d’autres, vous pourrez les poser après la projection de « Solutions locales pour un désordre global » à :
 - Thierry Brochot, conseiller régional, membre du groupe Ecologiste au Conseil régional et responsable associatif. 
- Claire Tauty, coordinatrice de l’association Échanges pour une Terre Solidaire (page Facebook : https://fr-fr.facebook.com/echangespourterresolidaire et courriel : etsassociation@free.fr) qui développe dans le domaine alimentaire des actions d’éducation et d’animation. 
- François Veillerette, conseiller régional, membre du groupe Ecologiste au Conseil régional en charge de l’environnement, l’alimentation et la santé et porte-parole de l'ONG "Générations futures" (notre éditorial)

Parmi les autres sujets abordés, les problèmes des usagers du train : de nouveaux horaires vont  être mis en place par la SNCF le 14 décembre ; le dernier numéro du journal de l'association Lutèce qui défend avec beaucoup d'énergie et de compétence ce qui fut, il n'y a pas si longtemps, un Service public vient de paraître : vous pouvez télécharger ici LUTECE infos N°29.

La synchronisation des bus et des trains est aussi problématique. 
Nous attendons des nouvelles de l'abribus demandé en gare routière de Chantilly.

Depuis la parution de ce Convergences, des lecteurs nous ont signalé :
- que les nouveaux aménagements de la gare d'Orry la Ville aboutissent à un embouteillage entre les voyageurs qui veulent accéder au quai et ceux qui patientent au guichet ; guichet devenu unique ! 
- qu'il y a moins de place pour s’asseoir : en fait les nouveaux sièges permettent à peine de se poser !
- qu'il est bien dommage de ne pas avoir étendu la salle d'attente à la petite pièce non utilisée sur le côté...
Dans Convergences, nous avons signalé que la gare est devenue bien belle mais que les toilettes pour les voyageurs ne sont toujours pas prévues. Quand un train est en retard (nous avons constaté en distribuant Lutèce Infos un retard de 45 minutes à 7h du matin !) des places assises en salle d'attente et un accès aux toilettes peuvent pourtant paraître une attention minimum.

Autre demande de nos lecteurs : pouvoir aller à pied à Chantilly sans risquer sa vie ou... ses chaussures* ! A quand une piste cyclable à partager avec les marcheurs entre Lamorlaye et Chantilly ? C'est une idée qui traîne dans les couloirs depuis longtemps ; mais le dernier rapport d'activité de la CCAC n'en dit mot ! Nous demanderons au prochain conseil municipal de se remobiliser sur ce projet. 

Noté aussi en discutant sur le marché ce samedi : le nouveau "Lamorlaye Mag" ne fait pas beaucoup de place au travail du Conseil municipal ! C'est tout à fait exact et c'est d'ailleurs aussi noté dans sa tribune de novembre par la liste conduite en mars par M. Garnier**.  C'était une innovation apportée par la mandature précédente qui était une très bonne chose. Pour notre part nous disons dans ce Convergences que le travail municipal -sauf dans quelques commissions- n'est pas très partagé avec les élus minoritaires ; les réunions du Conseil municipal ne sont pas nombreuses (la 6ème en 9 mois se tiendra le 5 décembre) et on n'y discute pas beaucoup ! Par contre d'autres informations sont données plus facilement.... 

A propos du Conseil municipal du 5 décembre en voici l'ordre du jour :  19 points à traiter, dont une décision modificative, le rapport du délégataire eau potable et assainissement et le rapport d'activité de la CCAC y compris celui sur l'élimination des déchets !  Nous préparons cette réunion le mercredi 3 décembre à 19h30 au Foyer culturel : vous pouvez nous apporter vos suggestions .

A très bientôt : le 4 décembre pour notre CINÉ-CITOYEN au Foyer culturel !

* On a le choix entre la boue ou l'herbe souvent mouillée ou ... la chaussée et ses voitures !
**A propos, la conduit-il encore ? On ne le voit ni en commissions ni au Conseil !

mardi 30 septembre 2014

Lucienne Jean : à Calais, la chasse aux migrants est ouverte !

Je reprends simplement ici les informations hallucinantes données le 30 septembrepar CSP59 le Comité des Sans Papiers du Nord :
"Il est encore trop tôt pour savoir si la manifestation du 7 septembre*, qui marque un renforcement de Sauvons Calais et rend plus flagrante sa filiation avec l'extrême-droite radicale, va influer de manière durable sur la situation à Calais.
Les effets immédiats sont par contre incontestables :

-  Plusieurs actes d'intimidation de bénévoles, consignés par la permanence téléphonique sur les violences. 
- Les douches pour les exilés, gérées par le Secours catholique, ont été une nouvelle fois incendiées dans la nuit du 17 au 18 septembre.
- Le squat des Égyptiens, avenue Blériot, a été attaqué avec des cocktails Molotov dans la nuit du 19 au 20 septembre

Beaucoup en à peine plus de 15 jours.
Le préfet, qui a autorisé la manifestation du 7 septembre malgré les agressions de bénévoles de cet été, ne semble pas concerné. Le procureur de Boulogne/Mer, qui n'avait vu aucun appel à la haine raciale et à la violence en lien avec la manifestation, a tout d'abord refusé d'ouvrir une enquête avant d'y être contraint par plusieurs dépôts de plaintes. Il n'a pas non plus retenu de mobile raciste pour l'attaque du squat des Égyptiens.
Sauvons Calais se développe donc, soutenu par la complaisance des autorités. D'un côté, le préfet invite certains acteurs associatifs, mais pas d'autres, à discuter d'un futur centre de jour. De l'autre Sauvons Calais joue dans le registre de l'intimidation et de la peur à l'encontre des bénévoles associatifs. Une convergence de fait pour briser le front uni qu'on présenté les acteurs associatifs face aux expulsions des 28 mai et 2 juillet. Si les autorités persistent dans leur attitude de passivité encourageante vis-à-vis de Sauvons Calais, on finira par croire que cette convergence est intentionnelle. "

En fin de message, des informations sur des tirs contre des migrants ! C'était en juin :
"Dans la nuit du 12 au 13 juin derniers, un vigile tire à deux reprises avec une carabine à plomb, équipée d'une lunette de visée et tirant des plombs perforants, sur des exilés passant dans la rue, devant l'entreprise où il travaillait, faisant deux blessés."
Si vous désirez être informés (parfois trop!) sur ce qui se passe autour des migrants qui arrivent face à l'Angleterre avec la force du désespoir et qui tentent de mille façons très dangereuses le passage, inscrivez-vous en faisant votre demande par mail à csp59@hotmail.com

* Une manifestation "Sauvons Calais" c'est à dire "débarrassons Calais des migrants qui attendent en espérant un passage vers l'Angleterre" ; ce slogan et d'autres tout aussi désolants a été crié et revendiqué par les manifestants (d'extrême droite ?) : voir par exemple l'article du 8 septembre sur le site du Nouvel Observateur.


mardi 23 septembre 2014

Lucienne Jean : ordre du jour aussi important et surprenant que long pour le Conseil municipal du 24 septembre !

Le Conseil municipal se réunira le mercredi 24 septembre avec un ordre du jour impressionnant auquel il faut ajouter un nouveau point (sur l’installation d’une vidéo-protection sur la ville) qui est arrivé par courriel le 22.
Certains des dossiers soumis au conseil ont été préparé en commissions d’autres absolument pas ! Et ceci, même si la commission concernée  s’est bien réunie…
Pour notre part, nous ajoutons aux 23 délibérations à l’ordre du jour 7 questions diverses déposées par la liste Lamorlaye Autrement.
En principe, Cela pourrait nous conduire assez tard ! Mais Madame le Maire a un talent certain pour accélérer le processus : à peine une délibération exposée  qu’elle la soumet au vote ! Il est même arrivé que cette étape soit oubliée… Le débat devrait pourtant être considéré comme essentiel : c’est lui qui permet d’approfondir les motivations de la majorité en les confrontant à  l’analyse des autres listes ; cela peut s’avérer utile… Et cela permet à chaque électeur de suivre le travail de ses élus !
Voici notre analyse sur les différents points  que ce Conseil va traiter :
Délibération N°1
La démission de M. Laffont qui était en position 14 fait entrer Jean-Fred Tourtchine au Conseil : ne nous concerne pas vraiment. Mais nous verrons à la délibération N°16 que c’est l’occasion d’ajouter encore des indemnités pour des délégués : 1235€ par mois pour le maire ; 665€ par mois pour les adjoints ; 228€ par mois pour les délégués ; sur 21 élus  21 sont « payés » !  Dépense « pour » la commune : 105279€ par an… Notons que M. Garnier, régulièrement absent au Conseil et en commissions n’a pas encore remis sa démission. Mais peut-être sera-t-il de retour le 24 septembre ? Pour représenter les 1535 électeurs qui ont voté pour la liste qu’il menait en mars dernier …
Délibération N°2 
Il s’agit de décider d’une révision générale du PLU et de la recherche d’un cabinet de conseil pour la préparer: le COS  et la taille minimum d’une parcelle ayant disparu avec la loi ALUR, il faut revoir le règlement du PLU pour trouver d’autres biais pour contrôler les constructions (en particulier dans le Lys). Ce point a été préparé en commission d’urbanisme le 15 septembre. Nous sommes d’accord pour faire cette étude tout en souhaitant qu’elle permettra de se contenter d’une modification plus légère : Lamorlaye « travaille » sur le PLU depuis 2005 ! Une révision ne se fera pas avant 2016 : nous en serons à plus de 20 ans de discussions diverses !
Délibérations N°3 et 4
La grille de tarifs pour les classes de neige pour le groupe Nord a été l’objet d’une discussion en commission scolaire le &7 septembre : mais aucune modification sur le projet présenté n’était envisageable !  Nous  y reviendrons dans la prochaine tribune. L’indemnité accordée aux accompagnants est un peu augmentée.
Délibération N°5 
Un ajustement de la subvention municipale pour le Centre Social qui peut développer ses activités en particulier vers les adolescents ! C’est une bonne nouvelle ! Par contre sur la gestion des locaux est reprise par le Centre social  alors que les clarifications faites par la mandature précédente (avec beaucoup de maladresses !) n’étaient pas toutes injustifiées…
Délibérations N°6 et 7
Nomination de délégués dans 3 organismes : Bois Larris, Claire Fontaine et l’ADTO (association par laquelle le Conseil général offre des services aux communes)
Délibération N°8
Retour sur l’urbanisme mais on n’en a pas parlé en commission : suppression du poste d’attaché pour le service urbanisme : peut-on rapprocher cette décision du fait que la personne en poste (et qui devra donc être licenciée)  n’est plus personna grata dans une de nos villes voisines? Et comment sera réorganisé le service de l’urbanisme ?
Délibération N°9 et 10
Création d’un comité d’hygiène : il serait obligatoire si on a plus de 50 employés ; dans ce cas, il en aurait fallu un depuis 2001 au moins!  Il sera composé de 4 employés et 4 conseillers ; mais on ne sait pas qui sont les heureux élus. Même chose pour le comité technique qui n’est plus obligatoirement paritaire mais le restera chez nous : toujours 4 et 4 et toujours l’inconnu sur les conseillers désignés
Délibérations N°11, 12 et 13
Une rafale de création d’emplois (à temps partiel) annoncée en commission scolaire : certains emplois existent depuis longtemps (surveillance cantine ou garderie ou études dirigées) et on se demande pourquoi les créations d’emploi se font seulement maintenant ; d’autres emplois (45) sont liés aux activités organisées dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.
Délibérations 14
Convention pour la partie du transport scolaire non obligatoire : ce transport scolaire est assuré par le Conseil général mais on le paye (152135€ en2012 et 158957€ en 2013)
Délibération 15
Le marché pour changer de prestataire pour la cantine n’a pas encore été lancé. On va utiliser une procédure adaptée au lieu d’un appel d’offre – SODEXO continue jusqu’en décembre.
Délibérations N° 17, 18, 19, 20
On n’en a pas discuté en commission d’urbanisme : il s’agit de reprises de voiries (Clos Sant Martin, allée de la Pépinière  et l’allée des Bouleaux), de vente de voirie à des riverains, d’achat de la partie boisée qui est au fond de l’allée de la Pépinière (là où on devait construire des logements sociaux) pour 12562€ :ce terrain est réputé (depuis l’enquête publique sur le PLU) non constructible : pourquoi l’acheter ? Pour faire plaisir au promoteur ?
Délibération N°21
LA MAIRIE VEUT VENDRE LES BIENS COMMUNAUX  ET AUCUN DE CES PROJETS N’A ÉTÉ ÉTUDIÉ EN COMMISSION D’URBANISME ! Mieux l’un d’entre eux avait été présenté et rejeté ! Et Madame le Maire regrette à plusieurs reprises la faiblesse du foncier possédé par la ville !
De quoi s’agit-il ? En voici la liste :  
o   la maison qui est en face du laboratoire d’analyse, soit, 2 logements communaux en moins ;
o   le local et le bout de terrain devant la poste : la commission d’urbanisme du 17 juillet avait conclu qu’il fallait les garder tant que l’étude de restructuration du centre-ville n’avait pas été faite : dixit M. Madeleine !  Cette étude de restructuration va être confiée, et c’est une bonne chose, au CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’ Environnement) de l’Oise : c’est l’objet de la délibération 22
o   un terrain chaussée Bertinval : les riverains ont-ils été informés ? Il semble que non !
o   la propriété du 58 avenue de la Libération, achetée en 2009 pour y faire du logement social ; 5 ans plus tard, on a le droit de vendre ; la conjoncture économique étant ce qu’elle est nous risquons d’y perdre ; et le besoin de logement social restera ce qu’il est à Lamorlaye…
o   et… LA VIEILLE MAISON rue du Vieux Château ! On en parle à chaque commission urbanisme mais jamais cette idée n’a été présentée ! L’adjointe à l’urbanisme (elle-même architecte) a soutenu la position de l’Architecte des Bâtiments de France : conserver la façade sur la rue de l’Eglise et la rue du Vieux Château et une cave très ancienne !  a qui va-ton vendre cette maison ? Madame le Maire a peut-être trouvé un mécène ?
Délibération en plus (N°23 ?)
Lancement de l’étude pour la vidéo-protection pour tout le territoire communal : une promesse électorale qui sera sans doute régulièrement mise en avant ! Rappelons que l’association syndicale du Lys avait longtemps caressé ce projet que la gendarmerie avait jugé irréalisable ! On a peut-être fait des progrès dans ce domaine…

Et après cela : nos questions « diverses » et peut-être (sans doute ?) celles des 2 autres listes minoritaires…

Bonne soirée en perspective ! Mais soirée importante pour le patrimoine passé et à venir de Lamorlaye !

mardi 3 juin 2014

Hervé Moula : j'ai donc assisté à la réunion au foyer culturel à 20h.

Ordre du jour : travaux d'enfouissement et circulation automobile dans le quartier rue de l'Eglise.

Meneurs du débat : Madame le Maire, Mme Durand, Mrs Madeleine,Neuville, Gartner, 1 policier

L'auditoire : une cinquantaine de personnes.

Les travaux concernent les rues de l'Abreuvoir, de l'Eglise, Jean Biondi, du Vieux Château
Il s'agit a priori d'enfouissement des réseaux et de l'installation du haut débit
Les travaux dureront 3 mois. On attendra les vacances scolaires pour la rue J. Biondi.
Je pose la question du passage de l'autocar : pas de pb, ça passe !

Alors le thème change et Michel Madeleine montre sur un plan la Vieille Maison qu'il dénomme "Maison en ruine". Les préoccupations sécuritaires sont mises en avant.
Le zébrage sera modifié dès "demain" sur la chaussée pour éloigner les voitures de ce lieu de danger.Pourtant, tout n'est pas joué : "l'ABF (Architecte des Bâtiments de France) émet un avis défavorable à démolir. Alors on en gardera une partie, tout ne sera pas détruit. On en gardera peut-être la moitié, malgré la mérule, malgré le peu d'intérêt des caves anciennes voûtées montrées en diapo.
Je cite : " La mandature actuelle ne serait pas opposée à conserver cette maison, mais c'est une ruine, cela coûterait cher au contribuable, c'était dans le programme de campagne de Madame Ladurelle, et il y a la mérule, et la mérule ça  peut sauter d'une maison à l'autre...Des pierres sont tombées sur les voitures."

Dans l'assistance, tout le monde n'est pas de cet avis et certains n'hésitent pas à le dire haut et fort. 
Et la façon de dire que tout est décidé à l'avance, ne plait pas du tout! "Si tout est décidé, rentrons chez nous!"

Les morlacuméens attendent de la concertation. Mr Gartner dit que tout est ficelé. Mr Madeleine nuance en disant que ce n'est pas si simple...Brouhaha.

Un représentant des boulistes explique qu'en 1946, la Vieille Maison était déjà en ruines. Madame le Maire répond que d'ailleurs ce n'est pas la plus vieille maison...

Alors on passe au pb de circulation :
Il passe près de 20 000 voitures/ 24h rue de l'Eglise. il y a des excès de vitesse, autour de 70/h malgré les stops, les radars, les dos-d'âne... Alors Madame le Maire menace : on va verbaliser.

La rue Michel Bléré inversera son sens vers la Nationale, la rue du Vieux Château sera en sens unique vers l'Eglise.

La démolition se fera dans un autre temps que les enfouissements. On ne sait pas quand, mais bientôt...

Dans l'assistance, les habitants du Haras du Coq regrettent de ne pas avoir été invités , pourquoi ? Ils se plaignent d'avoir le dépôt de verre dans leur rue ( privée) et qu'il n'y passe pas de balayeuse. On répond que c'est une voie privée...

Encore brouhaha sur les bancs.

Alors on passe à la fibre Haut Débit :
Ce sera gratuit . Payé par le Conseil général, la CCAC et la Mairie, avec les impôts ( les nôtres), mais c'est le prix du progrès...

On aura tous la fibre haut débit à la maison, sur la prise  du téléphone : 1200€/ habitation.

Dans tous les cas, pour toute question concernant cette réunion, une fiche à remplir est prévue aux services techniques...Qu'on se le dise.

Madame le Maire nous remercie pour notre participation.

Levée de séance 21h30.

dimanche 1 juin 2014

Lucienne Jean : Attention ! La municipalité nouvellement élue menace de destruction notre patrimoine !

Il y a, à Lamorlaye, une très ancienne maison qui appartient à la municipalité. 
Cette maison est donc notre propriété à tous ! Et elle fait partie de nos racines en tant que morlacuméen de vieille ou de fraîche date.
Cette maison est en très mauvais état (et ceci par la négligence coupable de 3 municipalités successives) mais c'est une trace du passé de Lamorlaye et Lamorlaye n'en a pas conservé beaucoup ! 
Située à l'angle de la rue du Vieux Château et de la rue de l'Église, juste en face de l'église Saint Nicolas, sa position d'angle et son aspect (un mur percé de fenêtres directement en limite de la rue) marquent très nettement son ancienneté et donnent à la rue de l'Église une partie de son caractère. L'ensemble de ce secteur fait partie de la zone UB dans le PLU actuellement en vigueur : c'est donc une zone identifiée comme "historique" et qui, à ce titre, a un règlement d’urbanisme spécifique conçu pour préserver ce caractère patrimonial et historique du quartier.
Cette maison apparaît sur un plan de 1649 où elle est bien plus importante que maintenant ; ce qui s’explique par l’importance de la rue du Vieux Château de l'époque comme grande voie de circulation puisque c’était le Grand Chemin de Paris à Clermont.
La municipalité précédente (2008-2014) avait un projet sur cet emplacement qui n’a pas abouti … Au cours des études qui ont été menées, l’Architecte des Bâtiments de France avait été consulté et il avait spécifié que la partie d’angle (rue du Vieux Château - rue de l'Église), de la maison devait être conservée ainsi qu’une une cave très ancienne située sous la partie la plus éloignée du carrefour.

Pourquoi expliquer tout cela sur le blog de la liste de gauche de Lamorlaye?
Parce que la nouvelle municipalité veut DÉTRUIRE cette maison !
Elle veut la détruire avant ou pendant l’été dans cette période de vacances où tous les mauvais coups sont de mise.
La détruire pourquoi ? Pour la remplacer par un parking ! Un parking juste en face de l’église, dans un secteur qui a conservé son caractère d’ancien  village ! Un parking qui serait à 200 ou 300 mètres d’un parking qui existe déjà dans la rue du Vieux Château et qui est toujours vide !
La détruire en catimini, contre l’avis de tous les professionnels de la conservation du patrimoine, comme l’architecte des Bâtiments de France.

Dans le budget 2014 qui a été voté (pas par nous) en avril 2014, la majorité a prévu 150000€ pour ces travaux de démolition ! Ceci en contradiction avec sa volonté de faire des économies, volonté  affirmée pourtant avec beaucoup de grandiloquence et de catastrophisme…

Comme le conseil municipal (mais pas nous) a accordé à Madame le Maire toutes les délégations possibles, Madame le Maire n’a pas besoin d’informer ou de consulter le Conseil municipal pour envoyer les pelleteuses à l’attaque de cette maison QUI EST NOTRE HISTOIRE COMMUNE !

Il y a, c'est évident, un problème de circulation dans cette partie de la rue du Vieux Château.
La municipalité précédente avait exaspéré tout le monde avec une installation très originale de sens interdits variables selon les heures !
Il faut maintenant étudier l’ensemble de la circulation dans ce quartier (et  dans toute la ville) avec des vrais professionnels ; on peut certainement trouver une solution globale qui permette avec  des feux rouges d’alterner régulièrement tout au long de la journée la circulation dans cette partie de la rue du Vieux Château.
N’avoir qu’un sens de circulation au lieu de deux permettrait de créer des trottoirs et ralentirait vraiment les automobilistes sans bloquer personne !
NOUS DEVONS TROUVER ENSEMBLE UNE SOLUTION RESPECTUEUSE DE NOTRE PATRIMOINE, DES RIVERAINS ET DES USAGERS DE LA RUE !


Une réunion est prévue lundi 2 juin avec les habitants de ce quartier ; NOUS ESPÉRONS QUE BEAUCOUP SAURONT DÉFENDRE CETTE MAISON TOUT EN DÉFENDANT LA QUALITÉ DE VIE DE TOUS LES USAGERS DE LA RUE DU VIEUX CHÂTEAU ! 

vendredi 30 mai 2014

Lucienne Jean : retour affligé sur les élections européennes

Les élections européennes sont déjà dans le passé, mais le résultat est si triste qu'il fallait prendre un peu de temps pour reprendre son souffle et tenter une modeste analyse.
 
Le FN fait 11 points de moins à Lamorlaye que dans l'Oise ;  l'UMP équilibre le FN sur Lamorlaye en récoltant 11 points de plus chez nous que dans l'Oise. Faut-il se réjouir d''être une ville "UMP" ?
Et, toujours à Lamorlaye, l'ensemble de la gauche avec les verts représentent, malgré l'abstention record, 18,6% : les européennes ne motivent pas mais ça motivent mieux à gauche que les municipales ! Vieille rengaine !

Au niveau de l'Oise d'où vient ce différentiel énorme par rapport aux résultats de 2009 : +26 pour le FN, -6 pour l'UMP,-9 pour la gauche ? Il faudrait comparer Lamorlaye en 2009 et en 2014 : en 2009, l'UMP y avait totalisé 46% des votes et il y avait eu 39% de participation. Il faudrait compléter avec la gauche mais je n'ai pas l'ensemble des chiffres sous la main pour l'instant ; moins de 3% pour le Front de gauche ; 8,5% pour le Modem ; 12% pour Europe Ecologie : avec l'autre liste écologiste (et oui ! il y avait 2 listes vertes concurrentes!) on arrivait à 16% : à eux seuls, presque ce que totalise l'ensemble de la gauche aujourd'hui ! 

Mais peut-être s'agit-il plus d'un mouvement dans la masse des abstentionnistes : ceux de 2009 ne votant pas parce que le FN sentait encore trop clairement le soufre et ceux de 2014 ne votant pas pour bien signifier à la gauche leur déception et leur angoisse. Car avec plus de 55% d'abstention à Lamorlaye (presque 57% en France) les résultats ne sont pas représentatifs de la force du FN mais plutôt de la non pertinence du discours des autres partis.

Je recopie ci-dessous un article très intéressant et de bien plus haut niveau sur le même sujet : Confrontations est un Think tank créé en 1991 par Philippe Herzog, un ancien du PCF qui a participé à l'élaboration du programme commun de la gauche ; c'est ce type de référence qui fait que l'on est jeune ou pas... Ce temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître étaient, malgré la guerre froide, plus rassurant que celui d'aujourd'hui. Les bons et les méchants étaient clairement identifiés et on se trompait avec enthousiasme !
Bref, Confrontations est issue de cette histoire et la tire vers le haut en faisant dialoguer des gens de partis et de conceptions opposés mais tous très "européens".
Les noms choisis à peu près à la même époque, "Confrontations" en 1991 pour cette association, "Convergences" en 1995 pour notre journal, peuvent faire réfléchir (on en avait beaucoup discuté avant la sortie de notre premier journal)...  Qu'est ce qui est plus efficace ? Et qu'est ce qui était, ou est, possible à notre niveau ? 


From: yfischer@confrontations.org
To: luciennejean@hotmail.com
Subject: STOP A L’IRRESPONSABILITE. Un article de Philippe Herzog et Claude Fischer
Date: Mon, 26 May 2014 19:12:55 +0200




La réaction de Philippe Herzog et de Claude Fischer

Vingt-cinq ans d’engagement quotidien pour construire l’Europe nous ont appris la beauté et la difficulté de la tâche. Les élections du 25 mai renforcent notre détermination, celle de nos amis de Confrontations Europe. Elles sont un signal que tous les Européens de bonne volonté doivent saisir impérativement.

Elles témoignent du trouble profond et du manque de responsabilité de nos sociétés et de leurs partis nationaux, et non d’un rejet de l’Europe. Les europhobes ont progressé mais les sondages confirment qu’une large majorité de nos concitoyens reste attachée à l’idée que nous avons besoin de l’Union pour faire face aux défis actuels. Par contre, l’ampleur de l’abstention souligne une désaffection et une négligence, et la baisse des partis de gouvernement – sauf dans quelques pays comme en Allemagne ou en Italie – le désarroi face à la médiocrité ou l’indigence de leur offre politique. Nous enrageons de voir le potentiel humain et civique être aussi étouffé par les carences de la représentation politique et, en sous-jacent, des systèmes éducatifs et informationnels nationaux.

La France apparait comme l’enfant malade de l’Europe. Le Front national en tête : c’est une honte autant que la confirmation de la crise de notre démocratie. Personne n’attendait vraiment de réponse de nos partis aux enjeux actuels de construction de l’Europe ; et malheureusement sur ce point et pour la plupart nous n’avons pas été déçus. Pire, au soir des résultats ils persévèrent. L’UMP en morceaux se hâte de s’interroger : comment se préparer à la présidentielle de 2017. Les grands medias font la mouche du coche et détournent l’opinion vers cet horizon. Le secrétaire général d’un Parti socialiste qui s’est contenté d’appeler à voter pour Martin Schultz, et que les électeurs ont violemment sanctionné, a le culot de continuer à faire de l’Union européenne le bouc émissaire des politiques d’austérité, et de ce fait, de la montée du Front national. Plus digne, le Premier ministre, choqué, reconnait la responsabilité des gouvernants successifs mais sans appeler à approfondir la réflexion. La décomposition de la représentation politique et la crise institutionnelle sont graves, et l’immaturité de la jeunesse et de la société appellent aussi l’attention. Nous envoyons au Parlement européen une vaste fournée de gens qui veulent détruire l’Union. Avec qui va travailler l’Allemagne ? Comment prétendre donner des leçons aux autres ? Même les candidats europhiles qui ont pu avoir accès à la parole médiatique n’ont pas su faire comprendre et aimer l’Union.

La grande nouveauté proposée aux électeurs, contribuer indirectement au choix du futur président de la Commission, est un échec. Les projets n’étaient pas là. La formule ne séduit pas et elle débouche sur l’indécision. Tant mieux. Faire appel au clivage gauche-droite, alors que l’Union repose sur la pluralité et l’esprit de coopération, alors qu’elle est si fragile, c’est un leurre dangereux. L’obsession gauche-droite est une paresse de l’esprit et une confusion entretenue entre démocratie nationale et démocratie européenne plurinationale. D’ailleurs celle-ci, qu’il faut certes conforter par la participation, vaut bien en l’état avec sa recherche de compromis, celle de nations comme la nôtre, où les postures exacerbent terriblement les divisions et l’irresponsabilité du public. Souhaitons que le Conseil soit sage et propose des hommes d’envergure et de responsabilité non partisans comme Michel Barnier ou Pascal Lamy, capables de coaliser les forces démocratiques sur une perspective.  Car demain nous avons besoin d’une Commission réhabilitée et réformée pour servir l’intérêt général.

Cette Europe en danger de stagnation économique et de crise institutionnelle va plus que jamais avoir besoin de tous ceux qui dans la société civile sont engagés. Les partis et leurs élus doivent impérativement se tourner vers eux pour affronter les défis, éduquer et impliquer les jeunes et les citoyens. Dans l’immédiat, mobilisons les Européens de bonne volonté pour que les institutions communautaires adoptent un plan d’action ciblant sans détour les grands chantiers : construire les fondations et les moteurs d’investissement pour mobiliser les sociétés vers la formation, l’emploi et une croissance durable. Briser la fragmentation dont sont victimes de nombreux pays d’Europe notamment au Sud et à l’Est.  Renforcer l’eurozone mais aussi l’Union à 28 par un nouvel acte d’intégration du grand marché, une politique extérieure, des solidarités nouvelles.

Ces tâches exigent la participation. Celle-ci exclut toute complaisance envers une représentation nationale abimée, au contraire elle nécessite une détermination sans faille pour les réformes. Elle fait plus que jamais appel à une volonté ardente d’entente nationale et européenne.

Claude Fischer et Philippe Herzog
Présidente et Président fondateur de Confrontations Europe

Cet article sera aussi publié par Huffington Post, le 27 mai 2014.

mercredi 30 avril 2014

Lucienne Jean : la tribune qui ne paraîtra pas

Au Conseil municipal du  29 avril, on nous a dit d'une part qu'un premier bulletin sortirait en mai et d'autre part que le texte de la tribune politique devait être remis le dernier lundi du mois.
Je n'ai pas eu la possibilité de demander si ce premier bulletin contiendrait une tribune. Ce matin j'ai voulu en savoir plus : au 3ème coup de téléphone, me décidant à en parler directement à Mme Ladurelle, j'ai appris qu'il n'y aurait pas de tribune en mai
Mais en attendant j'avais commencé un texte... Nos tribunes sont normalement relues et remaniées par notre groupe ; ce n'est pas le cas pour ce texte ci-dessous mais je vous le propose tel quel ici : 
Avec la première tribune de cette nouvelle mandature pour la gauche, voici l’occasion d’un premier bilan…
Bilan morose bien sûr quant au résultat : cette tribune a perdu une de ses signatures et la gauche de Lamorlaye n’a plus qu’une représentante au Conseil municipal.
Le climat national et les enjeux locaux très particuliers expliquent sans doute pour une bonne part ce recul. Mais il y a aussi certainement l’expression d’un désaccord sur notre façon d’être « d’opposition » et « constructifs » ». Bien sûr, nous essayons  de comprendre ce que sont devenus les quelques 200 voix perdues entre 2008 et 2014 ! Beaucoup d’hypothèses possibles : le mieux serait de venir nous le dire !
Mais au nom de notre liste d’action municipale de gauche Lamorlaye Autrement, je voudrais d’abord remercier les électeurs qui nous ont fait confiance. Chacun d’eux a été très précieux… Je remercie l’ensemble de nos candidats et tous ceux qui nous ont aidés et soutenus au cours de cette campagne. Je sais qu’ils resteront proches et actifs, mobilisés pour le développement équilibré de Lamorlaye.
Je suis leur seule représentante au sein de ce Conseil. Et s’il m’arrive de dire nous, c’est que je parle pour notre liste et ses électeurs.
La permanence de la gauche, sera tenue même si cela va être plus difficile. En cas d’impossibilité, ce sera annoncé sur notre blog.
Les premières séances du Conseil municipal ont montré que le débat va être difficile : faire vite semble être le maître mot ! Faire bien et faire avec la réelle participation de  l’ensemble du Conseil serait de meilleur augure.
Ces premières séances ont aussi montré que la défense de notre patrimoine n’est pas le premier souci de cette nouvelle majorité ; commencer à imposer sa marque en décidant de le détruire (vieille maison du 17ème siècle)  ou de l’abandonner à son sort (chapelle Saint Vaast) n’est pas non plus très réconfortant.

Lucienne Jean : Silence on vote ! Ou le premier vrai conseil municipal de la nouvelle mandature

Les deux premières séances du nouveau Conseil municipal étaient des séances au contenu imposé : installation du maire, vote sur le nombre d'adjoints et les adjoints le 5 avril ; vote sur la composition des commissions et des délégations (nombreuses) à donner au maire le 16.
Nous avons donc tenu ce soir 29 avril la première séance "normale" du Conseil municipal.
Et en une heure et demi chrono nous avons répondu à un ordre du jour en 13 points, à savoir :
1- approbation du compte-rendu de la séance du 4 avril  (à l'unanimité) ; on n'a pas eu celui du 16 avril mais on n'a pas eu l'occasion de s'en inquiéter
2, 3, 4 et 5 - approbation du compte administratif et du compte de gestion 2013 pour la commune et pour l'assainissement - voir plus bas
6 - affectation des résultats pour les 2 budgets - voir plus bas
7 - vote du budget primitif 2014 pour la commune - voir plus bas
Vote du budget primitif 2014  pour l'assainissement : j'ai demandé si on réactivait le SPANC* ; ce n'est pas prévu ; j'ai donc voté contre
8 - vote des taux des différents impôts locaux : j'ai demandé si on envisageait d'augmenter les abattements favorables aux familles ; pas de réponse ! Pourtant à taux constant, le produit des impôts va augmenter de plus de 100000€. J'ai donc choisi de m'abstenir.
9 - dénonciation du marché avec le prestataire de la cantine : j'ai voté pour.
10 - délégation "donnée" au maire pour choisir toute seule, sans aucune concertation, le prestataire remplaçant (c'est un marché de 2 millions d'euros sur 4 ans) : j'ai voté contre  ; encore une fois Madame le Maire veut décider seule ! sur un sujet pourtant où l'avis des conseillers municipaux ne peut être que constructif et donc utile. 
11- décision de recruter un "Conseiller auprès du maire" : c'est sans doute le maire qui va le recruter toute seule (là ce serait normal) mais en fait la délibération ne dit rien sur ce point ; personne n'a eu le temps de poser la question. J'ai demandé si on supprimait les contrats "SVP juridique" pris par la mandature précédente; c'est déjà fait pour l'un d'eux. En effet,  le profil du futur conseiller est juridique, technique et financier : un véritable honnête homme digne des Lumières. J'ai chois l'abstention.
12 - désignation des délégués au SICGPOV : 1 titulaire et 2 suppléants pour la majorité et une titulaire de la liste de M. Garnier (lequel n'était pas présent à cette séance comme à la précédente). J'ai demandé que l'ordre du jour de toutes ces réunions (syndicats, CCAC, etc) nous soit communiqué avant la réunion pour qu'on puisse faire des propositions  aux titulaires ; et que bien sûr on soit aussi destinataire du compte-rendu : Mme le Maire a dit qu'elle le ferait par mail. C'est très bien. J'ai voté pour.
13 - approbation du règlement intérieur : les amendements sur une délibération devraient être déposés 3 jours avant le Conseil par écrit : encore une façon de refuser le débat public. Les permanences des élus minoritaires (ou pas) sont prévues ; la tribune politique devrait toujours faire 260 mots : j'ai suggéré qu'on se fixe soit un espace (1/3 de page par exemple ou 1/4 si la majorité tient aussi tribune) ou un nombre de caractères : ce serait plus simple; et j'ai voté pour le règlement intérieur. 

retour sur le point 2 et 6 
Sur le compte administratif pour la commune, déstabilisée sans doute par les arguments de la nouvelle majorité,  je pensais m'abstenir ; le budget 2013 inclut à la fois un gros montant de travaux pour le château qui reste en grande partie à réaliser et un emprunt toujours pour le château qui n'a pas été encore demandé aux banques. On a ainsi un résultat confortable. Mais M. Coquereau, l'adjoint aux finances, explique que puisqu'on n'a pas demandé encore l'emprunt ce résultat est en réalité un trou ; c'est un raisonnement qui ne tient pas compte du fait que les travaux sont loin d'être entièrement payés; mais qui, me semble-t-il, se projette sur une situation (en 2014) où les travaux avanceraient sans qu'on obtienne le prêt ; ce serait très ennuyeux bien sûr mais pour le budget 2014 ! Or ce soir la majorité s'est abstenu en bloc ! Du coup, ne voulant m'associer ni aux uns ni aux autres j'ai choisi de refuser de voter.
Et j'ai choisi de m'abstenir sur l'affectation du résultat : c'est assez ubuesque de dire qu'il y a un trou de 2 millions et d'affecter quand même un résultat très conséquent qui apparaît dans les comptes... Mais la majorité l'a fait.

retour sur le point 3
Le compte de gestion (le budget 2013 vu du côté du percepteur) est en conformité avec le compte administratif ; tout le monde a voté ce compte de gestion (y compris moi). Pourtant s'il est bon et en accord avec le compte administratif, ce dernier devrait être bon aussi...

retour sur les points 4 et 5 
J'ai approuvé le compte administratif et du compte de gestion 2013 pour l'assainissement : ce sont des budgets beaucoup plus petits et sans beaucoup d'activité (ce qui est sans doute un défaut). J'ai approuvé aussi l'affectation de résultat qui reporte sur l'investissement une somme importante destinée à l'analyse à la parcelle qui est prévue en 3 ans sur l'ensemble du Lys pour un coût de 200000€ par an. Au passage cela suppose que pendant 3 ans on ne prendra aucune décision sur l'assainissement. On devrait en même temps lancer le travail du SPANC*. Les bilans sur ces 2 points pourraient être menés en parallèle ; ils sont au moins aussi utiles l'un que l'autre.

retour sur le point 7
Le budget de la commune a failli être voté sans que personne ne s'exprime ! J'ai pris la parole pour dire ce que M. Coquereau  avait oublié de préciser : dans la partie investissement il y a des économies faites en ne faisant pas la restauration de la chapelle Saint Vaast et des dépenses (150 000€) pour démolir la vieille maison du 17ème siècle à l'angle de la rue du Vieux Château et de la rue de l'église. A cet angle, il y a 2 maisons en vis à vis qui sont de la même époque ; l'une est une propriété bien entretenue qui ne pose aucun problème. L'autre a été laissée à l'abandon pendant des années et demande évidemment des travaux ; devinez donc laquelle appartient à la municipalité !
En principe l'architecte des bâtiments de France qui a vu cette maison, veut en conserver l'angle et une cave encore plus ancienne. Il faudra trouver une solution qui respecte cette trace importante de notre patrimoine. Quant à la pauvre chapelle Saint Vaast, si on reporte sa restauration il faut vite l’étayer pour éviter que son pignon ne s'écroule.
J'ai eu le temps de défendre ces deux points mais je n'ai pas pu demander :
En dépenses de fonctionnement :
- comment on peut réduire de moitié l'entretien des bâtiments et des réseaux
- pourquoi on décide de réduire l'embauche d'apprentis alors que c'est essentiel dans la formation de beaucoup de jeunes
- pourquoi, si on veut économiser, on augmente d'un quart les indemnités aux élus
En dépenses d'investissement (nous n'avions pas les documents sur l'investissement en commissions finances) : 
- si on maintient ou pas le budget de mise en conformité pour l'accessibilité aux personnes handicapées : j'ai peur que non
- pourquoi on n'explique pas qu'on a supprimé l'enfouissement des réseaux électriques restant à faire.
- pourquoi, toujours voulant économiser, on multiplie par 2 la ligne "matériel de bureau et matériel informatique" et par presque 3 la ligne "mobilier"
- à quoi correspond une ligne 'constructions" qui est aussi multiplié par 2 .
Enfin en recette d'investissement le fameux emprunt de 3,1 millions d'euros semble abandonné ! 
A ces questions, il y a certainement des réponses qui auraient pu me rassurer et qui auraient pu intéresser nos concitoyens présents ou pas dans la salle. 
Car le conseil municipal se tient en public pour l'information du public ! Information sur les dossiers (je n'ose pas dire débattus) et information sur le travail et les votes de leurs élus.
Ce à quoi nous avons assisté ce soir ne répond pas à ces objectifs de démocratie et de transparence, objectifs inscrits dans la loi qui rend publiques les séances du Conseil municipal.
Madame le Maire avait semble-t-il un objectif prioritaire : faire vite ! Elle en a même oublié parfois de nous faire voter !
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* Le SPANC doit "surveiller" la qualité de nos assainissements non collectifs ; c'est à dire les examiner et demander d'éventuelles modifications pour remise aux normes. Ce service a été délégué à notre délégataire, la Lyonnaise des Eaux, mais n'a pas été activé.