vendredi 25 novembre 2016

Lucienne JEAN : Voici Convergences N°39

Il est en cours de distribution depuis samedi dernier !
Comme nous ne faisons pas la distribution sur l'ensemble de Lamorlaye, vous ne l'avez peut-être pas reçu !
Pour le télécharger, merci de cliquer ICI !
Ce Convergences est principalement centré sur Lamorlaye ce qui ne veut pas dire que nous ne sommes pas intéressés par tout le reste : des primaires de la droite et du centre à la guerre en Syrie, de Trump à Poutine...
Mais un 4 pages bien rempli ne suffit déjà pas à épuiser la vie municipale de notre ville !

Mais vous pouvez vous exprimer sur ce blog à propos de ce Convergences ou pourquoi pas à propos d'autre chose ! 

Bonne lecture !  

samedi 19 novembre 2016

Lucienne Jean : le Conseil départemental de l'Oise élu en 2014 respecte-t-il la procédure d'accueil des mineurs isolés ?

Notre pays s'honore de protéger les mineurs en général et les mineurs étrangers isolés en particulier.
On s'attendrait donc qu'à chaque niveau de notre fameux "mille-feuille" chacun se mobilise , selon les compétences qui lui sont allouées, au mieux dans ce sens...
Le dernier message envoyé par
Solidarité migrants Oise et Solidarité sans papiers Creil
nous montre que le conseil départemental en charge de l'action sociale, n'est pas vraiment au top sur ce point :
Voici le message de ces deux associations :
Le Conseil départemental de l’Oise, à nouveau désavoué par le juge pour enfants.
Lors de la séance publique du 26 septembre 2009, le Président du Conseil départemental
Édouard Courtial a réaffirmé que le département refuse de prendre en charge "tout nouveau
mineur étranger sauf ceux que le juge nous impose".
Pour mettre en oeuvre cette politique, l'Aide sociale à l'enfance (ASE), service du département
chargé du dispositif d'accueil des mineurs étrangers, conduit des entretiens avec ces mineurs
de façon apparemment "automatisée" pour conduire à un refus, entretiens menés par "des
professionnels de la protection de l'enfance" !
Nous avons des exemples de compte-rendu de ces entretiens :
"Au regard des éléments recueillis, il apparaît que :"
Suit une liste d'"éléments" quasi identiques d'un jeune à l'autre, auxquels font écho des
"éléments" similaires que, par exemple, nous ont communiqués nos camarades du Réseau
éducation sans frontières à Châlons-sur-Saône.
Par exemple : "Votre tenue soignée [...] ne peut témoigner d'une situation d'errance et
d'isolement".
Et de conclure qu'au vu de ces "éléments", l'Aide sociale à l'enfance refuse la prise en charge
du jeune…
La procédure d’accueil des mineurs étrangers isolés prévoit une période d’évaluation de 5
jours par une équipe pluridisciplinaire. Dans l’Oise l’évaluation peut se terminer dès la
première journée après un seul entretien sans qu’aucune équipe d’évaluation n’ait été
constituée. Les textes imposent un regard pluridisciplinaire. Or, à Beauvais, il semble que
l’évaluation ne respecte pas cette approche.

Si le jeune est refusé, il se retrouve à la rue sans que la justice n’ait été informée. Et si la loi
permet aux jeunes de saisir un juge des enfants, ils n’ont pas les moyens de le faire. Et
beaucoup se retrouvent livrés à eux-mêmes.
Solidarité migrants Oise et Solidarité sans papiers Creil, associations membres du RESF
(Réseau éducation sans frontières), ont aidé des jeunes à faire appel au juge des enfants.
Dans au moins deux cas le juge pour enfants a imposé leur prise en charge à l'Aide sociale à
l'enfance. Il y a quelques jours le Conseil départemental de l'Oise a été ainsi à nouveau
désavoué
.
Nous exigeons que l'évaluation de la minorité et de l'isolement des mineurs non accompagnés
soit réalisée par des professionnels de l'enfance formés et bienveillants et non par des
professionnels qui considèrent tout jeune a priori comme un fraudeur à qui on applique des
critères d'évaluation fantaisistes par rapport à sa situation. En particulier :
- D’après les textes « isolement » veut dire « pas d'autorité parentale
accessible » ; l'évaluation n'est pas conforme à la loi quand, pour déclarer que le
jeune n'est pas isolé, elle utilise le fait que le jeune a, sur un téléphone en sa
possession, des contacts en France.
- Les papiers du jeune doivent dans tous les cas lui être rendus, ce qu'avait "oublié"
l'ASE pour le jeune creillois et qu'a dû lui rappeler le juge.
Notre pays a ratifié la Convention internationale des droits de l'enfant du 20 novembre
1989.
L’article 3-1 de cette convention précise : « Dans toutes les décisions qui concernent les
enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des
tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de
l’enfant doit être une considération primordiale. »
La protection de l'enfance est de la compétence des conseils départementaux. Nous
exigeons que le Conseil départemental de l'Oise respecte les textes et règlements
en vigueur et assume avec humanité sa mission et son rôle de protection de
l’enfance.
Le 18 novembre 2016
Solidarité migrants Oise,
Solidarité sans papiers Creil




jeudi 17 novembre 2016

Lucienne Jean : En finir avec les idées fausses propagées par l'extrême droite !

Convergences N°39 est en cours de rédaction et sera sans doute dans vos boites aux lettres dès ce week-end : trop tard pour vous inviter à participer à la réunion organisée le samedi 19 novembre par de nombreuses associations et partis :
 
Sur un sujet aussi grave pour notre pays, il est dommage que l'éventail des partis impliqués ne soit pas plus large ; les syndicats et les associations sont semble-t-il plus préparés à travailler ensemble !
Convergences N°39 sera un numéro -comme souvent- très centré sur Lamorlaye.
Cela ne veut pas dire que nous nous désintéressons des débats politiques nationaux ; et que le combat contre les idées véhiculées par l'extrême droite ne nous concerne pas !
Mais il y a heureusement des organisations mieux armées que le CACGL pour proposer des analyses et des actions. Comme chaque citoyen, nous y sommes attentifs ; et nous y participons chacun avec notre sensibilité politique.
L'objectif de cette réunion (samedi 19 novembre à 14h à Creil) doit mobiliser toutes les énergies : à gauche et au-delà !

lundi 24 octobre 2016

Lucienne Jean : les journalistes vont parfois bien vite en besogne !

Et même si on peut le regretter la chapelle Saint-Vaast n'ouvrira pas encore au public au printemps prochain !
Ce qu'on peut raisonnablement espérer c'est qu'au printemps prochain l'ensemble des travaux prévus pour consolider l'édifice et lui restituer son aspect d'origine seront effectivement réalisés.
Ce n'est peut-être pas aussi bien que dans le journal (Le Parisien du 23 octobre)mais ce serait déjà un énorme progrès !
Il a fallu plus de 6 ans pour y arriver : car depuis 2009 (soyons généreux c'était en novembre : ne comptons pas l'année 2009) la restauration de la chapelle Saint-Vaast est officiellement planifiée! !
L'article s'inquiète pour le financement mais heureusement le financement est bien là !  Et précisons que cette chapelle va d'abord retrouver son rôle naturel de lieu de culte  ce qui n'empêchera pas d'y organiser petits concerts ou expositions...
Mais si Le Parisien a laissé glisser quelques imprécisions il souligne avec justesse l'intérêt de cette restauration pour la préservation et la mise en valeur de notre patrimoine et comme un premier signe de l'attachement de la municipalité à ce quartier un peu endormi qu'est le Vieux Lys. La chapelle nous rappelle que la seigneurie du Lys qui s'étendait d'est en ouest à peu près de la première avenue actuelle aux bords de l'Oise a une histoire indépendante de celle de Lamorlaye jusqu'en 1825, date du rattachement de la commune du Lys à celle de Lamorlaye.
La restaurer c'est aussi vouloir redonner au "Vieux Lys" toute sa place dans notre ville.

mardi 20 septembre 2016

Lucienne Jean : En 1658, la rupture de la chaussée de Gouvieux ...

… causait "grand ravage et ruine"...
Voulons-nous prendre le risque de revoir, au 21è siècle, catastrophe analogue à Lamorlaye ?
Toutes proportions gardées c'est bien une éventualité sérieuse et catastrophique qui inquiète les riverains, seuls au courant pour l'instant, de la route des Princes (la route parallèle à l’avenue de la Libération en allant vers l’est), et doit aussi inquiéter le PNR et le SITRARIVE (syndicat intercommunal s'occupant du bassin de la Thève).
Des messages d’alerte ont été émis : ils attendent encore des réponses. 

Petit retour en arrière, sur ce qui pourrait être une tragédie environnementale :

Prologue
Il y avait, au début de la route des Princes, un grand terrain boisé (d'environ 6000m2) ; beaucoup des arbres dépassaient 1m de diamètre et tous grands ou moins grands, pompaient vaillamment  l'eau de cette zone très humide...
Premier acte
Un élagage ne demande aucune autorisation mais peut, et ce fut le cas, se transformer en abattage systématique : c'est très vite fait ! Or un abattage exige, lui, une autorisation qui ne semble avoir été, ni demandée, ni, bien sûr accordée : la faute peut toujours être sanctionnée, c'est affaire de police : l'a-t-elle été ? Nous ne le savons pas ; mais une amende n'a jamais ressuscité une forêt...
2ème acte
Une autorisation de travaux a été déposée et accordée pour construire un paddock ; première étape de cette "construction" : l'apport de plusieurs milliers de m3 de remblais qui n’était pas annoncé dans la demande d’autorisation… et résultat :  le terrain devant recevoir ce paddock a maintenant pris de la hauteur sur le terrain naturel environnant.
Quel sera le dénouement ?
La cuvette naturelle qui pouvait retenir en amont du centre de Lamorlaye les eaux provenant soit des précipitations importantes (en juin dernier, cette zone a été inondée), soit d'une crue, se trouve largement entamée !
Personne ne sait aujourd’hui contrôler les périodes de grandes pluies mais chacun constate qu’elles sont de plus en plus fréquentes et longues. Nous faisons confiance bien sûr aux digues des étangs de Commelles : de gros travaux ont été réalisés et ce n'est pas leur rupture qui inquiète. Mais la gestion normale d'un étang consiste à réguler le niveau en ouvrant ou fermant des vannes pour tenir compte de la résistance des digues ; et ouvrir les vannes c'est faire monter l'eau de nos 3 rivières qui pourraient donc déborder. En amont de Lamorlaye, les près devant le château de Coye la Forêt jouent naturellement le rôle de zone tampon. Encore en amont de l'avenue de la Libération et de notre centre ville, les terrains entre route des Princes et Avenue de la Libération (y compris le terrain récemment acheté par LIDL) jouent ou plutôt jouaient le même rôle de zone tampon.

Est-il raisonnable de supprimer une zone qui naturellement absorbait ou retenait l'eau en amont de notre ville ?
A notre avis ce n'est ni raisonnable ni responsable.

vendredi 12 août 2016

Lucienne Jean : je vote POUR tant de choses...

Nous voterons POUR la décision modificative proposée ce soir au Conseil : elle permet de réajuster le budget fixé par le préfet d'après l'avis de la Cour régionale des comptes en assurant une partie des subventions aux associations et en remettant au budget des investissements qui avaient été supprimés.
Par rapport aux subventions initialement  prévues, si la décision modificative est adoptée, le Centre social recevra 50%, la Crèche familiale 70% et toutes les autres associations 40%.
On nous dit que c'est le mieux qu'on peut faire ! On utilise un transfert de l'investissement vers le fonctionnement* qui sur le papier pourrait certainement être plus important...
Nous verrons plus tard! 
Pour l'instant nous VOTONS POUR DÉBLOQUER un peu la situations des associations.
ET AUSSI
- pour la reprise du travail du conseil municipal : que les élus qui le souhaitent s'y mettent
- pour que Lamorlaye vive et se développe
- pour que les projets à destination des jeunes (city-stade par exemple) voient enfin le jour
- pour que les travaux de requalification et de redynamisation du centre ville avancent ainsi que le PLU, l'assainissement,...
- pour que les trottoirs et la voirie soient dignes d'une commune du XXIème siècle
- pour que les associations puissent continuer à animer la ville
- pour que le CSR et la Crèche familiale continuent d'assurer ses missions au service de la population

- pour que le projet de la Chapelle St-Vaast que nous défendons depuis des années voit le jour
- pour que les interminables querelles intestines de la droite au Conseil Municipal cessent
d'être le seul sujet d'attractivité des médias sur la commune
- ...
Liste non exhaustive bien sûr !

* l'excédent transféré en investissement par la cour des comptes a été mis sur un chapitre qui permet ce retour inhabituel

lundi 8 août 2016

Lucienne JEAN : le vrai conseil se tiendra vendredi 12 août à 19h

Nous étions 11 conseillers présents* ce soir, 8 août, pour un conseil municipal important : le premier après l'arrêt du nouveau budget par le préfet et la première décision modificative qui doit permettre aux associations dont l'équilibre financier dépend beaucoup de la subvention municipale de recevoir une partie de la subvention normalement attendue : la mairie propose 40% à toutes les associations et 50% au Centre social rural et 70% à la Crèche familiale du montant inscrit sur le budget initial rejeté en avril.
Quand nous avons voté contre le budget en avril (budget rejeté par 16 contre dont 1 voix de la gauche et 1 voix prise parmi les fidèles du maire et 14 autres / 13 pour) c'était pour marquer notre désapprobation -et le mot est faible- face à la façon dont la crise ouverte au sein du conseil municipal était  gérée. Et il n'est pas certain que les quelques signes de changement dans la communication à l'intérieur du conseil que l'on peut percevoir depuis soient vraiment satisfaisants. Mais il est certain que le budget, tel qu'il a été validé par le préfet, pose des problèmes extrêmement graves aux associations ayant des salariés et que nous soutiendrons toute avancée sur ce point.
Madame le Maire a annoncé que le prochain conseil se tiendra avec ou sans quorum vendredi 12 août à 19h. Nous y serons et nous espérons que, présents ou représentés, les conseillers seront plus nombreux.

* 7 sur les 8 élus"fidèles" au maire, 3 élus de la liste de M. Battistini et 1 élu de la gauche... 

samedi 30 juillet 2016

Lucienne jean : Lettre ouverte à Madame le Maire

Nous avons envoyé hier, 29 juillet, une "lettre ouverte" à Madame le Maire, lettre que vous pouvez lire ci-dessous ou télécharger en cliquant ICI.
Dans cette lettre nous exposons :
1) notre analyse des conséquences les plus importantes du nouveau budget validé par le Préfet.
2) les priorités que sont pour nous : faire appel de cette décision ; analyser le budget pour trouver comment alimenter l'article 6574 ; aider les associations dans l'obtention de prêts relais ; travailler très vite sur le budget 2017.
3) le rôle et le poids exact de la gauche dans ce rejet du budget.
En mars 2014, les électeurs de Lamorlaye, ont donné massivement leurs voix à deux listes de droite qui s'entredéchiraient et depuis la gauche ne dispose que d'une voix au Conseil. C'est donc avec un poids bien modeste que notre vote contre le budget 2016 a participé au rejet de ce budget. Au point qu'un autre choix de notre part (voter pour ou s'abstenir) n'aurait pas "sauvé" ce budget !
Il serait bon que chacun s'en souvienne, comme chacun peut aussi convenir que  voter contre le budget de la majorité n'a rien en soi de bien surprenant  de la part d'élus de listes minoritaires.
Le vrai problème est que le Conseil municipal de Lamorlaye n'a plus de majorité !
Et que personne n'en tire les conséquences.
La gauche est ouverte au débat et souhaite aussi que les responsabilités ne soient pas éludées : le budget a été rejeté à cause d'une crise interne à la majorité, crise que le maire a laissée s'installer pendant de longs mois, et dont la cause première, qu'elle soit imputée au maire ou aux "dissidents", vient toujours des élus majoritaires.
Nous espérons avec chacun de vous que des solutions pratiques seront rapidement trouvées pour préserver en priorité notre tissu associatif qui joue un rôle si important  pour les habitants de notre ville. 
Nous avons envoyé par mail un message aux associations concernées par la réduction de l'article "subventions" dont le montant a été divisé par 7 ; mais nous n'avons pas toutes les adresses électroniques de ces associations et donc quelques unes (dont l'adresse électronique n'est pas dans le dernier guide des associations) ne recevront pas ce mail : nous le regrettons et nous espérons qu'elles consulteront ce blog et  trouveront ainsi  la même information.

Lettre ouverte à Madame le Maire de Lamorlaye
Madame le Maire,
Lamorlaye vit des heures préoccupantes pour son avenir immédiat depuis qu’une majorité d’élus de notre Conseil municipal a rejeté le 6 avril  la proposition de budget pour 2016. Le budget que le préfet a validé par son arrêté du 21 juillet 2016 reprend pour l’essentiel la proposition de la Cour Régionale des Comptes reçue en mairie le 15 juillet 2016. Ce nouveau budget fait des coupes drastiques sur le fonctionnement habituel de la ville (-998 419,03€ soit -10% en dépenses réelles dont –641 422,38€ soit -58% essentiellement sur les subventions aux associations) comme sur les investissements qui avaient été prévus (-411 314,03€ soit -17% en dépenses d’équipement).
Cette situation est particulièrement inquiétante et même dangereuse pour nos associations : à cause d’un manque de financement ponctuel, elles pourraient être contraintes de réduire leurs activités au service de la population et certaines pourraient même disparaitre.
Parmi les associations qui comptent sur la subvention municipale pour assurer leur équilibre budgétaire, trois catégories devraient être protégées en priorité :
-          Tout d’abord les « associations » bien particulières que sont le Centre Social Rural et la Crèche familiale au rôle social essentiel pour les familles : à elles deux, ces associations emploient plus de 72 personnes qui risquent de perdre leur emploi si la subvention municipale est trop réduite ; le montant des subventions attendues (304 992 € et 224 054 €) et le fait que la subvention accordée par la ville est, dans le cadre de contrats passés avec la CAF, doublée par une subvention égale de la CAF,  font de ces deux associations un cas à part,
-          Parmi toutes les associations culturelles et sportives, celles employant des salariés et ne pouvant pas assurer sur leurs fonds propres leur fonctionnement jusqu’en décembre : ces associations attendaient des subventions qui vont de 20 000 € à 1 000 €. Les solutions à mettre en place ne sont évidemment pas du même ordre que pour les deux associations précédemment évoquées ;
-          Enfin les associations à but social qui en général redistribuent sous une forme ou une autre la subvention reçue : par exemple l’amicale du personnel communal (15000 €) ou le Secours catholique (2500 €).
Nous souhaitons que l’ensemble du conseil municipal, dépassant rancœurs et reproches, réfléchisse collégialement aux solutions à mettre en œuvre.
Pour notre part, soucieux de ces grandes difficultés, nous demandons :
1)      Que la municipalité fasse rapidement appel devant le Tribunal Administratif d’Amiens de la décision du préfet qui nous impose un tel budget : elle en a le droit et ne pas le faire c’est accepter une situation désastreuse pour la ville, ses principaux acteurs associatifs et tous ses habitants.

2)      Qu’on étudie toutes les possibilités de transferts des autres chapitres de la section de fonctionnement pour renflouer autant que possible l’article 6574, celui des subventions aux  associations, afin de donner en priorité au Centre social rural et à la Crèche familiale les subventions les plus proches possibles des montants « normalement » attribués. Ne pas le faire reviendrait à casser un outil bâti pour Lamorlaye depuis plus de 40 ans et à provoquer le licenciement de plus de 72 personnes. Il faut aussi négocier avec la CAF comme avec les entreprises avec lesquelles nous avons des engagements en tant que clients.
3)      Qu’on aide, comme vous l’avez-vous-même envisagé publiquement, les associations ayant des salariés à trouver des prêts relais auprès des banques en apportant — si nous en avons le droit — la caution de la ville ou l’engagement du Conseil municipal de donner dès janvier 2017 les subventions nécessaires.
4)      Que le Conseil municipal se mette en condition de pouvoir voter un budget pour 2017 dès décembre 2016 pour une application rapide dès janvier 2017 ; ce qui suppose qu’une majorité d’élus se mettent d’accord pour travailler ensemble concrètement et dans un esprit constructif.

Il sera bien temps plus tard de comprendre pourquoi il y a aujourd’hui autant de « dissidents » sur la liste du maire, pourquoi depuis plus de dix ans les listes de droite conduites aux responsabilités n’arrivent JAMAIS à maintenir leur cohésion avec, cette année, la sanction de se voir déposséder de sa propre gestion communale. Comme quelqu’un qui serait désormais sous tutelle.
La Gauche ne peut que rappeler les éléments suivants :
1)      Le programme de la Gauche a toujours soutenu les associations et, au-delà, a toujours demandé que la municipalité propose plus de services aux habitants,
2)      Concernant les budgets communaux, son vote est en général un vote contre ou une abstention en s’appuyant sur des considérations purement rationnelles visant le meilleur intérêt des concitoyens (utilité des projets, méthodes de gestion), en mettant de côté tout aspect partisan,
3)      Malheureusement avec une seule élue, elle ne peut contrebalancer à elle-seule les conséquences de la zizanie régnant entre les élus de droite.
Nous, la Gauche, restons, dans un état d’esprit constructif, mobilisés pour la défense de l’emploi et des services aux habitants et appelons de nos vœux la mise en place du plan de sauvetage proposé.
Dans l'attente de vos décisions, nous vous prions d'agréer, Madame le Maire, l'expression de nos sincères salutations
Lettre rédigée collectivement par
Pierrette Camus, Christian Coget, Lucienne Jean, Marianne Legrand, Hervé Moula, Bernadette Nivault, Laurent Petitmangin, Daniel Raposo, Thierry Roch, Lucien Vial, tous candidats en mars 2014 sur la liste d’action municipale de gauche Lamorlaye Autrement réunis le 27 juillet 2016
et  signée le 29 juillet 2016 par Lucienne JEAN conseillère municipale de la liste d’action municipale de gauche Lamorlaye Autrement

Lucienne Jean : quand on tue un prêtre...

Embourbés que nous sommes dans les problèmes de la municipalité de Lamorlaye, nous n'avons pas réagi avec la rapidité qu'un tel évènement mérite à la nouvelle accablante du meurtre de Jacques Hamel, prêtre, dans une église à Saint-Etienne-du Rouvray, mardi 26 juillet.
Aujourd'hui les réactions des différentes autorités religieuses, musulmanes et chrétiennes et juives apparaissent comme la meilleure des réponses face à des actes odieux : Charlie, Bataclan, Nice, Saint-Etienne-du-Rouvray pour ne parler que de ce qui s'est passé en France... La seule réponse en fait : celle qui réaffirme notre humanité commune et notre solidarité d'êtres humains, ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas, ceux qui prient "Jésus, Jéhovah ou Vichnou" ou Allah...
C'est avec respect et compassion que nous pensons à ce prêtre tué dans son église, aux blessés et à tous ceux, otages, habitants de cette de Saint-Etienne-du-Rouvray, tous traumatisés face à une telle violence.

samedi 23 juillet 2016

Lucienne Jean : le nouveau budget, comment réagir ?

La municipalité de Lamorlaye a reçu en début de semaine, la réponse de la Cour régionale des comptes (CRC) qui propose un budget dont la caractéristique principale et très surprenante est de réduire drastiquement la section fonctionnement en supprimant 641 360€ sur le chapitre 65 qui a pour titre officiel "Autres charges de gestion courante". Dans le budget préparé par la municipalité ce chapitre regroupe les indemnités des élus pour 105 500€ (article 6531), des cotisations et autres frais pour 16 950€ (articles 6532, 6533, 6535, 65548), la subvention au CCAS pour 285 000€ (article 657362), toutes les autres subventions pour 693 310€ (article 6574).
La diminution est ciblée : -56 000€ pour les indemnités des élus et -593 310€ pour les "autres subventions".
On suppose qu'après avoir pris largement son temps pour délivrer sa sentence la CRC a bien vu que ce faisant elle supprimait les subventions aux associations (dont certaines ont des salariés), à la bibliothèque, aux écoles (pour un total de 164 264€),  la subvention au Centre social ( pour 304 992€) et celle de la crèche familiale (pour 224 054€)...
Le prélèvement ainsi effectué est reporté par la CRC sur la section d'investissement : en prenant cette 2ème décision, la CRC interdit tout retour en arrière puisqu'on ne peut pas alimenter la section de fonctionnement en prenant sur la section investissement (le report n'est possible que du fonctionnement vers l'investissement).
Cette double décision et les montants en jeu posent un vrai problème : pas facile en rognant ici ou là de retrouver par exemple les 529 046€ revenant au CSR et à la crèche ! Et pourtant si on ne considère que ces 2 postes, qui peut contester l'utilité sociale du travail fait pour la ville (les enfants, les parents, les personnes âgées) par ces 2 "associations" ?
Le Préfet a, à très peu de chose près, validé la proposition de la CRC. 
Il n'a donc, lui non plus, pas pris en compte toutes les activités au service de la population apportés par le CSR et la crèche familiale. Il en avait pourtant le pouvoir !

La mairie a 2 mois pour contester ce budget devant le Tribunal administratif d'Amiens : mais a-t-on une chance d'aboutir en recourant contre une décision prise par le préfet ? Et avec quel délai ?

La gauche a décidé le 6 avril dernier de voter contre le budget pour marquer son désaccord avec la non gestion de la crise par le maire : une crise ouverte depuis de long mois qui s'installait à la fois dans l'inefficacité et l'opacité : inefficacité car chaque décision pouvait se heurter à un vote négatif en conseil municipal ; opacité car plus personne ne savait qui faisait quoi, dans quelles limites, avec quel mandat.
Le groupe de gauche (qui est heureusement très présent et mobilisé avec la seule élue que je suis) a beaucoup hésité entre abstention et vote contre. Nous assistions à une véritable mascarade entre ce qui reste de la liste de Mme Ladurelle et la liste de M. Battistini... Et je crois que nous avons bien fait de voter contre le budget même si le résultat concret est désastreux. Et d'ailleurs à 16 contre et 13 pour, notre abstention n'aurait d'ailleurs rien changé sur le résultat du vote qui aurait été 15 contre, 13 pour, 1 abstention...

La décision de la CRC après le rejet du budget est plus que surprenante ! On a l'impression qu'elle cherche à "punir" sans beaucoup considérer les conséquences. Et le préfet qui lui emboite le pas est tout aussi surprenant.
Surprenant et attristant, car à quel moment dans tout ce processus, prend -on en compte l'intérêt des citoyens ? 

Notre point de vue était dès le départ que le préfet aurait dû provoquer de  nouvelles élections : même si c'est une décision exceptionnelle, c'est la seule qui permette aux citoyens de reprendre la main et de dire dans le cadre d'un fonctionnement démocratique à qui ils veulent (ou au moins ne veulent pas) confier les destinées de la ville et de ses habitants...
Car l'autre cas qui rendrait possible de nouvelles élections serait qu'à la suite de démissions il manque au moins 10 conseillers sur les 29 prévus... 
Mme Ladurelle ne voulant pas démissionner, aucune des listes minoritaires n'a le poids suffisant pour réaliser cette condition.
Résultat : nous sommes dans une situation de blocage depuis maintenant près d'un an !

Le rejet du budget a décidé Mme Ladurelle à proposer une charte de bonne conduite : cela fait plus de 2 mois que nous en discutons les uns après les autres.
Pour notre petite part, nous sommes tout à fait favorables à cette idée qui permettrait d'associer dans la transparence des élus venant de listes différentes sur des projets bien identifiés avec des règles de fonctionnement qui seraient en net progrès par rapport aux pratiques aux quelles nous sommes habitués.
Mais cela suffira-t-il ?

Dans l'immédiat nous demandons que le conseil municipal se réunisse rapidement pour évaluer point par point nos marges de manœuvre pour arriver, dans le cadre du budget imposé, à faire le moins de dégâts possibles : sur quels postes conservés par la CRC peut-on  reporter la dépense et pour alimenter quels autres postes délaissés par la CRC ? C'est une question de priorités (sommes nous d'accord ?) et de possibilité légale (et nous aurons besoin des avis de nos "administratifs" !).

La "bonne volonté" peut, à cette occasion, démontrer son utilité.

Autre solution, mais qui serait bien tardive : s'organiser entre élus - toujours de bonne volonté - pour rendre de nouvelles élections obligatoires.

NB1 :  Les 2 budgets, celui proposé par la CRC et celui décidé par le préfet, sont affichés à droite de la mairie ; c'est bien dommage qu'ils ne soient pas sur le site de la ville  !
NB2 : notre analyse est centrée sur la section de fonctionnement qui est maintenant très contrainte ; il y a aussi des modifications, certaines regrettables, dans la section investissement mais avec des possibilités -si un accord se dessine-  de faire des adaptations par décisions modificatives car les possibilités de financements existent à l'intérieur de cette section ; ce qui n'est presque pas le cas dans la section fonctionnement