Démocratie, solidarité, respect de l'autre, ouverture au monde, tout ce que résume notre devise Liberté Egalité Fraternité. S'en revendiquer et les défendre c'est toute l'urgence du vote du second tour et pour cela il faut voter et appeler à voter pour Emmanuel Macron.
C'est bien ainsi que réagissent la plupart de nos politiques et au delà les citoyens. Car fort heureusement, tout le monde n'adopte pas la réserve de M. Mélenchon !
Ainsi le collectif "solidarité sans papiers" de Creil a fait une déclaration qui, tout en exprimant un point de vue très critique sur le quinquennat de François Hollande et donc sur son ex ministre Emmanuel Macron, appelle sans ambiguïté aucune et sans état d'âme douteux, à voter pour Emmanuel Macron.
A tous les points qui visent les étrangers, immigrés ou pas, clandestins ou pas, dans le programme du Front national s'ajoutent deux point essentiels et très graves : les principes de liberté (on voit qu'une partie des médias proteste contre des méthodes du FN qui tendent à "fabriquer" sa propre informations sur mesure) et le projet fou, mais qui en séduit certains, de sortir de l'Europe et d'abandonner la monnaie commune.
Et dans l'actualité récente on a vu qu'il n'est pas facile de trouver un dirigeant FN qui ne soit pas ou n'ait pas été négationniste. Et que la normalisation voulue par Marine Le Pen n'arrive pas à réduire au silence son si gentil papa : il n'a vu dans la cérémonie d'hommage au policier tué dans le dernier attentat que l'occasion d'étaler son homophobie !
Mais tout cela n'a pas arrêté Nicolas Dupont Aignan ! Dans sa profession de foi du premier tour (le seul pour lui) il nous mettait devant "un choix de civilisation" et se présentait comme "sincère et droit". L'attrait d'un fauteuil à Matignon a été le plus fort ! Et parait-il aussi, la prise en charge par le FN de ses frais de campagne... Il a pourtant écrit, dans la même profession de foi, vouloir "servir les Français sans jamais se servir"...
Dimanche 7 mai, voter MACRON, c'est aussi choisir une conception de la vie politique où l'explication est plus importante que le coup médiatique et où la sincérité des engagements passe avant le souci de faire plaisir à ceux qu'on a en face de soi à un moment donné.
C'est aussi dans l'actualité, et c'est Whirlpool...
Mais voici la déclaration annoncée :
FAIRE BARRAGE AU FN
Une large partie de sa démagogie est fondée sur la dénonciation violente et rabâchée des prétendus méfaits de l’immigration rendue responsable du chômage, du mal-logement, de l’insécurité, du terrorisme et on en passe. Ses propositions sont terrifiantes : interdiction (baptisée moratoire) de toute migration pendant trois mois pour commencer, solde migratoire annuel ramené à 10 000, obligation pour les immigrés de cotiser pendant 5 ans avant d’avoir droit à la moindre prestation sociale, suppression de l'Aide Médicale d'Etat, interdiction de toute scolarité pour les enfants de sans-papiers, obligation pour les étrangers de payer pour scolariser leurs enfants, déchéance de nationalité et expulsion pour les fichés S mais aussi pour certains délinquants…
Bien évidemment –et heureusement !– bon nombre de ces mesures sont en fait inapplicables. Elles ne sont en réalité mise en avant que pour alimenter le discours démagogique de l’héritière de Jean-Marie Le Pen, piper le maximum de voix racistes et celles de tous ceux qui cherchent des boucs-émissaires pour expliquer les injustices qui les frappent. Ce discours a aussi pu se nourrir des renoncements et des reniements du quinquennat Valls-Hollande, dont le candidat Macron est également comptable : poursuite de l’enfermement des enfants de sans-papiers, expulsions d’élèves ou de leurs parents, abandon du droit de vote des résidents étrangers aux élections locales, persistance du « délit de solidarité », durcissements de la législation…
En conséquence, il est pour le Réseau Education sans frontières non seulement inenvisageable que Le Pen soit élue, mais aussi nécessaire que son score soit le plus faible possible. Nous appelons à faire barrage à l’héritière de Le Pen et au FN en mettant un bulletin Macron dans l’urne et en participant massivement aux manifestations, à commencer par celles du 1er mai 2017 (précédée à Paris d’un rassemblement à 11h au pont du Carrousel en commémoration du meurtre de Brahim Bouarram par des militantEs d’extrême-droite en 1995).