vendredi 17 février 2012

Lucienne Jean : de tout un peu ...

Oui : il est difficile de faire le tour des problèmes locaux ou pas ! D'ailleurs ce qui semble non local finit souvent par nous concerner tous !
On en voit un exemple plus loin avec les listes électorales: liste locale mais qui influe sur des élections locales et nationales...
Mais il faut savoir se limiter même quand on écrit pour le blog où le lecteur qui trouverait que c'est trop long garde toute sa liberté d'y échapper !
Donc voici quelques annonces et quelques réflexions choisies pour leur actualité:
1) J'ai une certaine réticence à publier des commentaires anonymes ; je pense qu'il n'y pas de vraie discussion avec des fantômes cachés derrière des masques. On ne sait même pas si "anonyme" est une ou 3 personnes... C'est dommage. Mais j'ai quand même publié les derniers "anonymes" reçus...
2) Je reviens sur la défense de la vieille maison rue du Vieux Château : il est question (et c'est vrai que je le regrette un peu) de ne conserver que la partie la plus au sud et la façade qui fait l'angle avec la rue de l'Eglise. C'est important car on conserve ainsi un témoignage du passé de Lamorlaye ; on retrouve cette maison bien plus importante sur un plan de 1649 ! Les citoyens ont besoin de projets utiles pour leur vie de chaque jour (par exemple des bus pour aller à la gare quand ils veulent) mais ils ont aussi besoin de s'enraciner là où ils ont choisi de vivre ; une ville est autre chose qu'un lieu de transit... C'est une histoire longue dont les bâtiments anciens témoignent à leur façon.
Je regrette moi aussi que ces bâtiments aient été laissé à l'abandon trop longtemps avec des conséquences sur leur état et le coût éventuel de leur préservation aujourd'hui. Mais que le maire en place soit de droite ou (miracle?) de gauche il faut défendre les projets qui prennent en compte notre patrimoine.
3) Ce soir à Clermont il y a une réunion pour la défense de l'hôpital public et contre la politique menée par Agence Régionale de Santé (ARS en jargon administratif/militant : sans doute leur seul point commun)
4) Le Front de Gauche publie une analyse du Front National qui s'il tente de se "mariniser" n'en reste pas moins un parti d'extrême droite extrêmement dangereux. Le Front de Gauche propose donc : d'abord un peu d'histoire, puis un décorticage des éléments de propagande du FN (je préfère éviter le mot "idées") et une réfutation du report sur le FN du vote populaire qui viendrait "vider" le PCF... Pour aller plus loin il y a aussi toute une bibliographie ; Mais ces 8 petites pages sont déjà bienutiles !
5) Dans Oise-Hebdo de cette semaine une grande page est consacrée à la radiation des listes électorales de deux conseillers de la liste de M. Garnier : M. Crépon et Mme Sarton.
Sur ce sujet plusieurs réflexions :
* L'article L17 du code électoral prévoit qu'une "liste électorale est dressée pour chaque bureau de vote par une commission administrative constituée pour chacun de ces bureaux et composée du maire ou de son représentant, du délégué de l'administration désigné par le préfet, ou le sous-préfet, et d'un délégué désigné par le président du tribunal de grande instance.
C'est une composition bien restreinte ! Les élus n'y ont pas une bien grande place ; ayant constaté que, ni en 2001 ni en 2008, la liste de gauche n'avait été introduite dans cette commission administrative je pensais que le contrôle des listes électorales (point essentiel de notre démocratie) était l'apanage de la majorité. Mais c'est pire : en fait seul le maire intervient au nom de la ville !
* Les arguments du tribunal sont clairs et ... logiques ! Comment cela a-t-il échappé au délégué de l'administration et à celui du tribunal de grande instance ? Comment travaille cette commission ? Et quel était l'intérêt du maire dans cette affaire ?
* Le jugement du tribunal d'instance de Senlis (envoi de M. Lesage du 5 février) met en évidence une différence importante entre la situation de Mme Sarton et celle de M. Crépon :
- Mme Sarton était installée à Lamorlaye en 2007 et 2008 ; sa qualité pour être candidate en 2008 ne peut être mise en cause. Et la loi est ainsi faite qu'une fois élu on le reste en droit même si on n'a plus les qualités requises pour être candidat...
-M. Crépon n'a été que très peu de temps installé à Lamorlaye ; on nous l'avait expliqué déjà : quelques mois en meublé en 2007 et 2008 ; le jugement indique qu'il reconnait "avoir regagné le domicile familial à Coye la Forêt en 2008. Et le jugement indique aussi que ses activités professionnelles ont leur siège à Coye la Forêt ; cela fait une implantation à Lamorlaye assez faible ! Il ne peut produire qu'un avertissement de taxe professionnelle datant de 2002 alors que les entraîneurs sont restés assujettis à cette taxe : ils sont seulement "exonérés de son paiement". Nous ne sommes pas qualifiés pour juger de la validité de sa candidature en 2008 ; ce n'était pas le propos du jugement dont il est question ici et dans Oise-Hebdo ; mais cela interroge !
Ses qualités pour être candidat en 2008 ont été de très courte durée !
C'est de notoriété publique : à Senlis la location des garages et studios marche bien un an avant les élections. Voilà que Lamorlaye semble avoir la même cote !
* Les déclarations de M. Garnier que publie Oise-Hebdo (toujours cette semaine) interrogent encore plus ! Il décompte 2 voix en moins pour l'UMP (Mme Sarton et M. Crépon ne pourront pas voter cette année) et surtout dit qu'il y a 450 citoyens inscrits sur nos listes et qui peuvent légalement être radiés. Et que sur ces 450 il y a -c'est bien normal surtout à Lamorlaye- des électeurs pour l'UMP ... Et il ajoute que maintenant (on comprend après ce jugement) "je ne vais pas me gêner". On reste sidéré par les considérations qui font qu'un citoyen est ou n'est pas radié des listes électorales... Pour ma part, je pense que dès que le maire a connaissance d'une inscription non fondée il doit en avertir la personne concernée et lui demander, bien avant le 31 décembre, de s'inscrire dans la commune où elle habite. Ainsi on satisfait à 2 objectifs :
- faire que chaque citoyen vote : objectif de M. Garnier qui dit aussi dans Oise-Hebdo "il vaut mieux qu'il [le citoyen conservé à tort sur nos listes] vote quelque part au lieu de nulle part"
- faire que les "vrais" citoyens de Lamorlaye votent pour les élections locales à Lamorlaye mais aussi dans le canton ou la circonscription...
C'est seulement après une démarche de ce type qu'on doit prendre la décision de radier ; si le citoyen répond il doit prendre la décision de s'inscrire là où il habite ce qui le radie automatiquement chez nous. S'il ne répond pas c'est qu'il n'a plus aucune attache à Lamorlaye (pas même un transfert de courrier) et dans ce cas il n'a rien à faire sur nos listes. On peut penser d'ailleurs que ce citoyen vient grossir les statistiques des abstentions...
Enfin, les décisions de la commission administrative doivent respecter un délai fixé : le tableau modificatif des listes électorales doit être publié le 10 janvier... Sauf à entamer 450 procès, on ne peut plus intervenir sur la liste électorale !

mercredi 15 février 2012

Lucienne JEAN : du bon usage de la liberté d’expression

        1)      La liberté d’expression est un droit absolu ! Donner la parole à tous les citoyens est une exigence de la démocratie.

        2)      Quand le citoyen parle il faut que ceux à qui ce même citoyen a confié la charge de gérer leur pays, leur ville l'écoute.

Ecouter c'est entendre en y prêtant attention. Je me souviens de mes leçons de vocabulaire : on entend avec ses oreilles et on écoute avec son cerveau ! Ce qui entre parenthèses pose le problème du fameux "je n'entends pas le grec" de la sage Henriette de Molière... Est-ce qu'au 17ème siècle les nuances étaient inversées ?

Mais revenons au présent même s'il est difficile...

Le droit à s'exprimer ne se discute pas (mais n’est-ce pas un oxymore ?) ; par contre, court-circuiter les instances démocratiquement désignées (même si on trouve que le choix n'est pas bon ou qu'il a déçu) pour s'adresser directement à un des interlocuteurs de ces instances (en l'occurence les dirigeants d'ECOTEC) est pour le moins discutable ! Et le faire au nom de "nombreux Morlacuméens" et de "nombreux soutiens" sans qu'on sache combien de citoyens il y a dans ces "nombreux" et comment ils ont été informés est tout aussi discutable.

Personnellement je trouve que ce n'est pas comme ça qu'on fait "Vivre la démocratie" !

Il est regrettable que le groupe de citoyens de "Vivre à Lamorlaye" s'engage dans cette voie. Il n'y a sur leur site aucun sondage en cours sur le projet château-ECOTEC. Le seul sondage visible concerne l'assainissement et il y a 114 votants ! Je n'ai pas regardé combien sur ces 114 sont pour ou contre le plan de zonage "tout collectif" ; je ne sais pas depuis combien de temps ce sondage est en ligne... mais 114 réponses sur l’assainissement ce n'est pas beaucoup ! et 0 sur le projet château-ECOTEC  encore moins !

Mais cela n’empêche pas les animateurs de « Vivre à Lamorlaye », mandatés par eux-mêmes, d’interpeler les dirigeants d’ECOTEC en essayant de les décourager dans leur projet d’installation à Lamorlaye !

C’est vrai que la municipalité de Lamorlaye est plus que secouée ! Mais il reste  2 ans pour cette difficile mandature : en 2014, les cartes seront rebattues et les élections remettront aux manettes ceux que les citoyens désigneront. Faut-il tout bloquer d’ici là ?

Nous avons largement discuté de ce projet et nous avons retenu 3 axes importants pour se forger une opinion   :

1)      l’urgence pour Lamorlaye est de faire vivre ces investissements dormants que sont le château, l’orangerie et n’en déplaise aux démolisseurs potentiels la maison du 17ème siècle rue du Vieux Château.

2)      Il faut que leur utilisation profite aux habitants !

3)      Il faut qu’en investissement et en fonctionnement le coût soit le moins élevé possible et « supportable » pour nos finances

Dans le projet en cours de discussion, ces critères sont pris en compte. Bien sûr, il faut que cela reste vrai à chaque étape ! A nous –élus et citoyens-  d’y veiller comme pour tout projet*. Pour le moment, les critiques exprimées ne sont pas constructives ; aucune solution alternative (sauf la destruction, plus ou moins totale selon les protagonistes)  n’est proposée. Et  sur quoi s’appuient-elles  concrètement ?

1)      Pourquoi avoir peur d’une école ?

Une école d’ingénieurs privée reconnue par l’état veut s’installer à Lamorlaye. Pourquoi s’en inquiéter ? Qui a peur d’un étudiant ou  d’un enseignant ?

Une école comme ECOTEC ne peut qu’apporter une bonne image à notre ville ! 

Les écoles d’ingénieurs sont à 2 ou 3 exceptions près toutes privées et soutenues par les grandes entreprises et/ou les chambres de métiers concernées par l’enseignement dispensé. Il ne s’agit pas d’une école confessionnelle ; et quand on pense aux immenses besoins en logements sociaux de toutes catégories, le bon usage du béton semble un métier d’avenir ! Le prochain gouvernement sera –on y croit et il le faut- de gauche et il fera une vraie politique de construction : toutes les formations liées à la construction seront des sources d'emploi pour nos jeunes.

2)      Trois quart n’est-ce pas plus que 0 ?

Aujourd’hui les habitants n’ont l’usage que du parc du château ; le reste est interdit au public et coûte en entretien minimum sans rien apporter de concret.

Dans le projet présenté, ECOTEC louerait nettement moins du quart de l’espace du château, le tiers de l’espace de l’orangerie, et un gros tiers des installations prévues (disons le projet « hébergement » pour simplifier) autour de la maison rue du Vieux Château. L’espace restant dans le château et l’orangerie serait directement utilisé ou mis à disposition des habitants ; et l’espace restant dans le projet « hébergement » apporterait des loyers et surtout de l’activité économique, culturelle ou sportive.

3)      Et les finances de la ville ?

Ce projet doit nous permettre d’accéder à un peu plus de subventions parce qu’il participe –modestement- à un objectif général du pays : développer la formation en alternance y compris au niveau ingénieur. Et c’est le projet pédagogique d’ECOTEC !

Notre commune a, dès aujourd’hui, une capacité d’endettement que nous devons utiliser ; les emprunts en cours vont peser un peu moins à partir de 2013 et encore beaucoup moins en 2020.

Bien sûr le projet ne doit être poursuivi que si les évaluations de départ (en coût et en subventions) se trouvent confirmées. Mais pour le savoir il faut avancer !

Alors « bon usage de la liberté d’expression » : OUI ! Partout et pour tout le monde !

Mais  « holdup de l’opinion » parce qu’on peut facilement donner par internet un écho aux positions de quelques-uns ? Permettez qu’on puisse s’interroger ! 

* Si on fait un détour par la cantine, il faut, aujourd’hui, se poser sérieusement la question de la validité du projet « agrandissement du restaurant scolaire » ! Il prend un embonpoint inquiétant : de 350 000€ en novembre 2011, on est passé (normes de sécurité obligent) à 550 000€ en décembre et maintenant à 700 000€ dans les projets présentés en février ! Attention : il faut reprendre depuis le début et explorer d’autres possibilités ; certaines ont été rejetées rapidement et en s’appuyant sur le premier coût (changement d’horaires scolaires- problèmes des transports) ; d’autres n’ont pas du tout été envisagées (ne plus faire la cuisine sur place et passer liaison froide)

mercredi 8 février 2012

Lucienne Jean : solution pour nos mots croisés

Il y a presque 15 jours que nous avons distribué Convergences N°31 et... sa grille de mots-croisés ! On ne sait pas combien d'entre vous ont joué le jeu et rempli la grille proposée par Hervé Moula en pensant très fort à Lamorlaye et ses ... difficultés. Voici au moins une difficulté facile à lever : la solution est là !

Bientôt nous aurons le débat d'orientation budgétaire... Et le vote du budget fin mars.
Pour l'instant le Conseil municipal du 3 février a voté le droit de payer les dépenses sur la base de 25% du budget précédent d'ici fin mars.

Nous sommes bien d'accord que, concernant les dépenses d'investissement, il serait logique d'avoir eu d'abord le Débat d'Orientation Budgétaire (DOB).

Nous avons  cependant voté"pour "car il s'agit d'une étape classique permettant de travailler au 1er trimestre 2012 même si le budget 2012 n'est pas -encore- voté et que pour l'essentiel (plus de 80%) les dépenses proposées correspondent à des projets déjà débattus et acceptés : en effet les plus grosses dépenses concernent l'agrandissement du restaurant scolaire (500000€) et l'enfouissement de réseaux (355000€). Il serait néanmoins étonnant qu'on soit prêt à dépenser la presque totalité de ce qui est prévu pour le restaurant d'ici fin mars !

Une somme importante (100000€ soit 10% du total) concerne des études de faisabilité sur les projets château – orangerie - économie d'énergie ; on ne sait pas pourquoi la maison rue du Vieux château n'est pas dans la liste ; peut-être pour ne pas dépasser les 25% ? On a là un projet qui, certes, ne fait pas encore consensus mais que nous trouvons intéressant pour la ville.

Enfin nous sommes content de voir ressurgir le PLU (4300€) dans les dépenses à faire !

On a voté dans le même mouvement un projet de création de coulée verte le long de nos rivières (30000€) et une sonorisation pour la ville (25000€).

La coulée verte a fait l'objet d'un travail en commission travaux il y a quelques semaines.

La sonorisation sera sans doute abordée ce mercredi en commission "associations- animation de la ville - monde hippique- communication"; soit après le vote ; comme la commission finances discutera ce jeudi du DOB...

Un problème d'ordonnancement à revoir !

C'est comme pour les questions "diverses" : le maire a voulu traiter dans l'ordre où il les avait reçues les questions diverses des différentes listes : c'est une règle qu'il s'impose mais qui n'est écrite nulle part.
Il a donc commencé par les questions de M. Merlin ; très bien, sauf que :
- le maire savait qu'il ne voulait pas y répondre complètement
- le maire savait aussi que cela déclencherait l'ire de M. Merlin
- le maire savait  que M. Merlin serait ravi d'un affrontement un peu spectaculaire
- le maire savait aussi qu’il ne pourrait y mettre fin qu'en levant la séance ...
Donc avant d'avoir répondu aux questions des autres listes !
Et c’est bien ce qui s’est passé !
Voici nos questions diverses ; mais pour les réponses…. On doit attendre le prochain conseil !

mercredi 1 février 2012

Lucienne JEAN : voci en vrac, train, politique énergétique, conseil municipal...

Voici un compte-rendu de l'association LUTECE qui vient de rencontrer la direction régionale de la SNCF ; que vous soyez adhérent ou pas de LUTECE, en tant qu'usager-souffre-douleur de la SNCF vous pouvez transmettre vos constatations à l'association : c'est la somme de ces informations qui lui permet de jouer pleinement son rôle de défense des usagers de l'étoile de Creil (c'est à dire des usagers des trains qui passent par Creil...).

Voici aussi un article de François Hollande sur la politique énergétique qu'il propose. Bien sûr, nous publierons aussi les documents des autres candidats de la gauche quand nous en recevrons.

Le prochain conseil municipal prévu du vendredi 3 février devrait apporter son lot d'information sur quelques uns de nos problèmes municipaux. Non pas tant par l'ordre du jour ; mais par les réponses aux questions "diverses : nous en avons posé beaucoup et nous ne doutons pas qu'il y en aura d'autres... Le dernier Conseil municipal date du 2 décembre 2011  ; cela laisse le temps d'accumuler des questions sur de petits et de grands sujets...