dimanche 1 juillet 2012

Hervé Moula et Lucienne Jean : l'un signe et l'autre pas...


L'un (Hervé Moula) a signé la pétition de la boulangère en lutte contre le nouveau stationnement et appelle à soutenir sa revendication ; l'autre (Lucienne Jean) a rencontré la boulangère mais n'a pas signé ...
Cette différence de point de vue ne nous empêche pas d'être l'un comme l'autre inquiets quand nous constatons  que sur un problème comme celui-ci on n'arrive pas à créer les conditions d'un dialogue serein entre usagers et mairie. Et qu'il faille en référer au préfet (ce que dit le maire) ou que le préfet intervienne de lui-même (ce qu'on entend dire par ailleurs) pour un problème de "marche arrière puis marche avant" ou "marche avant puis marche arrière", les deux manœuvres permettant en principe d'acheter son pain mais présentant un égal danger l'un pour s'arrêter l'autre pour repartir... 
Notre Boulangère de l'avenue de la Libération fait grève de la faim depuis 20 jours. Elle souhaite ainsi montrer sa réprobation envers le nouvel arrangement en épi du stationnement à cet endroit. Notre boulangère qui du reste propose d'excellents produits et fait preuve d'esprit d'entreprise (ouverture d'une sandwicherie toute proche), craint de voir son commerce péricliter car les clients ne peuvent plus stationner aussi aisément qu'avant dans le secteur. Ceci intéresse les clients qui sont déjà plusieurs centaines à avoir signé la pétition de notre commerçante. Tous les autres commençants du quartier sont-ils d’accord avec la boulangère ? De ce que nous en savons par les journaux, la pharmacie s’inquiète mais ne constate pas de baisse dans son activité ; les autres seraient donc ou neutres ou satisfaits…
Une fois encore notre ville, commerces et usagers, sont victimes d’un manque d’information sur les décisions par la municipalité : pour quelles raisons ? Quelles solutions ont-elles été étudiées ? comment s’est fait le choix ? Est-ce que le Comité de quartier en a été informé? A-t-il participé à la prise de décision? Nous avons la réponse aux deux dernières questions : c’est non et la dernière réunion du quartier « Zone hippique + Nationale » date du  2ème semestre 2010 !
La nouvelle disposition est hautement dangereuse : comment se garer en marche arrière sur une artère à voie unique de grande fréquentation ? Mais la situation précédente ne valait pas mieux : avec un stationnement anarchique souvent sur 2 files ou au milieu de la route… Quant à savoir s’il y a une façon « légale » d’entrer dans une place de stationnement (toujours en marche arrière selon la municipalité) nous ne pouvons que constater :
-       Rien dans le code de la route ne semble l’imposer (le maire affirme que l'entrée en marche arrière est obligatoire…) ;
-       Les forums d’auto-école évoquent les 2 types de manœuvre : l'un d'eux rassure même le candidat potentiellement stressé par le stationnement en marche arrière ( stress bien compréhensible) en disant que jamais on ne demande cette manœuvre dans l'examen de conduite ! ;
-       A Lamorlaye, nous avons des parkings en marche avant (place du Marronnier, place Foch), d’autres en marche arrière (place du 8 mai 1945 et maintenant avenue de la Libération) et d’autres encore moitié en avant et moitié en arrière (petit parking de la Poste entre la rue de la Tenure et la rue Louis Barthou).
Mais surtout ...
Cette zone de stationnement pour les petits commerces n'est-elle pas mal venue ?
En effet se pose le concept du drive pour nous, clients : nous souhaitons avoir tout à portée de main et refusons d'aller nous garer 50 mètres plus loin ! Il en est ainsi des commerces du centre-ville ou de l'accès aux boites de la Poste. La Municipalité met à notre disposition de nombreux parkings publics gratuits : utilisons-les ! Est-ce vraiment raisonnable de stationner au risque d'accrochage avec des voitures qui vous frôlent souvent à grande allure même dans des voies où la vitesse... est limitée ?
Faisons donc un effort de quelques mètres marche à pied pour acheter notre baguette ou… d’autres produits !
Le maire nous dit qu’il en a référé au préfet pour déterminer comment stationner avenue de la Libération et qu’une réduction de la vitesse à 30km/h est en préparation…
Certes une voie 30 piétonne adoucirait le problème : sans vraiment le résoudre car la solution est en chacun de nous.

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