L'investiture UMP à Lamorlaye est tombée
et la candidate évincée qui avait juré ses grands dieux qu'elle respecterait la
"charte" imposée aux candidats ne se sent pas le moins du monde
engagée par sa parole ! Chaque candidat à l'investiture s'était engagé à
travailler "en bonne intelligence" avec l'heureux (se) élu(e) ! Un
engagement de pure forme semble-t-il ! Et si certains pensaient que le principe
de l'investiture permettrait à la droite de Lamorlaye de s'unir, ils se
trompaient lourdement. Mais sans doute les jeux étaient-ils faits d'avance et
personne à droite ne croyait que l'intérêt de Lamorlaye ou même celui de leur
parti primerait pour une fois sur les querelles de personnes, le désir de
pouvoir, ou la pure et simple mégalomanie...
Il ne reste qu'à espérer que cette
nouvelle démonstration des talents de navigation (mention très bien pour les
changements de cap - félicitations du jury pour la souplesse des manœuvres)
fera réfléchir !
On aimerait un débat d'idées, sur les
objectifs pour notre ville, sur les moyens de la rassembler et de la
dynamiser... Là aussi le risque est grand d'être déçu.
L'UMP est aussi la vedette des médias au
niveau national ; avec son candidat-ex-président elle est déclarée coupable de
quelques confusions entre ce qui relève du travail du président et ce qui
relève de la campagne du candidat (meeting de Toulon, le 1er décembre 2011). Et ne semble pas tenir un agenda précis
de ses réunions internes (le coût du grand meeting de lancement de campagne, le
11 mars 2012, a été partagé pour moitié avec le coût d’un conseil de l'UMP, semble-t-il très
virtuel, qui se serait tenu le même jour...). En tenant compte de ces
"erreurs" le Conseil constitutionnel a donc trouvé que le plafond de
dépenses a été dépassé très largement ! C'est grave et cela aurait été encore
plus grave si cet ex-président-candidat-à-la-présidence avait gagné les
élections ! C'est aussi très perturbant de voir combien d'argent est mis dans
une campagne présidentielle ! Le plafond est fixé par décret ; c'est donc
le président sortant qui choisit le montant de sa campagne ! Cela ne pousse pas
à l'économie et à la modestie des moyens ! Et pourtant moins d'argent mettrait
les candidats à égalité et moins de "spectacle" laisserait peut-être
plus de temps au débat de fond et à la réflexion...
Mais l'UMP ne bat pas sa coulpe ! Non ! Elle
crie d'abord au scandale puis transforme la condamnation en ... plébiscite ! Le
"sarkoton" rapporte vite et beaucoup ! Sans doute les discrets
donateurs habituels ont encore déposé quelques belles enveloppes, de kraft de
préférence ; que les militants UMP plus modestes aient aussi participé c'est
compréhensible ; encore que dans une période de crise qui touche tous ceux qui
vivent de leur travail ce n'est pas très élégant de le leur demander.
Mais là où on touche au sublime c'est
quand un responsable PS décide d'apporter sa modeste obole "pour sauver la
démocratie" ! On en reste ébahi ! Comment expliquer une telle
attitude ? Pour qu’on parle de lui ? C’est réussi ! Pour
préparer le terrain des futures élections ? On espère que ce n’est pas
aussi sordide ! On espère surtout que cet homme politique soit désavoué
par son parti et ne soit pas candidat !
En tout cas, bravo pour le magnifique
retournement de l'UMP : c’est du grand art !
Et j'ai failli oublier le fin du fin, la cerise sur le gâteau : c'est l'état qui va payer sous forme de déduction fiscale 66% de la dette de l'UMP !
Et j'ai failli oublier le fin du fin, la cerise sur le gâteau : c'est l'état qui va payer sous forme de déduction fiscale 66% de la dette de l'UMP !
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