samedi 11 février 2017

Lucienne JEAN : quand au moins un élu ment ...

Petit retour sur le rejet du budget.
Intriguée par le compte des voix déjà expliqué précédemment, je me suis autorisée à interroger directement le supposé signataire de la charte qui d'après les premières déclarations sur les votes des uns et des autres n'aurait pas voté pour le budget.
Cette personne affirme avoir voté POUR mais n'avoir rien dit pour une raison bien sophistiquée : le vote manquant pouvait être, selon elle, celui d'un des fidèles du maire...
Même en imaginant cette situation je n'aurais jamais laissé planer le doute sur mon vote... Mais à chacun sa logique et son sens de la transparence.
Néanmoins cette découverte pose un problème digne du CLUEDO (je sais... C'est un peu vieillot comme référence : mais en 3 clics, vous trouverez tout sur ce jeu que "les moins de vingt ne peuvent pas connaître...") et le problème est bien gênant !
Car, QUI MENT ?
MOI en annonçant que je voterai POUR avant et après le vote ?
M. REIDEL* qui a fait une très belle déclaration après la proclamation des résultats ?
Le MAIRE* qui a dit que son équipe avait voté POUR ?
La PERSONNE que j'ai interrogée hier qui dit en privé qu'elle a voté POUR et ne dit rien en public ?

Cette situation est-elle suffisamment grave pour décider le préfet à demander la dissolution du Conseil ? Jusqu'où faut-il aller pour avoir le droit de revenir devant les électeurs?

Une pétition a été lancée par un citoyen membre d'une de nos associations (correction surlignée ajoutée le 12 février) qui voit encore une fois son activité, comme celle de beaucoup d'autres, menacée par le rejet du budget.
Voici une phrase extraite du message envoyé aux associations de la ville :
"Le niveau des échanges du conseil d'hier étaient dignes d'une cour d'école et il me semble difficile de croire que les choses puissent évoluer réellement. La seule solution que je vois est une démission totale des élus et une nouvelle élection si l'on ne veut pas que cette situation dure 3 ans de plus."
Et voici le lien vers la pétition qui est un appel à ce que les élus démissionnent :

La liste de gauche a demandé un rendez-vous à Monsieur le sous-préfet que nous rencontrerons le 17 février. A titre personnel je ne souhaite pas démissionner si cela n'aboutit pas à un retour aux urnes ; il semble qu'il faut pour cela, qu'après les démissions, il manque plus d'un tiers des élus au conseil.
Nous le regrettons chaque jour mais la gauche ne représente qu' 1/29ème de ce conseil...
Mais nous allons prendre le temps d'en discuter  et aussi d'avoir eu le point de vue de Monsieur le sous-préfet...

En attendant les citoyens ont le droit de savoir que cette pétition existe et de se déterminer.
Je crois que ceux qui ont assisté au dernier conseil de mercredi n'hésiteront pas longtemps !

* chacun d'eux a fait une déclaration publique en ce sens au cours de la séance du conseil du 8 février ; elles seront au compte-rendu de cette séance et peuvent donc être évoquées ici.

2 commentaires:

CLAYE Gilles a dit…

Juste un commentaire, la pétition a été lancée de façon personnelle et non par l'association du Tennis Club de Lamorlaye dont j'ai démissionné suite au conseil municipal afin de pouvoir m'exprimer librement.

Cette pétition n'a pas pour but de donner raison aux uns ou aux autres sur les raisons de leur vote mais de sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes et de respecter le choix des habitants de notre ville.

Lucienne Jean a dit…

Dont acte, je vais corriger !
J'ai confondu le président et le citoyen...
Avec mes excuses