Depuis quelque temps un mot revient souvent dans les textes et les discours : le mot « communautarisme ». Le droit à la différence est bien réel mais ce doit être un enrichissement pour notre nation. Il doit permettre à chacun de s'exprimer, d'exprimer sa différence, ses différences, en toute quiétude et sérénité. Il doit permettre d'éviter la peur de l'autre tout simplement parce qu'il ne nous ressemble pas. La France et maintenant l'Europe est un monde de progrès par ses différences, par ses apports multiraciaux, pluriculturels. Les temps sont aux échanges, à l'ouverture sur le reste du monde, aux compréhensions réciproques. L'inverse autrefois menait à la guerre et à la misère des peuples. Mais ce droit à la différence - dans le rejet de l'autre et dans l'enfermement- est utilisé malheureusement par certains pour diviser et pour tenter de régner. Ce communautarisme négatif est un pauvre ghetto dans lequel des populations sont manipulées à leur détriment et plongées dans une passion sans espoir. Les lignes d'Elisabeth Badinter publiées dans Le Monde cet été illustrent par un exemple ces propos.Notre démocratie, notre république laïque, une et indivisible, a vu et verra d'autres situations proches. C'est son mérite et sa valeur de savoir y répondre pour le salut de chacun dans sa vie sociale et intime.
Bonne rentrée, cordialement
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