Mercredi 11 novembre : beaucoup de monde pour la cérémonie au cimetière ; ensuite le verre de l'amitié au cours duquel j'ai beaucoup parlé d'un camp de prisonniers allemands qui a existé en juin 1918 à Lamorlaye : un sujet d'actualité et une découverte récente ! J’avoue que je ne pensais pas trop aux épineux problèmes de la majorité municipale … quand Mme Peltier et M. Drumont m'ont, chacun à leur tour, fait des remarques sur le contenu de notre blog : Mme Peltier et M. Combelle veulent me rencontrer pour m'expliquer qu'il n'y a rien d'amoral dans l’affaire qui leur est reprochée ; M. Drumont lui, ne comprend pas que je lui prête des "problèmes identitaires" ; aux deux j'ai dit que je ne pouvais pas répondre immédiatement : bien que je n'écrive pas sur ce blog sans réfléchir, une fois un message publié, je ne relis pas tous les jours ma prose ! Et je ne me souviens plus des termes que j'ai certainement soigneusement choisis... Donc je leur demande le temps de relire le message incriminé ; ce que j'ai fait le lendemain, jeudi, avant d'aller en commission d'urbanisme où je pensais rencontrer Mme Peltier. Effort doublement inutile : Mme Peltier n'étais pas à la réunion et ce que j'ai trouvé, dans un message du 6 octobre titré "Lucienne Jean : et un, et deux, et trois ! Comment sortir de la crise ?" me semble ne répondre que partiellement aux questions posées : "un problème d'éthique" pour qualifier l'affaire qui oppose la municipalité à Mme Peltier et M. Combelle ; jusqu'à plus ample informée, je le pense.
Quand au « problème identitaire » dont s'est défendu M. Drumont je n'ai rien trouvé dans mes écrits (je ne pensais pas qu'ils étaient ainsi examinés à la loupe) qui correspondent à cette description ; j'ai juste noté "un certain relâchement dans les relations entre le maire et M. Drumont…" ; je crois qu'on peut maintenir aussi cette analyse ; au demeurant, elle n'est méchante ni pour l'un ni pour l'autre.
Pour l'occasion j'ai donc relu beaucoup de nos messages ! Ce que je ne fais pas d’habitude ; j'ai donc constaté quelques redites et quelques fautes ... de frappe ; mais sur le fond je n'ai pas eu envie de corriger.
Hier, en réunion d'urbanisme, nous avons évoqué la vieille maison de la rue du Vieux Château ; le permis de démolir déposé par la mairie (pour les 2 tiers qui sont coté sud) a été refusé par l'architecte des Bâtiments de France : la maison va être préservée et je m'en suis réjouie. M. Merlin s'est inquiété du prix que cela va coûter ; j'ai dit que cela n'avait pas d'importance ce qui l'a fait immédiatement bondir ; il ne m'a pas laissé le temps de m'expliquer mais m'a mise au défi de l'écrire ! Je vais donc lui expliquer ce que je pense: loin de ses cris c'est plus facile et peut-être qu'il lit lui aussi notre blog ! Je crois que c'est important de préserver et de restaurer et d'utiliser pour la population ce qui reste du patrimoine de Lamorlaye ; je crois que dans 20 ou 30 ans on aura oublié nos noms (même celui de M. Merlin), nos décisions et même le montant de nos impôts ; mais je crois que si ce patrimoine est encore présent et utilisé dans 20 ,30 ou 100 ans, nous n'aurons pas perdu notre mémoire collective et les traces de l'histoire de Lamorlaye. Bien sûr, je souhaite qu'on trouve les solutions les plus économiques possibles pour assurer ces restaurations du patrimoine ; bien sûr, je regrette qu'on ne s'en soit pas préoccupé avant : quand l'état des différents bâtiments (vielle maison, chapelle Saint Vaast et château) était moins catastrophique.
Mais je crois aussi que la solution la plus "économique" et aussi la plus radicale souvent préconisée par M. Merlin et par l'équipe précédente, à savoir détruire la vieille maison, n'est pas bonne pour Lamorlaye !
Et, il semble que l'architecte des Bâtiment de France soit de cet avis ! Et que le maire, pour l'essentiel, est sur la même ligne ; et que des solutions économiquement viables pour tous sont recherchées... et possibles !
Alors, encore une fois : beaucoup de bruit et de cris sans beaucoup de raisons.
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