Le 25 octobre, j’ai reçu un message concernant le projet du gouvernement de fermer des blocs opératoire jugés : ou inutiles ? Ou incompétents ? Ou plus vraisemblablement trop couteux ? Ou faisant de l'ombre au secteur privé ? Toutes critiques "économiquement" judicieuses mais qui oublient de prendre en compte le besoin des malades et des territoires de disposer d'une médecine de première intervention très proche !
Que les grands plateaux soient très spécialisés et n’existent que dans les CHU pour plus d'efficacité : pourquoi pas ? Mais être obligé de faire des kilomètres (50, 100, plus ?) pour accoucher ou pour une appendicite : est-ce raisonnable ?
Paul Cesbron, ancien médecin de l'hôpital Laennec de Creil, anime le collectif de défense de l'hôpital Laennec de Creil ; il défend aussi l'hôpital de Senlis ; et il défend beaucoup d'autres hôpitaux ! Et il se méfit des projets de l'hôpital privé de Chantilly dans lequel intervient, sauf erreur, la Générale de Santé -un groupe de plus de 100 cliniques privées...
Vous pouvez lire l'appel de Paul Cesbron ; il vient compléter notre repas citoyen-santé en apportant ce qui nous a un peu manqué : la vie et les problèmes de la médecine hospitalière.
Nous avons besoin en même temps, de structures hospitalières proches et fiables, d’une médecine de ville également proche et fiable, d’économie sur le budget de la Sécurité Sociale pour préserver l’essentiel : rester un pays où se soigner reste un droit égal pour tous.
Difficile ! Mais nécessaire : cela passe sans doute par des réorganisations, des aides et des changements de comportement des malades et des soignants… Mais rien ne pourra être accepté si la philosophie du système n’est pas claire pour tous : santé et solidarité !
Sans oublier que si les malades (et les soignants) ont besoin de la sécu, si le pays a besoins de finances assainies, la sécu est d’abord malade du chômage et des exonérations de charges sociales qui essaient de le combattre sans grande efficacité.
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