lundi 1 mai 2017

Nous ne pouvons pas rester spectateurs : l'appel de 61 associations nationnales

A Lamorlaye comme ailleurs, des associations travaillent à raccommoder le tissu social : 
- en aidant les plus démunis - chez nous* c'est le Secours catholique, l'épicerie sociale, l'entraide familiale ;

- en aidant les chômeurs à trouver un emploi (même précaire) et pour ceux que la vie à vraiment abîmés à se reconstruire - chez nous* d'est Créneau-emploi ;
- en apportant amitié et convivialité aux plus âgés - chez nous* c'est Les gens Heureux, le Centre social ;
- en soutenant des milliers de causes : celles des enfants, des malades, des paysans des pays les plus pauvres - chez nous* c'est Kiwanis, le Lions Club, le Rotary ;
- en permettant à chacun de pratiquer un sport, un moisir, d'accéder à la culture e - chez nous ces associations sont si nombreuses qu'on ne peut pas en faire la liste ici !
* ces énumérations ne sont pas exhaustives ! 

TOUTES CES ASSOCIATIONS QUE NOUS CONNAISSONS, AUX QUELLES NOUS ADHÉRONS, QUE NOUS ANIMONS, QUE NOUS SOUTENONS  AURAIENT PU SIGNER L'APPEL CI-DESSOUS ! 

"Nous ne pouvons pas rester spectateurs" 

L’appel de 61 associations et ONG avant le second tour qui a été publié le 30 avril dans le JDD demande  aux citoyens d'aller voter au second tour de la présidentielle et de se mobiliser face à ceux qui prônent le repli sur soi. - La liste des signataires est à la fin. 
 
"Dans quelques jours , nous élisons un(e) président(e) de la République. Pendant cinq ans, il ou elle aura le pouvoir de changer les choses. Pour le meilleur… ou pour le pire. A la veille de cette élection aux enjeux majeurs, nous, organisations de la société civile, souhaitons lancer un cri d’alarme pour défendre les valeurs qui nous animent et qui constituent le socle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Ces valeurs sont celles de notre devise nationale : la liberté - de critiquer, de manifester, de penser autrement, de proposer des alternatives - ; l’égalité - bien réelle entre toutes et tous, face à l’emploi, aux aides sociales, à l’accès aux soins et au socle de droits - ; et la fraternité - c’est-à-dire la générosité et l’humanité envers tous comme le respect de notre environnement partagé.
Nombre d’entre nous, nombre d’entre vous observent avec effroi la mise à mal croissante des solidarités. Si la protection sociale assure toujours pour partie les solidarités à tou(te)s, elle ne permet plus à certains d’accéder à l’indispensable.
Beaucoup se voient bafoués, ici, de leurs droits à l’emploi, au logement, à l’éducation, à la santé… Et, plus loin, d’autres endurent la famine, la guerre, les dérèglements climatiques dans l’indifférence que nos solidarités internationales contribuent à combattre. Notre société n’assure pas une vie digne à tou(te)s.
Si le meilleur n’est pas forcément garanti, le pire reste malheureusement possible
Nos organisations côtoient toutes celles et tous ceux qui peuvent être tentés par le découragement, la colère, l’indifférence ou l’opposition aux politiques qui n’ont pas répondu aux inégalités et à l’injustice que beaucoup ressentent. Elles constatent le foisonnement des initiatives, des propositions et alternatives que portent les citoyennes et citoyens, une citoyenneté active à laquelle elles participent pleinement.
C’est pour nous, organisations de la société civile, autant de raisons de repenser lors du prochain quinquennat nos interventions pour mieux interagir avec toutes celles et tous ceux qui ne croient plus à l’action collective et à la défense de nos idéaux. Protéger les valeurs universelles - liberté, égalité, fraternité -, c’est agir pour nos combats quotidiens, c’est choisir un modèle de société auquel le plus grand nombre aspire. C’est aussi promouvoir et accompagner la transition vers un autre modèle de développement, plus respectueux des impacts sociaux et environnementaux : un modèle de développement qui ne laisse aucune partie de la société au bord de la route.
Avec l’expérience des dernières décennies, la tentation est forte de considérer que nos combats ne se gagneront pas par le vote, qu’il n’y a pas grand-chose à attendre de ce qui sortira des urnes.
Pourtant, si le meilleur n’est pas forcément garanti, le pire reste malheureusement possible. Le pire, ce sont nos valeurs mises à sac. Le pire, c’est une remise en cause des droits qui ne seraient pas les mêmes pour tou(te)s, de la solidarité qui ne s’appliquerait pas à tout le monde et, pour garantir notre sécurité, le renoncement à nos libertés et l’affaiblissement de notre démocratie. Nous ne pouvons pas rester spectateurs. Mobilisons-nous face à celles et ceux qui prônent le rejet de l’autre et le repli sur soi. Il y va de la défense de nos valeurs les plus universelles, un enjeu majeur de cette élection."

Par 61 associations et ONG
ActionAid France - Peuples Solidaires, Aides, Alofa Tuvalu, Alternatiba, Animafac, ANVCOP21, Association des paralysés de France, Attac, CCFD Terre solidaire, Centre Primo Levi, Ceras, Concordia, Coordination SUD, Crid, Emmaüs France, Étudiants et Développement, Fadear, Fédération des acteurs de la solidarité, Fédération des associations de Marocains en France, Fédération Loisirs solidarité retraités, Fondation Abbé-Pierre, Fondation Énergies pour le monde, Foodwatch, Forim, France Libertés, France Nature environnement, France Terre d’asile, Générations futures, Greenpeace France, Hôtel social 93, Jeunesse ouvrière chrétienne, L’Auberge des migrants, Cimade, Ligue de l’enseignement, La Main tendue, Les Amis de la Terre France, Ligue des droits de l’homme, LVN - Personnalistes et citoyens, Maison des potes, Médecins du monde, Miramap, Mountain Wilderness France, MRJC, Noé, OMPE, ONE, Osez le féminisme !, Oxfam France, Pas sans nous, Place to B, Planning familial, Refedd, Réseau Action climat, Réseau Civam, Secours islamique France, Sherpa, Solidarité laïque, SOS Racisme, Utopia 56, WWF, Zero Waste France.

Aucun commentaire: